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Promenades dans  TOUTES les Rues  de   Paris

VII’ Arrondissement

COULOMMIER S

Imprimerie Pxuc BRODARD.

MAR QU I S   D E  RO C H E GU D E

 
   

Promenades

dans  TOU TES  les

Rues  de  Paris

PAR ARRONDISSEMENTS

 

ORIGINES   DES  RUES

 
   

MAISONS HIS TORI.QUES OU CURIEUSES ANCIENT ET NOU AEAUX HOTELS ENSEIGNES

VII   Arrondissement

 
   

 

PA R I S

L I B R A I R I E H A C H ET T E E T C*

, BOULEVARD SAINT – GERMAIN , 79

9 IO

Tons  droits  réservés.

 i }e A R R O N D I S S E NJ E NT

 

PALAIS     BOURBON

 I •’ q usr rI ten : St-Thomas- d ‘Aq uin.

2 quai I ten : Invalidcs.

be q urtrfier : Ecole Mili taire . 6* quarlier : Gros-Ca illou .

 

Giiai d’Orsay.

(Entre la rue du Bac el 1’avenue de S uffren.)

Le quai longe le port de Solférino (ex-port d’Orsay), entre le pont Royal ct le pont de  la  Concorde, Ie  port des In alides, le port  du  Gros-Caillou,  entre  ie  pont des Invalides et le pont de l’Alma, et le port de la Bourdonnais (ex-port des Cygnes) , entre le pont de 1’A1ma et le pont d’Iena. Au port d’O rsay  (aval  du pont Royal) se trouvait en 1857 la Frégate, qui fut un restaurant, puis un  é tablissement  de  bains  (propriéte  de II. D elaunay). La Frégate disparut en 1881. En

6       noxENAD ES DANS zo uTEs ozs nuEs na Px RIS.

souvenir, le cafe qui  est  au  1 de  la  rue  du  Bac  porte com me enseigne : Cafe de la Fregate.

Le quai fut commencé en 1707 et ne fut achevé que sons  l’E mpire.  11  s ’appela  quai Bonaparte   de  1802 a 1815. Nom en l’honneur de Charles Boucher, seigneur d’Orsay, conseiller au Parlement et prévñt des mar- claands, gut construisit une r artie du quai entre Ie pont

Royal et Ie pont de la Concorde.

Le pont Royal a remplacé un peu plus bas Ie pont Barbier qu’on appelait aussi pont des Tuileries ou pont  Rouge, L   uis officiellement  pont‘  Ste-Anne,  qui  fut

end port    r ar  la  d ébacle  de  1GS5.  Le  pont  actuel, con-

struit de 1655 a 1GS9 par Ie pere Fran Lois Romain, domi- nicain, sur les } lans de 3lansart, a été restaure en 186 t. Sur une pile sont indiquees les principales crues de la Seine. Sur ce pont eut lieu, en 1831, la r •• miére tenta- tive  d’assassinat  contre  Louis-Philippe.  De  Piques  a la

Toussaint, du pont Royal partaient jadis  tous  les jours les coches d’eaii ou galiots de St-Cloud.

N ° 1.    E mplacement  de l’hñtel  de  Robert  de  Cotte, pre-

mier architecte du roi (1722). Robert de Cotte habitait antcrieurement rue des Tournelles , ro es de son beau-frere Harduin  ñIansart,  puis  rue  des  Orties. 11 acquit  le ter-

rain pres de la rue du Bac et fit construire. En 1750, ce fut l’liñtel du ministre de la Guerre. L’hñ tel fut habité par d’Argental, ami d’Adrienne Lecouvreur, par 1’abbé Edge vortli, confesseur de Louis XLI I, par le  marquis  de Chastellux, par Talleyrand-P erigord, alors arche- vcque   de   Reims   et   futur   archevéque   de   Paris. Le

r eintre Robert Lefevre (1608), premier peintre du cabinet de la Chambre du roi, s’y suicida en 1830. Edouard  Pailleron  (1885-1897). Le rez-de-chaussee était

occupé,  so us Louis XVI, par  le bureau  des  voitures de

 

VII’ AR ROND15SEM ENT.

la Cour ;  plus  tard  il ie  fut  par  le café  d’Orsay  qui  etait t res fréq tlenté sous le deuxieme Empire  r ar  une clien- tele d’officiers . Ce care donna asile ii plusieurs députés

au 2 décembre et abrita  Mme  Santerre  déguisée  en marmiton. De puis 190fi, l’emplacement de l’hotel a ete englobé dans les  travaux  d’ag  randissement  de  la  Caiss e des  Depñts   et   Consignations   qui   conserve   dans   une cour intérieure le fronton  sculpté  de  1’ancien  hñtel  de Robert de  Cotte.  Ce  fronton  encadre  une  II inerve  ii laquelle un petit génie soumet un  plan  Des  boiseries provenant de l’hñtel de Be lle-Isle sont également  con- serVées dans  1’ap}u artem ent  du  directeur  au  premier étage.

N° 3. E mplacement de l’ancien hñtel de Belle-Isle construit sur les dessins de Bruant (1721). Cet hñtel devint hñtel Choiseul-P raslin (1724) et D emidoff  sons Ie Consulat. L’E tat en fit 1’acquisition en 18a7. Caisse des D epñts et Consignations . Incendiée par la Com- mune et reconstruite depuis. (Assez beaux mascarons dans la deuxieme cour qui a été tranformée en bu- reaux)

N° 7.   La nouvelle  gare  d’Orléans  (1900)  est  sur l’em-

placement d’une ancienne caserne et du. palais d’Orsay incendié en IS 71. Ces  deux  edifices  étaient  séparés  par le prolongeinent de la rue de Poitiers qui allait jusqu’au quai. La caserne elle-me me était sur 1’ernplacement de l’ancien dépñt des voitures de la cour. Le Palais d ‘O rsay, commen ce  en  1810   et   édifie   par   Charles   Eonnard et

Jacques Lacornée, contenait la Cour des Com r tes et le Conseil  d’Eta1.  11  etait  sur  l’empla cement  d’un ancien

dépñt de pompes a incendie, qui fut remplace par l’eta- blissement de bains de vape ur du sieur Albert, qui fit faillite.

 

8        P R O M ENAD ES DAN S TOUTRS LES RUES DE PARIS.

N° 9. Palais de la Légion d’honneur. (Voir rue de Lille.)

Le pont de Solférino date de 1858. Nous y voyons les inscriptions des victoires d’Italie de 1859.

Les jardins des hñtels du Roure, de Saisseval, de Torcy, de Charost, dont nous parlerons rue de Lille, s’étendaient jadis jusqu’au quai. L’historien Lefeuve dit que le comte Mollien a fart bitir le 11 sous la Restaura- tion, que ie baron N iviére a fart batir ie 13, ou se sont succéde le comte de \ñf alsh-Servant et le maréchal- marquis de Grouchy. Le baron Duquesnoy acheta ce dernier i mmeuble vers 1840. Aprés le 17 nous  voyons les jardins et une facade avec fronton  de 1’ancien hñtel du Prince-E ugene, aujourd’hui ambassade d’A1lemagne. (Voir 78, rue de Lille.)

N° 23. Habitc par M . Paul Deschanel, rriembre de l’Académie fran Raise .

N° 25. Fut ambassade d’Espagne. Hñtel décoré de statues.

N° 27. ñlaison moderne d’un style plutñt étrange.

N° 3 1. H ñtel de Al. le baron d’Aligny.

Le Cerclc Agricole au coin  du  quai  et du  boulevard S t-Germain se trouve sur l’emplacement de 1’ancien hñtel Bentheim qui fut divise en trots hñtels. La prin- cesse d’Essling en occupa un c}u’elle loua i la maréchale de Lobau, un au tre fut oceupé par ie marquis de Vogñe ; l’ambassade de Parme eut le troisiéme.

Le pont   de  la  Concorde   fut   construit   tle   1787  a 1790 par  Perronet.  11 s’a  r ela  pont  Louis  XVI, puis

I°° nt de la R evolution. Les pierres de la partie liaute proviennent   des   ruines   de  la  Bastille.  De  1528 a 1851,

ie pont fut orne de douze statues colossales re r rcsen – tant : Sully, Suger, Duguesclin, Colbert, Turenne,

 

Yl e A RRO N D1S5£?IRNT.                  9

j–Trouin,   Su8ren,   Ba  ard,  Condé,   D uquesne,

  • s-il1e, Richelieu, statues qui sont a ctuelleinent dans ear d‘honneur de \”ersaiIles.

* Palais Bourbon. La duches se Lo uise-Francoise de JR›urbon, fille de Louis XIX’ et  de II me  de  Hon- Ryan (Lille de fi antes), fit construire l’hñtel par Girar- Mini en 1 7i.*2. Ce palais,  de  st -Ie  italien,  fut termin é en 1 *8. La duchesse mourut dans son  hñ tel en I/ â3 et Ie palais passa a ses enfants II vies de Conti et de Gharolais . Louis X \” en reprit possession en I 7a6 pour sauvegarder la perspecti e de la place Louis XS’. Louis- seph, prince de Cond é, qui enait de -endre l’ancien

1 atel Condé (emplacement  de  1’ 0 déon),  acquit  de Louis fi3’ I, le IS a out t i Sfi, 1’hñte1 de Bourbon, et t’agrandit considérablement.  Il  j-  dépensa   24   millions de li res et le  nou  el  hñtel  prit  le  nom  d’hñte1  de Condé. On revoit les restes de  cet  hñtel  dissimulés  dans les  constructions   actuelles  qui  datent   princir alement de

X apoléon  I”.  L’hñtel  fut  ac here en 1 7S9 : l’entrée prin-

eipale subsiste encore rue de l’Uni -ersité.

Girardini,  L’Assurance   et   Gabriel   avaient   construit une  mer  eille  :  les  jardins  tombaient  en  cascade  jusqu ‘a la Seine.  L’hbtel  fut  confisqué  a  la  Ré  olution  com me bien d’émigré et on l’appela la maison de la Ré  olution. Conseil des Cinq-Cents  (179o).  La  salle  dev  séances  fut con struite par  Gisors  et  Lecomte  et  inaugurée  en  1 i 95. La  tribune  était  ornée  d’un  inagnifique  bas-relief  en marbre, repréc-entant 1’ H istoire, wu ’re de Lemot.

Le palais ser bit de dépot aux Archives du  lS  bru- iaire a 1505. Le r éristj-ie, de style grec, fut  éle  é en 1505 (hauts-reliefs de Houdon). La facade  est de 1’archi-

tecte Poyet (1507), qui fit  placer  les six  grandes  statues du perron.  Le  bas-relief  du  fronton  est  de  Cortot (16a1).

 

10        P R O âI ENAD ES DAN S TOU TES LRS RUES DC PAR IS

Les Bourbons rendirent en t814  le  palais  au  prince de Condé, qui loua la salle des seances  au gouvernement

en  IS i 6.  Le  gouverhement  raclieta  le  palais  en 1827, et           “ en 1829 .I oyet construisit la salle actuelle des séances

sur 1’emp1acement du Conseil des Cinq-Cents . Siege du Corps  législati f.  Actuellement    Chambre   des   d eput és.

Louis-Philippe y fut  proclam é roi,  et  la  Constitution de

la  Republique  actuelle  y  fut  votée  a  une  ?oix de majo-          ‘ rite. L ‘anarchiste Vaillant y lan 9a une born be en 1893.

Les dependan ces de 1’ancien palais Bourbon, occu}aées aujourd’liui par  le  II inistere  des  Affaires   étrangeres avec facade sur 1’E splanarle et la rue de 1’ Université servirent q uelque  temps  a la tenue  des  cours  de l’E cole  r olytechnicJ ue  avant   que  les  éleves  soient   casernes au

college de Navarre (1794 d i 804). L’école eut alors com me

directeurs successivem ent : Lamblardi e, Lecamus. Le genéral Deshauchamps, Monge et le chimiste Guyton de I\Iorveau. Les ele ves etaient logés en ville. Parmi ceux- ci  nous  citerons  :  Arago,   Gay-Lussac,   Fresnel,  Bec-

querel,   Clapeyronj   Scdillot,   Hcron   de Yillefosse,  Ie           “ général d’Aigremont, Laplace, nigaud de Genouilly,  de Barante, St-A ulaire, le musicien C lioron, etc.

* N° 35. Palais de la Présidence construit par Aubert. Ancien  hñtel de Lesparre  de  Lassay  (1722) ; de Laura-

guais  (1770).  Incorporé  au  Palais  Bourbon  par Ie prince            ..’ de Condé. Petit Bourbon. Le duc de NJ orny l’embellit

ainst que Gamlaetta. II otel du }irésident de la Chambre des D ep utes en 1832. Cette installation ne devint dcfi- nitive qu’en 1543, lorsque  Ie due  d’Aumale,  h éritier du

m in ce  de Conde, vendit 1’hñte1 d l’Etat.                                            ,

N ° 3 7. — Ministere des Affaires étrangeres, construit en 1Sñ3 par Lacornee . Les membres du Congres de  la l°aix s’y i éunirent en 185G aprés la guerre de Crimée.

 

\‘I I’   AR R OSD  I SSE II E IT  .

epuis quelque temps, cet hñtel sert de demeure aux soaverains de passage a Paris . C’est ainst  qu‘i1 abrita Ie roi d’Italie, le roi d’E spagne  (1905), le  prince Ferdinand de Bulgarie (190c), le roi de Portugal (1905 ), Ie rot et la reine de for •ege (1907 , Ie roi et la reine de Danemark (1Y07), le rot ct la reine de Su ede (1905).

L’Esplanade des  Invalides  était  jadis une  plaine  dite des •°rés -S t- Germain. Elle fut es écutée en t 0â et terminée en 17L*0. En 1S0â il y a ait  sur 1′ Esplanade une fontaine sur laquelle fut place le Lion de 5 t-Flare, apporté de 3’enise en 1 9 . La  foritaine était  alimentée par 1’aqueduc d Arcueil. E n 18 IS, l’Autriche re endi qua la propriété du Lion gut fut brisé dans la dépose. Les morceau x en furent recueillis et expédiés a 3*enise, ct aprés restauration le Lion fut remonté sur  la colonne  de la Pia z zetta , En 1S21 le piédestal de la fontaine de 1’esplanade fut suppri me et remplacé par une immense fleur de lys en plomb doré, qui fit place en 1530 a un Luc-te de Lafayette qui clisparu t en 18a0. La plus grande

r •rtie Fees arbres  magnifi(ues  de 1’ésp1anade  a  disparu, et on a  eu  l5dée,  plutñt  malheureu se  au  point  de    ue de

la perspecti -e, d’v construire une glare !

Le pont Alexandre-Ill a été construit de  159 /  a 1900, sous la direction de II. Alfred Picard, alors com- missaire général de 1’ E xposition de 1900. La premié re pierre en fut }›os ée par le tzar Nicolas II (189G), en pré- sence de 1’iinpératrice de Rus sie et du President Félix Faure. Les lions de la rive droite sont de Dalou, et ceu.x de la rive gauche de Gardet.

Le pont des  Invalides  a  été  ronstruit  cle  lso*  a lSoG et res tauré de 1579 a t S81. 11 a remplacé un pont suspendu de 13i.*ñ qui était appel é pont de l’.1venue- d’Antin.

 

Is PR O21EN AD ES DANS TOU TES LES RTJ£ S DE PAItI S.

N°  57.   Rue   De Bgenettes.  S’appela  rue  St-N icolas au xvn}e siecle. Nom, en 1873, en 1’lionneur du baron Desgenettes, médecin en chef de l’armee d’Egy pte (1762-1837). Au 2, vieille maison.

N° 59. Vieille maison.

N° 63. Rue Surcouf. S’appela rue de la Boucherie, parce qu’elle conduisait a la boucherie des lnvalides, située rue St-Dominique. Nom a ctuel, en 1867, en l’honneur du célebre corsaire (1773-1827).

N° 63. Restes de l’ancienne manufacture des tabacs transportée derniereinent a Issy-les-Moulineaux. Gette manufacture occupaiP également les GB et 67 qui ont été démolis en 1909, ct ou  se  trouvait jadis  la  pompe a  feu du Gros-Caillou. Le G3 est occupé actuellement par

l’Ecole  d’application  des éleves ingenieurs.                                      ‘

La disparition de la manufacture des tabacs a laissé libre un grand quadrilatore qui s’etend entre le quai d’Orsay, la rue J ean-Nicot, la rue de I’Université et la rue Surcouf. Ce quadrilatere sera traversé par la future avenue d’Orsay parallelement a la rue de l’Université ct par I’avenue Sully-Prudhomme qui lui sera perpen- diculaire. La manufacture des tabacs avait eté installee ici en 180a sur I’emplacement de la pointe Est de l’an- cienne tie des Cygnes qui etait separée de la terre ter me

r ar un  petit ruisseaa dess éché en 1780. L’ile des Cygnes               •

devait son nom aux cygnes que Colbert y fit mettre en 1676. Ant érieurement elle s’appe1ait tie âIaquerelle. On inhuma dans cette ile, en 1544, un grand nombre de pes- tiféres et les  huguenots  massacrcs  y furent  portés apres

la  Saint-Barth elemy. Aprés 1’incendie de 1’Hdtel-Dieu,                  , en 1739, on  avait  projete  de  Ie  transporter  a  1’ile  des Cygnes. Elle fait partie intégrale du quai d’O rsay actuel.

N ° 67.  Rue    Jean-Nico t.   La   partie    comprise  entre

 

  • I’ A HR OND ISSE M ENT

es rues St-Dominique ct  de 1’ Universit é  s’appelait  la rue des Cygnes au commencement du xvii i•  sie cle, â cause du voisinage de l’tle â  laqueil0  on  arrivait  encore par un pont en bois en 1800. Ce fut ensuite la rue St-J ean- an-Gros-Caillou, puis rue N icot  et enfin  rue  Jean-Nicot en 1864, en souvenir du diplomate qui introduisit  le tabac en France en 1560 (1530-1G00). C ette rue longeait les vieux batiments  de l’anci enne  manufacture  de  tabacs qui a disparu en 1909. 11 est regrettable que l’on n’ait pas conservé Ie bas-relief de style E inpire du fronton r}ui se trouvait au  coin  de la rue  de  l’Universite. La  rue  longe le marché du Gros-Caillou ‹jui date de 187G. Au 11 his, enseigne de St-Antoine. Au 16, curieuse cour. Au  17, vieille maisonnette.

N° G9. Hñtel de time Serre-llenoult. i’i° ’71. II otel de time Belly.

73. Rue Malar (1816). Ou verte d’abord entre les rues St-Dominique et de l’Université, ce n’est qu’en 1832 qu’elle atteignit Ie quai d’0 rsay sur des terrains provenant  de l’ancienne tie des Cygnes.  Doit son nom a

time hlalar. r ••or ietair P, qui comment a la rue sur ses terrains.   An  5,  s’ouvre  la  rue     du  Colonel-Combes, qui

s’a r pe1ait jadis rue de la Triperie, J›uis rue Combes, avant 190b“ .  Nom  actuel   en  l’lionneur   du   colonel  tue   a Cons-

tantine en 1637. Au G de la rue du Colonel-Combes, hñtel de M . Ie comte G. de llohan-Chal ot.

N° ’his. E mp1acement de 1’ancien magasin central des hñ pitau x militaires démoli en 1909. Ce magasin était longe a l’ouest, avant 1859, par la  rue  de la Vierge qui a éte rem} lacee par l’avenue Eos‹juet. En octobre 1907, l’administration militaire a aliéne ie terrain occupé par l’ancien magasin central cles hñpitaux inilitaires. Ce vaste terrain circonscrit par Ie w,uai d’Orsay, la rue 6Ia1ar, la

 

t 1 PR OM ENADBS DANS TOU TBS LES RTC ES DE PAR I S.

rue de 1’ Université ct l’avenue Bosquet, sera coupé par deux rues, 1’une parallele a la rue de l’Universite qui s’appe11era avenue Fran Lois-Coppée, et 1’autre perpen- diculaire a la rue de l’Université et au quai d’Orsay, qui s’appellera rue Paul-Verlaine.

Le pont de l’Alma date de 1851.

N° 97. Le rez-de-chaussée a éte affe cté  au ministers du Travail. (Statistique gén érale de la France.) Le reste du local dépend des Beau x-Arts.

N ° 99. Pavillon construit sous le d eu x ieme Empire, com me ecuries imperiales. Aujourd ’hui écuries ct remises de la Présidence . Vaste manege.

N° 1 0o. Garde-meuble et depñt des marbres. Le garde- meuble possede des magnifiques tapisseries, des étotfes precieuses et des meubles destinés aux palais nationaux. Parmi les meubles historiques se  trouvent  le  berceau  du roi de Rome, celui  du  due  de  Bordeaux,  ie  bureau éventré  en  18*i8 de  Louis- Philippe,  la  table  de  travail si sirn ple de Louis XVI II, etc., etc. 11 serait a so uhaiter que de temps en temps ces richesses  soient  exposées  et que les contribuables puissent admirer parfois ie  m obilier dit national.

Le Champ de Mars, ou plutñt son emplacement,  fut dés 888 Ie theatre d’une  lutte  entre  les  Parisiens  et  les N ormands. Ces derniers, re foules par E udes et l’é véque de Paris, reparurent au milieu d’une féte déguisés en penitents et se jeterent sur la foule. Une sortie  d’E udes les init en fuite . Le Champ de if ars, qui était réser›•é aux exercices des éleves de l’E cole militaire, fut trace en 1770 et Louis XV y passa des revues. Le 14 juillet 1790 y fut celébrée la féte de la F édération pendant laquelle ‘falley- rand officia. Le 17 juillet 1791, La Fayette et Bailly font charger la foule qui demande la dechcance du roi. En

 

Vl l e ARR OND ISSE âI E N T .                                              15

3 Bailly y fut exécuté. La  guillotine  se dressa  pour  lui, en face de Chaillot, dans le  coin  nord-est  du  Champ de hlars, a hauteur  de  1’a venue  de  La-Bourdonnais .  Le 8 juin 179a e ut lieu ici la féte de l’Etre Su pré me.

Le 14 juillet 1797 l’armée y re cut les drapeau x que ie Dii ectoire lui con fiait en echange des  anciens  guidons. Le 14 juillet 1800, la garde des Consuls   enne du  Pi émont a  marches forcees  y  caracola  pour escorter  les  drar ea ux

pris aux A utrichiens . En 1804 Ie Champ  de ñlars devint

Ie Champ de I\Iai : h’apo1éon y  distribua  les aigles  et les insignes de la Légion d’honneur ; en 1515 renou •el- lement de cette fé te. En 1816 Louis XLI III y  distribue les drapeaux blancs. Sous la Restauration on y fait la petite guerre en souvenir de l’e xpéclition d’ fi spagne. La colline d’en face figurait  Ie  Trocadéro défenclu  par  les E spagnols et en conserva Ie  nom . Cette  fete  militaire fut organisée en 1’honneur du duc d’Angoul éme que l’on rendait injustement responsable des agissernents d’O u- vrard, qui. avait scandaleusement augmenté sa  fort une par l’expé dition de 1823. En 182 / Charles X y passe la revue de la Garde nationale qu’i1 licencie le lend emain . E n 1837 on y donna des fétes pour Ie mariage du due d’Orléans et une panique amena une terrible bousculade dans la foule, et causa la mort de plusieurs personn es écrasées contre la grille de la rue de Grenelle . La fut préparé Ie second Empire dans une revue passée par le prince-prési dent (1652).

Le Champ de Stars fut ie lieu habituel des premieres courses de chevaux avant 1’insta11ation de 1’hippodrome de Longchamp. C’est au Champ de ñlars qu’en 1783 eut  lieu la premiere ascension a érostatique. Du Champ  de âlars également s’éleva le «  Géant  »,  Ie  Fallon  colossal de Nadar . La premiere exposition eut lieu au Cliam r de

 

16 Pfl OâIENAD ES DANS TOU TES ras no Es DE PAR IS.

Mars en 1798, puis ce furent celles de 18G 7, 1878, 1889 et 1900. De 1798 a 1849 il y eut a Paris onze expositions de llndustrie fran‹ja’tse. C’est en 1855 qu’eut lieu la pre- miere exposition internationale qui  fut suivie  de  celles de 1867, 18 78, 1889, 1900. La tour Eiffel est  de 1889. La galerie des ñtachines , qui heureusement a été démolie en 1909 ct ne cache plus la belle facade de l’Ecole militaire, data it également de 1889.

Le Champ de liars a e te transformé en 1908. Un parc est etabli au centre (1908) et plusieurs voies nouvelles, dont quelques-unes sont en constru ction, sont établies en bordure. Ces rues nouvelles sont du cñté est : l’avenue SyIveatre-de-Sacy, qui doit son nom au savant orien- taliste (1758-1838) ; 1’avenue Elisée-Reclus, qui  doit son nom au geographe né en 1830 ; l’avenue Adrienne- Lecouvreur, qui a re9u son nom en l’honneur de la tragédienne   (1G90-1730) .   Perpendiculairement   a  ces

‹leux dernieres avenues se trouvent : la rue du Maré- chal-Harispe, qui doit son nom au maréchal de France (17G8-1855) ; la rue Marinoni, ‹jui doit son nom au mécanicien (1522-1894) , la rue de Belgrade, la rue Savorgnan de BrazEa, qui doit son nom a l’expIora- teur ; l’avenue Frédéric-Le-Play, qui doit son nom a 1’ingenieur des mines (1806-1822), et la rue Barbey d’Aurevilly, qui-doit son nom a 1’ecrivain (1808-1889).

Du cñté oucst les voies nouvelles seront : lame Thorny- Thierry ct 1’avenue Charles-Floquet, dcnommee en mémoire de l’homme politiquc (1828-1895), t{ui seront couples par la rue Octave-Gréard, d énommée en mémoire du litterateur (1828-1504) ; la rue du Général- Lambert, la rue CA ampfleury d eno mm ée en mémoire du littérateur (1821-1889) ; la rue du  Général-Diétrie, la  rue    Jean-Carries   et  l’avenue   Emile-Accolas qui

 

YI1’ AR R ONO18SE âI ENT.                                               17

doit son nom au litt érateur et jurisconsulte (182G-1891). Deji› plusieurs hñtels  se sont  construits  sur  les  terrains du Ghamp de hlars ct c’est ainsi que M. Guitry, artiste dramatique, a son hote1 au 18 de l’avenue El isée-Reclus. Dans la meme avenue  nous  voyons  au  2  l’liñtel  de Mme la  marquise de  Talleyrand- Périgord,  au  8  l’hñtel de M. P. Carnot, au 14 1’ hñtel de III. ie comte C . de Germiny, au 16  l’hñtel  de  M .  Tavernier,  au 21  l’hñtel de I\1. le duc de Polignac, etc. Au 23 habite Mlle Cassive, artiste d ramatique.

Pour le pont d’Iéna, qui est decoré d’aig1es du sculp- teur Barye, voir le XVI* arrondissement.

 

Rue de 1’ ftnivecsité.

A eté tracée a travers le Pre-aux—Clercs, fameu x au Mojen Age com me promenade des E coles. Aprés la mort de Marguerite de Valois (1615) il y eut d’intermi- nables proccs entre ses héritiers et l’Université de Paris, qui avait toujours eu des droits, ainsi que l’abbaye St- Germain, sur le Pré-aux-C lercs. Tout ee que l’Université put obtenir, les terrains étant batis, fut r}ue la rue prin- cipale du quartier porterait son nom. Donc, en 1G39, cette voie, qui s’appe1ait jadis rue de la l*etite-Seyne puis rue du Pre-aux-C lercs, prit le nom de rue de l’Uni- versite. J usqu’en 1837, elle fut divisée en cleux tron9ons : rue de l’Universite et rue de l’Université-du-Gros-Cail1ou. N° 1 93. II. Alfred J osset, compositeur de musique.

N° 1 82. Garde—meuble ct de}aot des ñlarl res. (Voir 105, c}uai d’O rsay.) La salle des ventes du mobilier qui etait anterieurement 2, rue des E coles, y a ete transférée en 1909. Nar oleon avait eu l’intention d’installer ici les

archives . M . Rodin, statuaire, y eut son atelier.

 

18 on o x z rz D E S DANS TOIITE SLES RUES DE PAR IS.

176. Bureau central méteorologique.

179. Hñtel de M. le comte A. de Gramont.

N° 1 7 1. Passage Landrieu. Nom  de  proprietaire. Au 3 6is habite M . Edouard D rum ont, horn me de lettres et auteur de 3foa Vieux-Pri ris.

N° 1 67. Villa Bouquet.

N° 1 63. Habite par II. D enys Puecli, sculpteur, membre de 1’Institut.

N° 16C. .Emplacement de 1’ancien magasin central des hñpitaux militaires, ali éné en 1907 et demoli.

N°  1 39.    Vieille maison.

ñ’° 137. Bati vers t675 par un des entrepreneurs de l’hñtel des Invalides avec des matériaux non employés . An cienne auberge du Cygne Rouge ou se cacha Coffinhal. Enseigne du Cygne Blanc.

148. E mplacement de 1’ancienne manufacture des tabacs.

N° 1 3 1. Hñtel de II me la marquise d’Estampes.

N° 1 23. Statuette de la Vierge dans une niche vitrée. N° 1 1 9. H ñtel de M. le vicomte de Florian.

N ° 180. ñ’Iinistere des Affaires etrangeres construit de 1845 a 1853 par Lacorn ée.

N° 1 05. Hñtel de M. Ie comte S.  Costa  de  Beaure- gard.

N° 1 03. Hñtel de 11. le comte L. de Luppe.  N° 1 0 1. Hñtel de M me la gen érale de Biré.

  • N° 1 Hñtel de Lesparre de Lassay. Groupe d’amours au-dessus de la porte. (\ f oir 3ñ, quai d’Orsay.) Hñtel du president de la Cliambre.

N° 93. H ñ tel de ñ(. le comte Aimery de La Roche – foucauld.

N° 89. IN ñtel de M. Ie marquis de Nicola3 .

  • N° Palais Bourbon. (Voir quai d’Orsay.}

 

  • I N A R R ON DISSE FIE h’ T . 19

° 83. E mplacement des anciens jardins de 1’h6te1 de onti (14, rue St-D ominique). P etits bas-reliefs .

N* 108. H ñtel ou mourut Turgot le ministre en 1781. (Inscription.)

N ° 8 1. Facade d écorée de guirlandes . H6te1 de II. le docteur Bucquoy, membre de l’Academie de  médecine. La se trouvait une  des  dernieres  fontaines marchandes . N* 79.      Ancien hñ tel Bourbon-C onti. (Voir 14, rue

St-D ominique.)

N° 1 06. Rue de Courty (1780). Doit son nom a

  1. Courty de Romange, proprietaire des terrains. Au 8, vieille maison .

h° 1 02. Bel hñtel édifie par Dullin (1730) pour ie marquis de Loc maria . Marquis de Lambert (1753). Du c d’Harcourt, maréchal de France (1770). Les jardins faisaient face du c6te nord a 1’hñte1 d’Humieres (empla- cement du 280, boulevard St-Germain). Vicomte  de Thézan (1790).  D epñt  de  la  Guerre  (1812) .  Hñtel  de NI me la princesse Sarsina . (Armoiries sculptées dans ie fronton.)

N° 73. La construction du M inistere de la Guerre a fait disparaitre en cet endroit l’an cien hñ tel d’Aigui11on, dit hñtel d’Agé nois, sur le plan de Turgot. Cet hotel, c{ui appartenait en 1845 au marquis de Chabrillan, avait é té entainé par le boulevard St -Germain . âJme de Balbi y avait logé quelque temps chez sa sour la marquise de Chabrillan, ainsi que son autre sour  IIme de  If esnard. Le â(inistere de la C uerre, dans sa partie  située en facade sur le boulevard St-Germain, occupe égalemenl 1’emplacement de 1’ancien hñtel d’Estrées (1760), qui devint hñtel de N oailles en 17 75. Cet hñ tel s’ouvrait rue de l’Université. A l’est de 1’hñtel de Noailles, s’ouvrant également rue de l’Université, se trouvait l’hñtel Peri-

 

ao ono xz san zs naNS TOU TES LE S RUES D E PARIS.

gord, qui fut hahitd on 1840 par le maréchal Soult, duc  de Dalmatie. Cet hbtel a eté detruit par le boulevard St-Germain.

N ° 1 00. Hñtel  avec  masearon,  au  fond  de  la cour. N° 98. Ho tel de time la marquise de Pimodan.

N° 88. H ñtel du commencement de 1’E mpire. Lamar- tine y habita it en 1848.

N° 65. Petits bas-reliefs décoratifs.

N° 6 1. Inscription ancienne : Rue de l’Université.

E mplacement d’un an cien hñtel d’Auvergne .

N° 82. IN ñtel de Plouville (1753), de La Chitre (1789).

D ubreton (1812).

N° 80. Hñtel de Stainville (1760). Lamartine y habita en 1843.

N°  78. Hñtel  construit  sur  un terrain  adjugé  en 1636 a Harduin ñ(ansart. Hocquart de Cueilly, trésorier de l’artillerie . Hñtel de hIme la comtesse de Laubesp in . (hlascaron et ecusson au-dess us de la r orte.)

N °S   74-76.  Le rriarquis de S enectere  avant  la  Révolu-

tion. Le lk est l’hñtel de HI rrie Pascal is.

N° 72. H6tel de Guise (1728).  Le  président  Chauve- lin (1753). H ñtel de Rouge. Hñtel de Mme de Lurcy.

N• 53.  Rue  de  Villersexel.  S’appelait  antérieu- rement rue de hIailly. Le nom a ctuel a étd donné en sou- venir du  combat  livre  par  le genéral  Bourbaki  (1871). La rue a ete ouverte sur l’emplacerrient de l’hñtel  de Mailly qui avait éte construit en 1725 pour le comte d’Auvergne. ñ(me Atkins logeait en  181G  a  l’hñtel ñlailly.

* N° 5 1. Hñtel construit par Lassurance . Le prési- dent de Maisons (1728), de Soyecourt (1775). Le due de Blacas. Hotel Pozzo di Borgo a› ant 1789. (Tres bel hñtel. Cour intéressante. )

 

YI I N OR ROND I SSE0IE?iT .

N ° 60. Hñtel  d’Avejean (1725),  de Belzunce (1770), de ñlontboissier  (1780).  Autre  entrée 55,  rue  de Verneuil.

N• 43. Hotel de Al. Ie vicomte de Noailles.

fi° 41. Fut habité par Alphonse Daudet qui y m ourut en 1897. Hñtel de II me la Duchesse douairiere de Cler- mont-Tonnerre gut y mourut en 1909.

N° 35. Fut habité par 3Valdeck-Rousseau, a ncien pré- si‹lent du Conseil. Hñtel de 31me X3’aldeck- Rousseau.

N° 33. Hñtel de Cosnac (1730). I\I me de Neshe (1753). Hñtel de ñlontesquiou  (1875).  Propriété  du  marquis  de N icolay. (hlascaron et portes.)

N° 50. Etait habité par le général B ed eau 1orsr}u’il fut arréte le 2 décembre.

N• 25. Emplacement de l’h ñtel, dit de 1’ Université, que cette derniere fit construire d ses frais et  dépens.  Ses armes se trouvaient sur la porte. Cointe de hlontsorea u (166G). Le cluc de Valentinois, prince de ñlonaco . Le rnaré chal Catinat (1699) . Henri d’Aguesseau , conse iller d’Etat. L’emplaceru ent est occupé aujourd’hui par les magasins du Petit- St-Tho mas. Le 27 a également appar- tenu ii l’Université qui possedait une grande partie du Pré-aux-Clercs.

fi° 23. Hñtel de Livry (1728), du  pr ésident  ñlenou (17c 3). ñlontyon y est mort en 1820. (Inscription.)

h’° 2 1. H ñtel de Bragelonne (1G39). ñlarquis de Farges (1759). Hñtel actuel de II. le duc de La Salle de Rochemaure . A cñté se tro uve le square de1’Univer- sité nouvellement ouvert en pro longement de la rue de Beaune.

N° 19. E mplacement de 1’ancien hñtel de ñlortemart (Hi o), de ñlesgrigny (1789) . Le marechal de Bourmont sous Charles X. \ ujo urd’hui Di clot-B otfin.  (Horloge ax•ec haut-relief m oderne.)

 

22 P RO M ENAD ES DANS TOU TES LES RU Es n s raRiS.

N° 34.  E mplacement  de   l’ancien   hñtel   de   Cou- bert (1775).

N° 32. Laprade y a habite de 1865 a 1878 et de nouveau on 1881.

N° 1 7. Hfitel Bochard de Saron (1753), pere du presi- dent Saron .

N° 15. H6te1 du fei•mier general Lan6eois d’I mber- court (1685). Achille de Harlay (1712), d’Aligre (1716),

de ñIaupeou (t 739). Joseph de Beaulial’nais (1812). La ftertts des dens M ondes. Habite par hI. le docteur Landouzy, doyen de la Faculté de m édecine .  (Belles portes et ram Joe d’esca1ier. )

N° 1 3. E mplacement d’une ancienne académie d’equi- tation, puis de l’h‹te1 du présldent Feydeau de Brou (1753). Ambassade de Venise (1772). Au,jourd’hui ser- vices du ñlinistere de la marine. (D epñt des cartes et plans de la ñlarine qui avait été créé en 1720 a Ver- sailles .) Habite par iI. Yann  N ibor, homme de lettres. N° 11. Le président Seguier (1G39). Le president Rougeau (17o0). L’hñtel a éte restauré. Habite par

  1. \Valter Gay, artiste peintre.

* N° 24. Au fond de  la  cour,  tres  be1  hñtel  du XVIH* siecle, construit par Servandoni, remarquable par ses proportions, la grace de ses frises,  la  logerete  de son balcon. H6te1 de âI. de La Monnoye (1700), de Cla- rembourg (1728). Le maréchal de La Ferte-Senectere . Hñtel de Conflans au morrient de la Révolution . Une partie était devenue h6te1 d’Armentieres . Confisqué comine bien  d’emigré.  this  en  Coterie  et  gagné  par un nommé Cussac , auquel une dame de la Baliviere l’acheta. Hfitel Nougarede de F’ayet . Le general mar- quis de Grouchy, senateur , fils atne du marechal, y habita longtemps et i1 y mourut en 1564. Acheté par la

 

vI l e  An ltO N D ISS E11ENT .                               23

ilfe en 1909. Doit étre reinplacé par une  école.  Il serait â souhaiter que la  Ville ne commette pas cet acte de vandalisme, et se contente de démolir la maison banale qui est en facade sur la rue.

N° 22. Fut habité , dit II. Pessard dans son  Diction- naire , par Lacépede .

N ° 20. Sur l’emplacement des jardins de la Reine hlargot dont ie palais  était rue  de  Seine,  et  qui  furent inis en adjudication en 1G23. II. de Vassan, qui en acquit une   r ortion,   revendit  ie  terrain  en  1668  a 1’administra-

tion  de  l’hospice  des  Incurables  qui construisit ie 18 et

le 20. ñI. du Tillet, ancien avocat aux Conseils du roi, acheta Ie 20 en 1820 et 1’hñte1 est toujo urs dans la inéme famille. 11 eut com me locataires le maréclial de Chi- teau-Renault, II. de La P ochefoucauld, archevéque de Bourges, le marquis d’Hautefort, ambassadeur en Hon- grie, ie général de Sénarmont,  le  marquis  de  Plquc, régent de la Banque de France, etc. (Balcon.)

N° 1 8. Fut habite par Chauveau-Lagarde, 1’avocat de hlarie-Antoinette (1805). Ap partient a la  famille  du  comte Lemercier qui fut }aair de France.

N° 9. Emplacement d’un hñtel dessiné par Le Vau pour Tombonneau, président en la Cliambre  des comptes (1639) . Le prince de Deux- Ponts (1753).  Hñtel de 5’i11eroi (1775). C happe, administrateur des lignes télégraphiques, y demeurait en 1810. D étruit par la rue du Pré-aux-Clers.

N° 10. Fut habité par A médée Thierry de 18â2 a 1849. N°  1 1.   Rue   du Pre-aux-Clercs (1844}. S’appela primitivement rue Neuve-de-1’Université. Ponsard habi- tait le 10 en 1856. Au 10 his de  la  rue  du  Pre-aux- Clercs habite II. ie comte R. de Lasteyrie, membre de

1’ Institut.

0â PROâ1£.NADE S DRN S TOU T ES US RUES DB PER IS.

N° 8. L’avocat Georges Lachaud, mort en 1896, y demeurait.

N° 7. E mplacement  d’un  hñ tel  Gu emenée,  qui avait e té hñtel de Bé rulle en 1639.

N° 5. Hñtel de Bullion (1675), de Beaupréau (1775).

Fut habité par le statuaire Guillaume.

N° 3. Restes de l’hfitel Le Coq de Corbeville (1689), d’Arselot {1759).

I\Ille Clairon habita la rue de 1’ Université avec ie margrave en 1777 et  1776  (le  SG  ancien).  Isnard,  en l’an VI I I, était a l’ancien 501 de la rue , pres celle de Beaune . A l’ancien 14 était Talma en 1804. C hateau- briand habita le 25 (ancien) en 1817-1821. An 21 ancien, habita Cambacérñs (1824). I\Michel Chevalier etait  au  73 en 1852.

Rue  de Venneuil.

Ouverte en 16â0 dans le Grand  Pré-a ux-Clercs par  le duc de Verneuil, fils de Henri IV et de la marquise de dl er – neuil. La mere de cette derniere, ñ(me d’Entraigues (nee Marie Touched), avait  été  la  maitresse  de Charles  IX. N° 1. E mplacement de I’hñ tel Chauvelin avant 1789.

En face, au 2, se trou vait l’liñtel de Gamaches, qui devint en 1775 hñtel de Fraignes.

N°• 3 et 5. Restes de 1’hñtel du president de hlor-

beau(i750).

N° 4. Statuettes sur les piliers de la porte  d’entree d’un antiquaire.

N” 13 et 15. Ancienne a cademie d’équitation Dugast 1713}. Academie royale D ugier (1740). H6tel de Bou- ville (1785). I¥lairie du VI Ie arrondissement avant t865. (Porte interessante au 15.)

No 1 7. Dépendances de l’hñtel de de la Ferté-

 

VI I’    AR RO  DI SSE CIENT •                                            2a

S énectere acquis par la Ville en 1909. (Voir 24 rue de l’Université.)

N°  22. Hñtel  de  Lionne (1G61) .  Habité  actuellement r ar N(. C. Lenepveu, membre  de  l’Iristitut,  conipositeur de rn usique.

N° 22. Rue Allent. Ou verte au xv lie sie cle . S’arr ela rue Ste-I\Iarie-St-Germain avant 186 i. N om en l’honne’ar de P. Allent qui fut pair de France, apres avoir été

lieutenant-colonel du génie en 1814 (1773-1537).

N ° 24. Le cabaret situé au rez-de- chaus sée servait de lieu de réunion aux sections royalistes  en  vendémiaire an US.

N° S 1. Hñtel de ñIont clievreuil (t785), gut occupait également Ie 17 et ie 19.  (I\Iascaron  et guirlandes . ) Au 23, ancien hñtel.

N° 29. Vieille maison.

N° 30. H ñtel de la Guistade (1750).

N° 33. Restes de 1’h ñtel d’Aigui11on, ministre (1750) . Cely d ‘Astorg (1785). En face était le quartier des ñIous- quetaires gris.

N° 47. Hñtel de St-Thierry ou St- Diffry (1713), de Montgeron (1715) . Hubert de Ferrieres (173G). De Hon- tesquiou (1775). Etait habite en 190t par ii . Godefroy Cavaignac, ancien ministre .

N° 58. Hñtel de Bercheny {1760) . Le colonel de hus- sards Bercheny er hussards] (1715). I ntendance mili-

taire . Pougens y liabitait en 1811.

N° 53. D épendait de I’hñtel d’A•/ejan, de  Belzun ce (1770). (Lucarne a poulie.)

N ° 55. Ho tel d’Av ejan (1750), de 3Iontboissier (1789) . S’ctend  jusqu’au  G0,  r ue  de  1’University .  H ñtel   de hiine Bartholoni.

N ° 60. Habité par II. G harles i\Iaurras, horn me de lettres.

 

26 PROMENA D ES DANS TOU TE SLES RUES DE PAR IS•

Rue de Poitiers (1680).

Ou verte sur les terrains d’un sieur Potter. R ue de Poitiers en 1G93 par corruption .  Avant la construction de la gare d’Orleans, la rue se prolongeait jusqu’au quai d’Orsay.

N° 1 1. Hñtel de Belzunce (55, rue de 5*erneui1). N° 7. Hotel de I\1. Ie vicomte L. de La Ferriers.

N° IN. 11ñtel P ou1r • y. Faisait r artie de 1’hñte1 Dan- geau {67, rue de Lille). Fut le siege de l’Académie de

médecine de 1820 i 1846. A cette epoque le coinité Thiers, Falloux, D uvergier de Hauranne y tenait ses seances. Fut habité par ie comte de La Béraudiere, col- lectionncur eclaire.

N° 1 0. Emplacement de  l’h6tel  Yalentinois  (67,  rue de Lille}.

 

Rue  de  Title (1640).

nue de Bourbon de 16â0 a 1792. Rue de Lille de 1792 a 1814 en souvenir du siége de cette ville . Rue de Bourbon de 1514 i 1830, et rue  de  Lille  de  nouveau  der uis 1830.

N° 1. Construit en 1660 par Pidoux. E curies de la

comtesse d’Artois (Plane-Therese de Savoie). Gomte ileal, procureur de la Commune (1S12). Division mili- taire en 1850.

N° 2. E mplacement  de l’hfitel  de Tessc. Gaisse  des D é}añts ct Gonsignation s avant son transfert au 56 de la rue. E cole spéciale des langues orientales vivantes, fondée par Louis XIV et i‘éorganisée en t79o. Le l›âti- ment a été reconstruit i1 y a quelques annees. Dans la

 

VI I N A P RONP ISSEâI ENT.

r, Statue de Silvestre de Sacy, muvre du statuaire Rochet (1878). (Voir l’escalier, la bibliotheque si inté- ressante, etc.)

N° 3. Restes de l’hñtel de Crequi (1720), de II ont- morency (t 775), général de Muy (1812).

N° 4. Siege social du Syndicat forestier  de  France. N° 9. Ancien hñtel. Ancelot y est mort (1854).

N° 14. Cadran solaire avec inscription en latin (Dum

}ietis, illa fugit).

N° 13. A ncienne niche ainsi rJu’au 18 en face.

N° D6. E ntrée de la char elle Ste-Anne fondee par Anne d’Autriche, chapelle qui etait celle des Tlieatins (15, quai I’o1taire). Salle de spectacle pendant la Révo- lution. Cafe des hIuses. Démolie  sous la  Restauration. La porte est surmontée d’un ange. Ce fut plus tard une hñtellerie. (Cour intéressante.)

N ° 19.    Jadis  s’y  élevait   une   chapelle   succursale de

St-Sulpice on Ayde de St-Sulpice, d’aprés les pians du gp{¿e siecle. Hñtel du due de Brancas Lauraguais, protec-

teur de Sophie  Arnould  (1767).  Sequestré  ct  vendu  par la Convention au libraire Wurtz.  Charles  Floquet  y mourut en 1896.

Habite par II.  André  Hallays, le  brillant  ecrivain  et le vaillant défenseur des trésors  artistiques  de Paris  et de la France contre les actes de vandalisme.

N° 2 1.  IN abite  r••   .  Leo}aold  Delisle,  membre  de 1’ Institut.

N °  30.   hlascarons .                                 •

N ° 84. Hñtel du xvi jje siecle . Carl Vernet y eut son atelier (1808). (Porte scul r tee .)

N ° 36. Edifié par les religieux Theatins .

N° 48. Eglise 1 aptiste (1872). Service évangélique anglers.

 

28       PRO âI ENA DES DANS TO U TOSLES RH ES DE P.OR I S.

N*  39.  Vieille  maison.  Enseigne  curieuse  «  Au   bon Vin », peinte par F. Régamey.

N° 41. Maison des Dames des Postes et Télégraphes (1905). Restaurant de clames seules.

N° 52. E mplacement de l’ancien hñtel de Robert de Cotte (1, quai d’O rsay). Roger  Fonfrede  demeurait ici en 1793. M érim ée en l8ii2.

N° 56. E r lacement de  l’hñtel  construit  par  Bruant pour ie maréchal de Belle-Isle  (1721),  de  Choiseul- Praslin  (1784).  N ñtel  Demidoff  sous  le  Consulat. Caisse

des D epñts ct Consignations, fondée en 1720 et installed ici  en  1858.  Briilée   par  la  Com mune  ct reconstruite.

N° 55. Ancien hñtel suréleve de M me la comtesse d’Argy. II ñtel de II. le comte Bruneel.

* N° 6’7. H ñtel construit en  1706  par  l’architecte Prédot pour ie président D uret. Marquis de Dangeau (1728). Sa petite-fille, veuve d’un Rohan, Ie vendit au comte d’Onzembray  (1775).  Comte  de  Nansouty  sous I’E mpire. C’est  aujourd’hui  l’hñtel  de  Nt.  Ie   marquis de P omereu.  A  cet  hñtel  a  été  annexé  I’h ñtel  du prince de i\Ionaco-VaIentinois. Cet hñtel 3’aIentinois s’étendait entre l’hñteI Dangeau et la rue de Poitiers.  II avait été antérieurement 1’hñteI du maréchal de ñ(aille- bois, petit-fils dc Colbert (1739), hñtel 3*aIentinois (177o) ct fut plus tard h6teI I f illeneuve-Bargemont. La égale- ment avait habité ñlandat, commandant la Garde natio- nale, assassin e Ie 10 aout 1 792, au matin, 1orsqu’il se disposait a défendre les T uileries.

N° 69. Nñtel de M ouehy (1728), de Carvoisin (1755).

Hñtel de M . le duc de Rarécourt de Pimodan.

N° 7 1. Hotel de Stonville, de Roua ult (1775), de Puy- scg’ur (1788). N(arquis de Condorcet (1792), de  Bethune. LI ñtel de M me la marquise de Couronnel.

 

V11* A RR O ND ISSE FI BNT ,                                           29

N° 75. Bas-relief representant une armure (1895).

N° 77. Faisait partie de l’hñtel Lannion. Famille Chevalier. H ñtel de i\(me la marquise d’Andigné. D émoli en 1909 et reconstruit com me inaison de rapport.

N° 79. II ñtel de Lannion (t7 58). Marquis de Bissy (1788). i\(me Atkins, nee Charlotte \4’alpole, ancienne actrice de Drury-Lane, r}ui joua un rñle ti’es  important dans  le  mystere   du  Tem r le,  dépensa  plus  de  trois mil-

lions  pour  sauver  Ie  Dau r hin,  et  visita  Marie-Antoi-

nette â la Conciergerie, logea rue de Bourbon, au Sti (ancien), puis en 1824  cliez  le baron  Daru  (GS  ancien),  et au 79 actuel out elle mourut en 1836 au premier étage. Llfitel de M. Ie comte de II urard.

* N° 64. Hfitel construit en l7Sti par Rousseau pour le prince de Salm-Ilyrburg qui habitats antérieurement rue d’Enfer. Ce prince de Salm-Kyrburg, qui avait épousé une Hohenzollern, fut victime de ses illusions révolu- tionnaires. Rousseau ra cheta I’liñ tel en 1787 et Ie prince n’en était plus que locataire . Lafayette trans forma 1’hñtel en club reformiste. Otis en loterie, au 9 thermidor, et gagne par Lieutlirand, ancien gar9on perruquier qui entretenait ñ(lle Lange sur le pied de t0 000 livres par jour payables d’avance.  Ce  Lieuthrand,  dit Ie marquis de Bouregard, enrichi dans les fournitures de l’arm ée et gut avait achete Bagatelle, fut arréte, condamné comme faussaire et disparut. ñlme de Stall (1799) ct Benjamin Constant y tinrent pendant ie Directoire les séances du Gercle constitutionnel. Palais de la Légion d’honneur (1804). Les grands chanceliers qui s’y  succéderent furent : Lacepede, jusqu’en 1814, l’abbé de Pradt, pei- dant la premiere Restauration, Lacepede de nouveau pendant les Cent Jours ; puis  depuis 1815 : le  vicomte de Bruges, les marechaux Macdonald, Mortier, Gérard,

 

30       P R O FIE NA DES  DDNS  TO IIT ES  US         RUES D E PAR IS.

Oudinot , Gérard encore jusqu’en t848 , Ie genéral Subervie, les marechaux M olitor, Exelmans , d’ Ornano, Ie genéral Lebrun, due cle Plaisance, Ie maréchal Pélis- sier, due de Malakoff, 1’amira1 Hamelin, et Ie genéral cointe de Flahault, ancien ambassadeur â Londres en 1860, pere du due de Al orny. 11 y mourut en 1870. Pendant la G ommune, Eudes, qui s’etait improvisé gén éral, y avait etabli son Otat-major. Brulé par la Commune (1871) et reconstruit aux frais cles 1egionnaires  en 1878.  Depuis  la guerre, les grands chanceliers furent les genéraux

Jf inoy, Faidlierbe, Février, Davout due d’Auerstaedt, Florentin.

N ° 70. Restes de l’hñtel du P oure (1706). Le  mare-  clial Ney y habita en 1807. Le duc de N oailles, pair de France (t8 46) . Cet hñtel, dont la facade ctait ornée d’un péristylo a six colonnes , a  éte  détruit  en  grande  partie par la rue de Sol férino .

N° 93. Hñtel meublé de coré de bustes ct de statues . N° 7R. E mplacement de I’hñte1 du marquis de Sais-

seval (1788), qui s’étendait jusqu’au quai.

N ° 76.  H ñtel  ancien  avec  guirlandes .  Hñtel   de ñ1me Drake del Castillo, décédé e en 1909.

* N° ’78. Construit par G. Boffrand pour  lui-méme. Hñtel Colbert de Torcy (1″7 Hi). Duc de Yilleroy  (1780). Le prince Eugene  de  Beauharnais  (1803) ,  vice-roi  d’Itali e qui y dépensa 1 500 000 francs pour la décora- tion. II l’habita peu, étant en I tame, ct Napoléon se  fâcha de la dépens e. Yendu 250 000 francs au roi de Prusse (1815). Ambassade d’A11emagne aujourd’hui.  On y  voit de jolis spécimens du style empire,  la  chambre  a  cou- cher de la reine Hortense, la salle de l›ains du prince Eugene, la porte des Quatre Saisons, etc.

N° 9 7. Habité par M. P. Tourgueneff, sculpteur.

 

Vi t^ AR RO ID ISSE ME 2iT.                            31

1 On. Hñtel de ii. de Royer.

N° 80. Hñtel de Seignelay (1728) ; d’Ancézune ; de B6thune Charost ; maréchal  de  Lauriston (1842).  Hñtel de II. le comte de N icolay.

N 84-82 . E mplacement de 1’hñtel du due du Elaine (1728) et de son fits le prince de Dorn bes. Hñtel de Croy d’Havré (1778). Ministere de  la  Guerre  sous  ie  premier E mpire. Cet h6tel, qui ai-ait une terrasse d’ou  on  a› ait une vue magnifique, fut reinplacé par l’ancienne amlias- sade  d’E spagne  (25,  quai  d’Orsay)  et  par  l’liñtel  de  la

‹iomtesse  Siméon,   re   1•lacé  lui-méme  il  y  a   quelques

années par une maison de rapport.

N° 86. I\I me Grand, épouse de Talle) rand, y  mourut  en t836. E lle portait le nom de princesse de Eéné ‘ent. Cercle d’es crime, dit cle Bou• fiogne.

N° IN 1. Hñtel de HI. Ie comte de Levis-11irepoix ,

édifié sur 1’emp1acement d’un hñtel acheté en 1’i79 a Francois de la Guibourgere, par Turgot, qui y mourut. Vendu au marquis d’Autic1iamp (1751). G onfisqué a la Révolution. Le marquis d Harcourt,  pair  de  France (1827).

N ° 1 23. E mplacement de l’h6tel de Pierre de Salles. Ses creanciers  vendent  l’hñteI   en   1782.   L’usufruit avait été vendu par âI. de Salles a ñf me de Brancas de Forcalquier. Les  acquereurs  en  1782   étaient   Langlois de Regé, âI me de Boisgelin, etc. Hñtel dit de  Forcal-  quier. ñlme de Forcalquier y mourut en  1814  st  ie vicomte de Narbonne-Lara  achéte  en IS16.  A  sa  mort, en 1825, i1 laissa 1’hñtel a sa sour la princesse de Bauf- fremont. L’hñ tel Forcalquier fut habité en i 799 par La Fayette et Ie maréchal de ñ(uy. C’est i I’hñte1  Forcal- quier que se  tenait  la  coterie  du  Salon  3’ert  qui  inspira le fée/i ant de Gres set . La maison moderne qui a été

 

32 P RO âI ENAD ES DANs To uTa S LEs n uEs nE FAR IS.

construite sur 1’emp1acement possede le Consulat d’Alle- magne.

Thibaudeau  habita la rue, ainsi que la princesse Char-

lotte de Rohan, veuve du due tl’E nghien (ie 51 en  1820).

 

 

BouJevard St-GerznaTn (1855-186d).

(Partie comprise entre le quai d’O rsay et la rue des  Sts-Peres .)

A absorbé une partie d’un chté de la rue St-Dominique, une partie de la rue de Lille, toute la rue ‘faranne, plu- sieurs maisoiis de la rue Gozlin, la rue des  N oyers, la  rue des Lavandieres-St-Jacques, la rue d’E rfurth, la rue Childebert, etc.

N°’  284 et  282.  Cercle  Agricole  sur  l’emplacement de 1’ancien hñtel Bentheim (1775) qui  ouvrait  sur  la  rue de Lille et fut divise en trois hñtels. Le premier du  cñté ouest fut 1’1iñte1 de la princesse d’E ssling, 1oue a la maré- chale de Lobau ; le second appartenait au mar quis de Vogiio et ie troisi e me fut ambassade de Parme.

280.  Emplacement d’un ancien  hñtel construit par

ñlolet pour le marquis d’H umieres, fils du maréchal (172G). Hñtel de âJ ont morency (1788). Confisqué ct vendu par les domaines a I\‘1. Adryane. Habité par ie conven- tionnel Germain . Apanage du inaréchal Mortier,  due  de Tre ‘ise (1812), qui fut tué en 1535 par la machine infer- nale de  Fiesclii. ñ’I me  du  Gayla,  avec  l’argent  donné par Louis XVI I I la veille  de  sa  mort,  acheta  1’hñte1 500 000 fi-ancs au maréchal h’Iortier, mais elle n’y habita pas et le vendit en 1530 au duc de Mortemart, pair de France,  qui  fut  pendant trois  jours  président  du  Con- seil   des   ministres   en  vertu  de  la  deFniere  ordonnance

 

V11’   A R It OND I SSM âf E NT.                                           33

Charles  X,  ambassadeur  en  Rus sic  et sénateur en

*. Comtesse de  Croix { i 879). Lors du  per cement  du o ulevarcl St-Germain l’liotel d’I4umidres fut fortement atteint et pourvu If ’une nou clle faca cle due â l’arrhite ‹:te Parent. Demoli en 190a . E n face , ouvrant égaleinent rue de Lille , se trouvait le petit !iñtcl d’H umieres oit mourut, en 1603, Mllc Hi r olyte Leris Delatude, dite Clairon.

N° R J6. I4 ñtel clo h’I. le marquis de hlontboissier-

Canillac.

N* 248. IIalaité par II me I°auline Viar‹1ot, so ur de la Malibran .

N° 23.1. La partie du ministere de  la  Guerre  qui s’etend sur le boul Ovard St-Germain a e té trans foi’m on lors du percem ent du boulevard. C’est 1’arc)iitectc Bou- chet qui a ete charge dc la construction de ces  nouveaux bati ments.

N° fl48. Petit hñtcl appartcnant en 1740 â la duchesse de Lcsdiguicros.  Le  marc chal  due  dc Duras, son frere,

en hérita. Acr{uis  r • r  le  duc  de  R éthune-Sully  (174’i). Les   her itiers   du  due  de  R el liunc-Sully ,  la  marquise ale

Gucbriant  ct  la  comtcs sc  de  L’Aubes} inc  vendireiit l’hfitcl en 17G3 a la comtessc de Cofi tlogon . Pendant  toute la fin de xviiL siéclc ce fut unc  petite  maison.  Eien d’emigré. Joint sous  l’E nipire  a  1’hñtel  voi sin.  11  servit dc pied-‹a-terre au cardinal Cambaceres , fret e ale l’archi- clian celier . La facade sur  le boulevard  a  été  refaite  ct  il a  e te  surelev é.  Services   du  ministers  dcs   Travaux  publi cs.

  • ‘ N° 24£i. E mplacement d’un ancien hñtel appartenant aux familles de Villetaneuse et dc P oussereau . L’liñtel actuel fut co in in en ce en 172?*par Isa ssurance ct acheve en 1. 743 } ar  Leroux  r our  le  marechal  de  P ocJ  uelaure. Scs fillcs, les princesses de I  eon ct  de Pons, le vendirent au   président   I\tol c   (1740),  gendre  de  Samuel Bernard.

vu* in coun

 

Son fils, ñ(olé de C ham plitreux, l’habita jusqu’â la Ter- reur. Séquestre. Asile pour les  teigneux  et  les  galeux. Le Consulat le rend â la famille NJ olé qui Ie cede en 1808 a C ambaceres . La duchesse douairiere d’Orléans s’y eta- blit en 161G. Propriété d’E tat en vertu d’une loi d’échange (1825). Conseil d’E tat (1832 ñ 1660). Hñtel du ministre des Travaux publics. (Grand salon, petit boudoir, etc.)

N°  fl44.  Construit  par  de  Cotte  pour ie  président D uret. D ur: du Lude . Bosnier, receveur général des Etats du Languedoc. II ie laissa i son fils, Bosnier de la ñloisson, collectionneur fanieux. Famille de Grimber- glien (1758 â 1787). Prince de Conti, l’ami de Beaumar- chais (1767) . Eien national. Bureaux de l’Agriculture sous Ie Dire ctoire et Ie Consulat. Donne au mare chal Itellermann, qui y mourut en 1520. Ses liéritiers ven- dirent l’hñtel an comte de Narcilla c. E xproprié et démoli en 1861. Bureaux du ministére des Travaux publics.

N° 2 1 7. Fut 1’hñtel du docteur Charcot. La Banque algerienne.

La i•ue St-Dominic}ue, avant Ie percement du boule- vard St-Germain, se prolongeait jusqu’a la rue des Sts-Peres. A cñté de l’hfitel Mont morency (1  actuel  de la rue St-Dominique)  se trouvaient  plusieurs  hotels qui  o ccupaient  l’emplacement   compris   entre  le  219  et le

215 his actuels du l›ouIevard. On rencontrait d’abord 1’hñte1 llupelmonde, qui fut plus  tard 1’hfitel  d’Uzes. Puis venait l’hñtel  Chatillon,  qui  fut hfitel  Chiteauneuf en 1714, hñtel de la  princesse de  Ne ufchatel, du  mar- quis de Bétliune et du comte de Châtillon. A c8té  de l’hfitel Chatillon  était  l’hfitel  La   Trémollle, qui,  sous l’E m}aire, fut occupe par les bureaux du Génie militaire . Cet hfi tel se trouvait en face de l’hñtel I\Jolé (24G actuel). N° 240. E mplacerrient de l’hñtel du fermier général

 

VI I N  OR ROND ISSE âI ENT.                                             3a

Boulogne (Voir 46, rue du Bac). La statue de Cliappe, ui se tro uve en face, a éte  inauguree  en 1893 ; elle  est

l’muvre du sealpteur C. Dame.

236. \*ieille maison.

N° R34. Lea fut assassinee en  1889 la iTi ere  Gironde par le caporal Géomay.

203. Boulevard Raspail (r artie  comprise  jus- qu’a la rue de Sévres). Ce n’est qu’en 1907 r{ue la partie

situee entre les rues de Warenne et de Grenelle a éte ouverte. No us verrons, au sujet  de  la rue  de  Warenne, ce que ce boulevard a fait  disparaitre. Nom  en  mémoire de Ras} ail, chimiste et horn me politique (1794-1878).

N ° TO1. Rue de Luynes (1901) . A été percée sur l’emp la cement de l’an cien hñ te1 de Luynes. Au 5 est le square de Luynes. L’hñtel de Chevre use  (16o0) avait été Cati sur Ie terrain dit de l’E corcherie , par Le ñluet, pour âlarie de Rohan -ñlontbazon . Albert de  Luynes, son fi1s aine, habita l’liñ tel, ayant com me secrétaire Jean  Racine .  En  1793,  l’h ñtel  appartenait  au  duc de

Luynes, colonel général de dragons. 11 n’émigra pas. Gréche  pour  enfants sous le  Directoire . L’éveque Gré-

goire sous lc Consulat. Cet liñtel, entamé par Ie Jaoule- varrl St-Germain, a ete malheureusement complétement dé truit. Les peintures sur piepre du grand escalier , exe- cutées par Brunetti, apres avoir éte dépo sees longtemps dans les sous-so1s du musée Galliera, ont été remontees dans  le  nous•eau   batiinent  du   niusée   Carnavalet par

  1. l’architecte Foucault, qui a  su  mener  a  bien  cette deli cate operation . Prest{ue en face de l’liñtel de Luynes , sur l’ancienne rue St-Dotriinir}ue, habita Amé dée Thierry de 183i a 1842. C’est la c{ue fut composé, en 1839, le Talileau de 1’E mp ire roma in .

230. Rue St-Thomaa-d’Aquin. Formce a la fin

 

36   mo iixxnozs news zonTzS cEs nuEs nz re

du  xvi i°‘ siecle.  S’appelait  passage des lac      ’          ant 1 Revolution.   Cette  rue   conduit   a la  place/// s d’Aquin    (1683),    qui   s’ap} ela    place   de     bin I>’eglise St-Thomas-d’Aquin, ancienne cglise

ciat  des J acobins, fut commencée en 1G82 sur les      e

de Pierre Bullet. I ’archevéque d’A1bi ct Anne 8e          a If ontbazon, duchesse de Luynes, en poseren

miere pierre. E lle fut achevee en 1740. L° I•la f chmur a eté peint par Lemoine. L’eglise conta n séptiltures du maréchal de Navailles et du pére

$ois Romain, qui construisit ie pont Royal. Les Jaq ou Dominicaius reformés e taient arrivés â Paris en et s’établirent ici en 1632 :  les batiments  con furent construits de 1682 ii 1740. Pendant la Révo

l’église,  dont  le  portail avait éte  rebati en 1787,          i le temple de la Paix. Rendue au culte, elle fut v

en 1804 par Pie VI I. Le Comit c d’artillerie (1, p St-Thomas-d’Aquin) occupe les anciens batiments Noviciat des J acobins. Les Jacoffins de la Révoluti

expulse s  de  la  rue   St-Honoré,   y  trans férerent  leu »      1 s eances que Fouché ferma. La aussi se trouvait le Nhisée

d’artillerie de 1755 jusqu’a son installation aux Inva1id•ep. Ce musée fut }aille en 1815 par les Alliés et en 1830. In  3 de la place St-Thomas-d’Aquin est la clv apelle des catécliismes de St-Thomas-d’Aquin.

208. Enseigne peinte et  tloree  d’un  ancien orfevre qui habitait la.

206. Porte sculptée.

196. Vieille maison (A la LI ame Blanche).

199. Du 199 actuel au 187 incl us, en facade sur 1’ancienne rue St-Dominique , s’é tendaient les hñtels d’Havrincourt, de 3Iortemart ct d’Asfeld. L’h6tel d’Ha- vrincourt, qui etait a 1’est de 1’hñte1 de Luynes, avait ef e

 

VI I N   Alt RON D I SSE II ENT.                                             37

nstruit en 1757 ; l’hotel  ñlortemart,  qui venait ensuite, ait de la meme  epoque.  Aprcs  venait I’h ñtel d’Asfeld,  ui datait de 1728 et gut fut habité par ñ’Il1e de Les- pinasse. Ces trois anciens hñtels ont eté détruits par Ie boulevard St- Gerinain, ainsi que 1’ hñ tel ñJatignon, qui s’élevait sur l’emplacement du 185 actuel du boulevard. Cet  hñtel  I\Jatignon    I / l oT  )  etait  devenu  hñtel  d’Onzem – foray en 1812. Avant d’arriver a la rue des Sts-Péres, c’est-ii-dire   vers  le  17. 7,   se  trouvait  1’hñtel  La Force,

dont nous reparlerons rue cles Sts-Peres.

N° 1. 9.1. Bas-reliefs modernes.

 

Rue St-Guiiiaume.

La partie .situee au nord du laoulevard St-GePtnain s’ap- pelait rue de  la  r›utte en  1502, puis  rue St-Guillaume, a cause d’une enseigne. Cette partie a été diininuee, en 180o, de ce qui  est  devenu  la  rue  Perronel. La partie au sud du boulevard s’appelait rue clu Plessis, puis rue des llosiers. D. Cassini demeurait a l’ancien 5, en 1502. N° 14. E mplacement de 1’hñte1 de ñlontataire a la fin  du xvH° siecle. Hñtel de ñlortemart (1713 a 1792). Comte de Guéli riant . Vendu en 1882 par le cointe de

Ouébriant a HI. Dauchez . (Belles i» rtes. Escalier. )

N° 1. 1. I4 ñtel de II. A. Rellaigue. Ancien hñtel de

Pie  l  recount  au  xviiie Si   ef le.

N° 1. 6. I-I ñtel du présideut Denis Talon (1710),  cle Créqui (1828), de  Bethune  (1776).  Renan  y  habita  en 1877. Fut habité par le prince Charles I I I de  Monaco. Proprié té du prince Urak.

23. Restes de 1’hñtel d’E aubonne. Acr|uis par1’E cole des  Sciences politiques en 1587, et englobe dans 1’ E cole.

* N° 27.    L’E cole libre  des Sciences   politiques,  inau-

 

38       P RO31E NA D ES DANS TO U TE SLES HU ES D E PAR IS .

gurde en 1871 rue Taranne, exproprice en 1877, aprés avoir été 15, rue des Sts-Péres, vint s’insta1ler ici en 1882. Le terrain provenait d’une maison en fa9acle rue des Sts-Peres, terrain apporté com me dot en 1587 par Claude Lescudier d J ean de files men, procureur en la Cour du Parlement. II fut revendu en 1G43 ii Jean du Cornet, conseiller  du   roi,   qui   le  vend   en  16fi1   a hf. de ñlatignon. Gabriel de Rochechouart, due de ñfortemart, pere de Mme de Montespan, de la  marquise de Thiange, du due de \*ivonne et de l’abbesse de Fonte- vrault, est acquéreur en 1663, et fait construire un magnifique  hñtel  qui  fut releve r lus tard par hlarot . Le

duc de II ortemart, gouverneur  de  Paris,  meurt  dans son

hñtel en IC75. Par suite d ‘une saisie, H(. de Ilagareu , conseiller du roi, achéte I’hñtel en 1683, et 1’hñte1 Morte- mart resta dans la famille Ragareu  jusqu’a  la Révolution. La marquise de  Magny ,  fille  de  Ragareu,  transforma l’hñ tel en  ar partements  it loyers,  et  c’est  ainsi  qu’il  fut

habité  par  les  ñ( ontesson,  Ie  vicomte  de  Pont,  Ie duc

de La Vauguyon, 1’abbe de  Langlade,  etc.  La  marquise de ñIoustiers, issue de la famille  Ragareu,  vend  en  178b au marquis de Lambert, dont les trois filles vendent  en 1805 a la vicomtesse de Pracomtal qui revend elle- m éme en 1905 au  cardinal  de  Lattier  de  Bayane  et  a  sa  niece II me de Rochefort d’Ailly,  qui  y  mourut  en 1868.  E lle en fit don par testament â ñI. William O’It errins. Le directeur de  I’ecole,  II. A.  Leroy-B eaulieu,  membre  de 1’ Institut, habite le second e tage , qui  fut  occupe trente ans par Ie chimiste V\’urtz. (Voir la  facade  sur ie  jardin de  I’ancien  liñ tcl  3Iortemart  trans form e, 1’escalier,  etc.

— II E. Cleray a ccrit une  interessante étude sur  I’hñte1 do l’E cole libre des sciences  po1itir{ues,  etude  qui  nous a servi pour no tre notice.)

 

V I I’ AR RO ND ISSE)IENT .                                             t9

°z 28. Hñtel de ñ1. d’Aguesseau, députe aux Etats néraux puis   ambassadeur   (1780).   C’était   le  petit-fits u chancelier. H ñtel de if me F. Gosset.

N° 30. H ñtel de M. ie marquis de La Bretesche.  (Ancien hñtel.)

N ° S2. Ancien h ñtel de Eeaumont.

N° 34.   Hñtel de AI me la marcJuise de  Courtarvel. N° 31. Hotel d’Allemans. be Gorrespoiii:ter nt.

Rue   de Gren elle. (Depuis la rue des  Sts -P éres.) Cette voie s’appela, de 14 i0 a 1C9G, chemin de Gar-

nelle, chemin aux Va ches ct gran cl chemin cfc Grenelle . Benjamin Constant habita en 1’an VI11 1’anci en 3G2. Guizot était au 116 en 1833.

N° 9. L’etucle de II . Toflu rempla ce celle de II. Denis de Villiéres en i 792.

N° 11. Restes de l’hñtel de Pierre de Bea uvais, conseiller du roi (1’1iñte1 a ete de moli par le proton- gement de  la  rue  des   Sts-Peres) .   Cet   h ñte1   fut habité par la mai quise d’Antin,  née  Zainet.  La  descen- dit ie Doge de 5’enise 1orsqu’i1 vint fair e ses soumis- sions en 1686. En 1G87, ce hit ie cou vent des Petites Cordeliéres,     religieuses    de    Ste-Claire .     Le  marquis

de  Créqui en  etait  }aroprietaire  en   1771.   but   mairie (}q  Je   arrondi ssem ent  ju squ’en  1065.  C’est  dans cette

mairie r}ue, ie 2 décembre 18ñ1, l’As sembl ée  ratio- nale tint  sa  derniere  seance   reguliere   et   vota   la déch dance du Pr t si dcnt de la Repub lique , sur la propo- sition de Berryer. Cette  séaii ce  fut  interrompue  par des agents et un d éta chement de chasseurs de 3*in- cennes. L’hñ tel Beauvais s’ctendait principalement sur l’emr lacement  du  7,  le sol  de la rue  des  Sts-Peres, le

 

*i0 P ftO âI E NADE S DAN S TOU2’ES LES R UES D E P

n° 9,  ct  ie n° II   de la  rue. 11  fut divisé en            eu      o en 17. 71. Au 11, est aujourd ‘hui la Bibliothé                 ar tier.  Au-dessus  de  la  porte,  armes  des Borg   es          evai faire  partie  de  l’hñtel   qui  s’ouvre,   7, rue  de                                                                                                         hais

h'” 16- 18. Emplacement d’une maison dé 1902, qui avait ar partenu au neveu de La Font liabitee par des Beauliarnais . H ñtel meublé

La Fontaine qui a ete rem place derniérement garage dit du Bori ma Fontaine et une maison de ra

N°  20.    Petit  liñtel  de  Beau vais (1G87).  (5lascar     . ” N ° 1. 5. B.ati par R rongniart sur Ie sol de l’hñ tel

E eauvais . 14 6 tel de Berulle (17G5), de P uyb (1789). La porte d’entrée est situee dans un hémi

h’° R4. Fenctres d’entreso1.

ñ’° 26.  Ancien  hñ tel .  Hotel  de  Nl.  E.  Boulangc. N ° 25. H ñtel de II erissey (1747). Louis -H ercul

Cosse Brissa c en était 1ocataire en 1763. Le mar d’Estourrnel acquc reur en 17G 7. Sa veuve, Louise Lamoignon, en reste p•’ 1»ri étaire. 3’enr1u en 1803

  1. Courajod. Ses liéritiers le ventlent en 1S34 i 1’abbé

Cailleux, r}ui y installa une chapelle ct y habita jusqu’a ea mort. Son héritier, l’ablae Busson, le vend en 1861 au comte d’Abovill e, ancien }aair de France.

N ° •7. E lTlP • ceinent de  l’hfitel  Béthune  avant  1789, c|ui s’etendait jusc{u’au coin de la rue de la C haise. Fut

habité }aar la princesse de Courthenay.

N° 29. Al me de Courtavenne (1789). (E mplacement de l’liñtel ale R éthune. ) Hñtel de time la marquise de Cau- laincourt.

N ° 36. A la Petite Chaise. Date de 1G81. Grille curieuse . ñ’° HS. Petits bas -reliefs.

N° 43. Porte surmontée de bal us tres.

N ° 44. E cole St-Guillaume, fondce par Guillaume

 

Vl l e  k R It OF D I S SE11E NT.

ouquet de Latour , cui•é de St-Thomas -d’A«{uin.  (Buste u fondate ur. ) ,

Le prolongement du boulevard Ras pail a fait dispa- i•aitre dans la rue de Grenelle ie 45, qui  fut  habitc }aar le peintre \’ien, ie 49, ou se trouvait un bas-relief allégorique ct qui fut habité  par ñ(aret, duc de Rassano, ct r ar IJ me Smith, etc.

*—N°* 57 ct 59. Fontaine des (juatre- Sai sons, con-

struite de i 730 a 1 ’i37 par Bouchardon et inaugurée par ’l’urgot, prevñt des marchands , en 1749. Gette Jaelle fon- taine s’el eve sur des terrains  gracieusement  donnés  par les Recollettes . Alfrecl dc i\Ius set  a habitc  le 59, de 1824 â 1540. C’est lâ qu’il  a  ccrit  la  plus  grande  }iartie  de ses muvres et que G. Sand est venu le cherche r  pour  l’emm ener  en  I talie .  Les  jardins des  Recollettes  (rue du Bac) corres pondaient avec  l’habitation  de  Plusset. Paul Janet habita egalement ie 59, et c’est Ha  r[u’curent lien, sous la Restauration, les cours celebres de l’abb é Gauthier. En face se trouvait , en 1791 et 1793, l’ambas- sade de I°arine dont le titulaire etait le bailli ale )’irieu.

Is’° 68. l*a9ade décorée de guirlandes.

N° 67. E mplacement de l’Ii ñtel Derrick, qui devint hñtel de Castellane.

N•  84.    I-I ñtel  de  la  Sociéte  Rationale   d’IN orticulture

( S oci étc  botanique   de   Paris ,   So cieté  protectri ce des

Animau x), sur l’enil lacement d’un ancien hñ tel de Lisle- ñlansart disparu.

  • N• ‘r Hfitel du prc sident Talon, qui servit aux ambassadeurs de Philippe V et an duc d’Albe qui  y mourut en 1’i 71. Dépend de 1’ambassade d’Italie .
  • N° L’entree qui s’ouvre ici conduit au bel hñtel construit en 1773, dit  rnaison  Galliffet.  Cet  hñ tel  eut Ice Grand com me architecte et possede un pcristyle

 

i2 PRO II ENAD ES DAY’S TOU TES LE S R UES D E can i s.

découvert orné de colonnes ioniques . Il n’etait pas ter- mind en 1 794 lorsqu’il passa aux Affaires étrangires , et fut habité  par les  délégués  a  la  Convention  D uchot, II rot, Colchen. Sous I’Empire ce fut le minist ere des Relations ext erieures et il fut habité par  les  ministres Ch. D elacroix, Regnard, ie duc de Cadore, le due de Bassano, Ie due de licence, le due de Richelieu, par le comte de J an court, le baron Pasquier. L’hñ tel faisait face a la rue du Bac, dont il est separe maintenant  par  des maisons ale rapport. Il abrita les familles d’I me court ct de Courval . 1\(. d’Arlincourt, qui eut a son  époque une extraordinaire re}nutation de romancier, y mourut. Depuis 1S9fi I’hñtel est devenu ambassade d’Italie. Le comte I ornielli, am1 assadeur d’I talie, y est mort en 1908. En 190!1 1’Italie acheta l’hñtel, ainsi qu’une maison qui s’ouvre 50, rue de Warenne, et c’est de ce cñte que sera etablie, sans doute, l’entree de l ‘ambassade.

N° 86. Ancien hñtel. (âf ascaron .)

N° 86. Hotel  de  N oaillac.  Fut  habité  par  Chaptal sous I’ E m}nire, Ie baron de Laage et par II ichel Cheva- lier (1851). Appartient it if. le vicomte Cornudet.

* N ° ’75. Le cardinal d’Estrées au xvn• siecle . Le comte Egon de Furstemberg. Le maréchal de Tesse,  genéral des galeres. Les ministres de La Vrilliere et ñlaurepas . Hñtel d• If aurepas. La duchesse du Plessis-Richelieu. Hñtel Chabrillan sous la Restauration. Hñtel Larond.

N ° 77. Hñtel de  la  Clothe-Houdancourt.  Appartenait au marquis de Rouault et a Constance de Rouault, mar- quise de la II othe-Houdancourt. Acquis, en t77 7, par Pierre d’Alcantara, due de 1’ In fantado . ñ’Iarquise de Cau- mont. Princesse de Talmond. Comtesse de La Roche- jacquelein . ñlarq uis de Galliil‘et, prince de If artigues . Aujourd’hui ecole libre de la paroisse Ste-C lotilde .

 

vii” on no No issc›i ENT.                            83

N ° 90. Prue St-Simon. S’appela rue  de  la Visitation cle 1823 a IS 79. Nom actuel en 1’honneur du duc de Saint- Simon, l’auteur des Mélnoii es . Au IG, vieille  maison. Aux 4 et 2, constructions de 1881 avec échauguettes et devises   latines   sur   les   murs .   Fut cercle   St-Simon. An 8 habite If. Théodore  Botrel,  horn me  de lettres . Avant le pei‘cement du boulevard St-Germain la rue s’arrétait au  passage  Ste-if arie  (rue Paul-Louis- Courier). ”   N°  79.                       Construit par Cotte pour la duchesse d’Estrées (1709). Son neveu ie duc de Biron (1753). Charlotte  d’O rléans,  duchesse  de  hIodéne  (1754J .  ñIar- quis de Beuvron d’Harcourt (177ñ). 1-IñteI d’Harcourt avant la Réevolution. Le due de Feltre. âf arqu ise de Tourzel       sous    la    Ilestauration .    Duchesse    d’Escars .

Aml›assade de Russie actuellement. Le tzar  Nicolas II  et la tzarine y descendirent en 1S9G.

N° 96. Date de 1’ E mpire. Au 100, ancien hñ tel.

N ° 1 OF . C onstruit par Lisle-âJansart. fiointe de Fon-         taine, lieutenant général (1724). marquis de ñlaillebois (t789). Prince de Robek (1800). Propriété de NJ me Her-

sent. (Voir 1’hñte1 au fond. de la cour.)

N ° 8 1. Petit hñtel d’fistrées. Comte Annibal de ñIont- morency-Luxembourg. i\Marquis d’Harcourt (1775),  qui le réunit au grancl hñtel, ie “/9.

N° 8D. I3otel de fionneval (17G3J , de La Salle, lieute- nant-gcneral (1771). C retté, gouverneur  ‹ie  la  Ban quo de France (1807). H ñtel de II me la vico intesse de Curel. Habité par âl. le vicomte Fran Lois cle C urel, autcur dramatique.

N° 85. II ñtel d’ Avaray (1718) . N’a pas change de nom depuis   cette   epoque.   Fut  habitc   par   Ho race  XValpo!e, a nibassad •<ur d’J\ngleterrc (1727). Hñte! de if me la duchesse d’Avaray.

 

4? PROB1ENADES DANS TOPTES LES RUAS DE P

N° 1. 04.    Faisait   partie   du  couvent  des         me Panthemont. Génie militaire.

N°  87.    L’1iñtel  appartenait  a  Paul  cle Grill,        m d’O urouer,  a  sa  feinine,  ñlarguerite de Folin, et a          “ dre cle  Grivel,  marquis  d’Ourouer.  Cet  hotel  éta-it sous Je nom d ‘h ñtel de Grimberghe. Acheté en 175

€irivel par  Jean  Paris   de   â1ontmartel.  Son 1i•iri Fran Noise de Pérusse d’E scars ,  épouse  non corn biens d’A rniand Paris de  I\(ontrnartel,  marquis  de noy, lialaitant le faub ourg S t- LI onore, vendit 1’hñtel 1779 a la co intesse de S oisgelin, clianoinesse  de  P rem ont. Aujourcl’hui hñtel de ñI.  le due de  Bauffrem (E scalier. )

N° 9.1. Ancien hñ tel. Le 91  ct  le 93 occupent 1’e cement  cl’un  ancien   liñtel  Lamoignon   avant  1789.  Let a eté d emoli en 1909.

N° 1. 0.6. Temple du Panthem ont bati en 1755 par Contant d’I vry. Les dames du Panthcmont en 1671 venaient de 1’abbaye de Panthemont pres de Beauvais. Avant   la   Revolution   Ie   couvent   était  occu re   par des

Bernardines. Les cleves ctaient Aim ee de Fer on, la future

cointesse de Pou1} ry, Aglao de Polignac, la future duchesse de Guiche, Louise d Espark es , la future vicom- tesse de Polastron, Stéphanie d’Ain blemont, la future marc{uise de Lage de Volude, etc. L’ab baye du Panth é- mont, Revenue pro}ariéte nationale, fut vendue par lots en 1795  :  elle s’étendait  sur  les  35,  35  his   6G   k6 ,  50, de la  rue  de  Bellechasse.  11  est  bon  de  rappeler   ici que la partie de la  rue  de  Bellechasse  qui  s’etend  entre les rues St-Dominique ct de Grenelle  n’a  eté  ouverte qu’<n 180a›. Saint-Simon mourut dans  une  d épendan ce du Panthemont  en  1755.   Depuis   1804  l’ancienne   cha- r elle   est   deven ue  tern ple  protestant.   h.111c   de Lespi-

 

Y1 I’   AI1P‹O ND ISSE âI EN T.

 

asse  habita  rue   cle  Grenelle,  vis-a-vis   le  l*antli c in ont. N ° 97.              C’e st sans doute ici qu’il faut voir la maison, dé}aendance du Panthem ont, nut fut toute par le due de Saint-Si mon a l’ablae Pierre  D esmaretz  en  1750, par  un bail de  cinr} année s, m at son  ou  il  rcdigea  ses  1 fé rn oires

ct ou i1 moitrut en 1755 au premier etage .

  • N ° 1. 0. Hñtel P ochechouart, construit par Lelion et Bofi‘rancl sur les territoires des religicuses tle Bellechas se. IJñtel du marechal Lannes, clue de ñIonteb ello . Starechal Augereau , due de Castiglione . ñlinistere de 1′ Instruction publir{ue depuis 1SG0.   Depuis  1593   le   ministers   de 1’ Instruction public}ue et cles Eeau-x-Arts s’e st agrandi des immeubles }aortant les num eros 105 et IU.

N ° 99. D e}a end du minist ere des Postes  ct Telegra-  plies.

  • N° 6. La partie ouc st de la rnairie a ctuelle occu ln e 1’ern placement de l’hñ tel de Jacques Le Cogneux,  prési- dent  a   mortier   (1552-167G).   Le   marechal  de   Navailles .

Habité en 1G97 par Charles cle Lor raine , due d’E lbeu f, c}ui  le  tenait  de  sa  femine ,  nee  de  fia -a ities. Saisi  en

  1. 709 ct acheté par le duc de Millars qui 1’habitait coirm e locataire . Il y ajouta Ie lls  actuel  r}ui  etait  un  petit hotel construit par Boffhand. E n 1 70 les  légataires  etaient  la  comtes se  Pierre   de  3’ogue  et  la  comtesse de

)*e zins, née Clioiseu1. Achete , en i 7. 72, 3G0 000 livres par Timo leon  cle Cos sé,  duc  de Bri ssa c, c}ui  en  trans for ma

l’interieur. Confi sque en 1%92 aprés la m ort tragique du due  i  3rct sailles.  L’h ñtel devint  ensuite  la ré sidenc e du

minis me de 1′ Interieur Sous 1’ E inpire il y eut une nou- velle transformation : les bureaux etaient en  face,  de l’autre cñ Ie de la rue , au numero ’ROI actuel. En 181a l’hñtel fut restituc a la duches se de NJ ortemart, title unique  du  due  de  B rissa c.  En  1518  l’hotel  connu sous

 

6(l P TIO ñIENAD ES DAhS TO UT E SLES RUES D E 1•AR IS.

le noin d ‘hñ tel Cossé-B rissac est indivis,  et  en 1825  il est adjuge a  une des  filles de  la  duchesse  de  Mortemart, la marquise de Forbin-I anson. Le jardin fut alién é  en partie et on construisit sur  son  emplacern ent  les  mai- sons de la rue Las-C ases et les maisons 112 et 114  de  la rue de G renelle. En 18a5 l’ensemble de la pro priete fut vendu en deux lots : le r etit hñtel, n° 118, fut acquis r••

la  marquise  de  Portes  et  le grand hfitel, n°  HG, devint

la   p•   l» rieté   de ñlathiessen.  Siege  cle  la   Commission ‘ r ériale de 1’E xposition universelle. En 1854 hñtel de l’ainbassadeur   de   Turquie    jusqu’en   i 862,   époque  ou

1’arnlaassade se trans porta au Rond-Point des Champs- E lysées . E n 1865 mairie . Ce fut l’architecte  Uchard gut fut chargé d’approprier 1’hñtel a cet elfet  (deux portes au lieu d’une). La mairie de  l’arrondissement avait d’abord été rue de 1′ Univers ité, maison  Pourpry, en 1501 rue St-Dominique, maison Conti, puis aux 13 et 15 actuels de la rue de Yerne uil.

N° 1 1 8. Construit par Bolfrand pour étre ajouté au précéclent. 1* ut donc é¿alement hñtel de Millars, de Cossé-B rissac, ministére de l’Intérieur, hotel de la duchesse de HI ortemart, etc. Séparé definitivement du grand hñtel a la suite cle son acquisition en 1549 par la marquise de Pories.  Hñtel de âJ me  A. C alien  d’Anvers . C et hñtel  a  conservé  des  boiseries  de  l’epor{ue  de  la R égen ce .

A cñté de l’liñt e1 de Brissac, et tenant de l’autre  cñté aux C armélites se trouvait 1’ h8tel de Bonac. Cet h6tel appartenait avant 1709  a  Roland,  ecuyer,  et  il  fut acquis a cette époque par Francois Dusson de Bonrepos. 11 s’appela hñtel de H onac  :  les  Dusson étaient Bonac.  Le co mte Dusson, am laassadeur de France en Suéde (1’i69). Le marquis de Pons, ministre plénipotentiaire pres du

 

vii* A n noon iS SEAI ENT .

roi de Prusse ct époux d’E mmanuelle de Coss é-Brissae (1781). H fitel de Bourbon-Busset (17 ), de Chabrillan (1512).

* N° 1 0 1. Construit par 1 assurance. IIñtel d’Argen- son (1700). ñ’Iarr}uis de Rothelin (1713). Le financier Hoguier, baron de  Presles.  Princesse  de  C harolais (1735). Hñtel de Conti de La Marche (1750) . La princesse douairiére de  Conti   y  mourut  en   t7 7ñ.   i\Jinistere   de 1’ I nterieur de t827 a 1S6G. Casimir- Perier, chef du cabinet, y mourut lors du choléra de t832. Ambassade d’Autriche pendant quelt}ue.s années. Aujourd’liui ministere du Commerce et de 1’ Industrie. La partie  creée en 1887 est afl’ectée au ministére des Postes.

N° 1 03. 3(inistere des Postes et Télegraphes (admi- nistration centrale), construit sur une partie de l’ancien hñtel La 3l arche. Ancien r etit hñtel  Conti.  Le  ministére de 1’ Intérieur l’avait occupé, ainsi que le 101, avant son transfert a la place Beauvau. C’est  au  103  que  1’on voyait au fond de la  cour  ie  telégraphe  Chappe.  Ces deux immeubles 101 et t03 ct deux hñtels nouveaux Sti nt  occupés  l»ar    Ie  ministere  des  P.   T.   T.  ñlerlin  de Douai, conventionnel, comte de  l’ E mpire,  ministre d’Etat, juris consulte, habitait la un gra cieux petit hñte1 Louis XVI que les constructions de l’administration centrale des Postes ont fait dispara itre .

122. Hfitel d’Artagnan, maréchal de ñlontesquiou. Sur une partie de l’ancien hñtel Le Cogne ux. Fut habite par Amé dee Thierry de 1852 ii 1569.

N° 1 24. Rue Casimir-Perier (1828) . Nom en sou- venir du  président   du   Conseil   sous   la   monarchie   de J uillet (1777-1832).  Au 2 habita Arnédée Thierry de 1549 i 1552. Au tt his , hñtel de M. ie  comte  Frémy.  Les jardins que 1’on aper9oit ici sont ceux du 116 et du 1t8

 

US      PR O II ENA DE S  DAN S  TOU Tli8  LES  11 UES  DE JS              .

de  la   rue    de   Grenelle .   Au   *7 habita   Renan             o N° 1 0iS. Ho tel fie Berryer (17G6) . Lair

Bas›’il1e (1789).

he  convent  des  Carm c1ites  s’etcndait avant lulion du 122 an 13 a inclus ale la rue  de €’›rene};{g de la rue de Rourgogne). 11 fut confisiju é en 1 attribué  au  ministere  de  la   Guerre.  Les laiti tg virent de caserne a la Garde Yes Consuls , et e magasins a fotrPrages . Le couvent  fut  vendu en  1 sur son emplacement on a ou vert les rues de Plant Casimir- Perier , ct clevé l’eglise S te- Clotilde .

N° 1 07. Fut liñtel II artignac et ambassade de P girl. Annexé aux Postes  (t902).  Bibliotheqtie  et des Postes (1909).

fi° 1 1 1. Cité de Martignac sur l’emplaceme l’aricien hñtel Caum ont-Laforce , ou mourut en 18

1’age  de  quatre -vin gt-trois  ans,   chez  son frere, time           q Ballai née Caumont -Laforce . Cet hñtel Caum ont e

entré dans la famille lors clu mariage de fille de Lamo gnon avec ie comte Philibert de Caumont. Loti par  le pure de ñf me d’Argout vers 1855. Le sol de la rue appgr- tient a II. tl’Argenson.

N° 1 30.   Rue    de   Martignac  (1528) . Sur  les terrains

des Carm elites et des Dames de Bellechasse. ñ(. de ñlartignac (1770-1832) etait ministre de 1’ Intérieur quand cette  rue  fut  ouverte.  Au  16  est 1’hñtel  de ñf .  ie  comte

  1. de âIonteynard.   Le  16   est   l’hñtel  de  II.   le  marquis de ñlontaigu . Le 28  est  l’liñtel  de  Al.  le  comte  A.  de Vogii c.  Au  1  s’ou vre la  rue  de  Champagny  (1628),  qui a re9u son nom en 18a4 en m ém oire de N ompere de Champagny, due de Cadore, ministre de Napoléon I” (17oG-1834).

N° 1 1 3. II ñ tel datant de l’E mpire . (ñ lascaron .)

 

Y1I°   A li It Oh ti ISSE II EhT .

  1. Ancien ho tel du mart{uis de Saumery. Adrienne Leco u vreur, m orte entre les bras flu maréchal de Saxe, y fut enterrce clandestinement par II. de Lam- biniere, 1’ordonnateiW. Une p1aq ue de marbre due â d’Argental a éte re placee derniérern ent sur le mut de droite  sous  la }ao rte d’eni reo.  FI otel de  II.  le comte de J ouvencel.

h’° 134. Ii mplacement d’un liñtel D uras sous la Res-

tauration. Rem place i»ar une in arson de rapport.

N° 1 R1 . E cole i» aroissiale de Ste-Clotilde .

* N= 138-140. Constru it par Jean Courtonne .  Ache é en 1724. Comte de  C1i?atill on.  La  4’Pcir oille,  due  de N oirmoutiers (1710) , de if atignon, I\I lle de Sens. Hfitel dit de Sens (1″/ 35). A sa so:-tie du Conseil ales C inq- Cents en mai 179. 7, Louvet, l’an cien conventionnel, auteur cles  Amon rs de  Fa ubias  transr orta dans cet lifiiel

ie  I  eau  rnagasin  de librairie qu’i1 avait  fonrlé  au Palais-

noyal : il mourut la in enne année. Quartier gén éral des Gardes du corps du comte  ct’ Artois.  L cole  cl’E tat- major (1815) . Etat-inajor genéral.  Général de  ñIii•ibe1. Le 138 est I’hñ tel dit de I’F tat-ñIajor  de  l’Armée . Au 140 est instal!é le Service geograi» hique de l’Armée.

N° 1 US. E rn placement de 1’ancien liñtel Rocliecliou art .

Hñtel de II. le com te d’Hunolstein.

  • 1 Hfitel de Chanac, abbe de Po• r • dour (1740), construit par C n erpitel ; dc Ilochechouart ; ale 3’auréa1. La marquise du Chatelet (1775). Le duc de Guiche sous Louis KV I. E cole des Ponts et Chaussées (1S04) . Le due de  Cadore sous 1′ E inpire.  Bureaux  de la

Liste civile sous la Restauration. Ambassade cle Turquie (1S3ñ). Ambassade d’Autriche  (18â3).  Affect e  par décret en  18â9  au  siege  de   l’archevé che   de   Paris. ñlgr  Richard,  arclic   eque   cle  Parvis,  dut  le   quitter  en

V II’ A R R 0 N D .                                                                                                 4

 

so mo ›i L NA DE S DAN S 2’OU TES LE S R U ES D E PA n I S.

  1. Affecte par decret de 1907 au rninistere du Travail ct de la Prevoyance sociale. (Salon . Salle a manger, etc.) il ñtel dit du Chatelet.

142. Petit hotel de 1’alabé de Chanac de Poinpadour, de Boufflers (17fi5). Baron de Bezenval (1789), de Cha- brillan (1804) . Le prince Lucien Bonaparte (18G0). A cñte de  cet  liñtel, it  l’angle  de la  rue  de  Constantine,  se trou-

vait la Jaetite cglise Ste-Valere et un refuge de filles re i» en- ties qui datait de 1710. L’eglise  n’a  disparu  qu’en 18 i0. N°  142 his.  Rue  de  ‘Palleyrand,   ouverte en  1908, sur    les   jardins   de 1’ancien   liñ tel  de  Sagan.   (Voir 57,

rue St-Dominic}ue.)

N° 1. 42.  Rue  de   Constantine (1807).  S’appela  rue d’I ena. Noin actuel en 1880 en souvenir de la r rise de Constantine en 183. 7. Le 31 est 1’1iñte1 de ñI. le due de La Piocliefoucauld. Le 29 est 1’hñte1 de ñI. E Awards. Le 27 est 1’hñtel de hI. le marquis de Castellane. Le 23 est1’an-

cien liñtel de Sagan. (Voir 57,  rue  St-Dominique. ) Le 19 est l’hfitel de Al. le duc D ecaz es. Le 9 est 1’hñtel de NJ. le vicomte E. d’I—Iarcourt. Le  7 est  1’liñtel  de ñ(. le comte  de Puyinaigre. Au 1 est le ministere des  Affaires etrangeres . La rue de Grenelle traverse  1’esplanade  des  Invalides  en formant la place des Invalides, dovant 1ac}ue1le se trouve l’lifitel des In valides, que  nous visiterons  plus tard. Der uis 1838 la rue de Grenelle se poursuit dans ie

rJuartier dit du Gros-Caillou.

N ° 144. Rue Pabert. S’appela rue d’Auster1itz avant 1$G4. Nom actuel en l’honneui• du  mar0chal (1599-1G62). Au 2 est 1’ hñ tel de II. le marquis de \*ogue, membre de l’Academie fran qaise. Le G, propri ete de NI me la vicom- tesse de C liezelles , est  habité  par  II.  le  comte  d’H ams- son ville,   m embre   ‹le   1’  Academic   fran  aise.   An   28 et

.iu .34,  yiei11os  maisons. A 1’ang1e ale  la i’ue  cle G renelle,

 

vi i* on nown iSS EâI E NT.                             51

nous vo)’ons une petite maison rJui est Ie seul reste des anciennes constructions uniform es de la rue (rez-de- chaussée , un seul etage el un toit ‹a la niansardc).

N° 144. 5’iei11e maison , ainsi r}u’au 1*iG et au 1G0.

N° 1. 60. Rue de la Comete (177s).  —  Nom en sou-  venir de la fame use comete de 17G3. An 4.9, cour assez curieuse avec statuette de  la  Vicrge  dans  une  petite niche. Au 9, institution Baechlin . Au 5, vacherie. Au 6, vieille maison, ainsi qu’au IN.

ñ’° 143. Square de la ‘Pour-Maubourg. — Au 1 du square liabitait hl. Guyot-Des saigne, min istre ‹ie la Justice, mort subitement au Senat le 31 d ecembro t907.

-‘\u 4 haJaitait NJ . ie géncral Ferrier, mort en 1905.

N ° 149. 1-Iñte1 de II. E . P enaiidin.

N ° 1.5.1 his. Cité Négrier. Noin donne par ie Jaro- priétaire en souven ir d.u gcn eral de N egrier tué pendant les journ ées de juin 1848 a l’en trce du faubourg St-Antoine.

N° 1.57. Rue Duvivier (1842). /\ncien ne cité Laurent-de-Jussieu . N om on m émoire du géne ral

  1. Duvivier (1794-184h) , tué sur les barricades  en  ISMS. N° 1. 82. C réche.

N°   1. 67.   Rue   Valadon  (l8â3).   Nom  de  l’architecte qui a ouvert la rue .

N ° 1 ’75. Passage de l’Union. Nom donne par le

  • ropriet aire .

N°  206.  Rue  de  l’Eaposition.  S’appela  passage de l’Alma avant 1867.

N° 208. Rue du Gros-Caillou, qui s’appelait encore en 190G passage ‹Ie Grenelle .

N° R14. Rue Augereau. S’ap r ela passage de 1’ Ex- position avant 189 i. Doit son nom  au  mareclial  (i 757- 181(›).

 

52       1• HO NJ ENA DES D.IN S TOU TES I YES TIU ES D E PAn IS.

 

 

Ttu’e f’i›t- Domi zti que.

Prit   ce  nom   en   1631.   Avant   c’était   lc   chemin aux

\*aches , et plus tard le chemin de la I ustice. Une partie s’cst longtemps ar i» e lée rue du Gros-Caillou 5 cause du quartier de ce nom c}ui se tro uve a 1’ouest de l’esplanade des  I nvalicles.  Ce c{uartier  doit son nom .a un monument

en }aicrre c{ui jadis servait  de  limite  au  ten itoire  de l’al baye de St-Oermain-des-Pres. Un grand nombre cle beaux Intels qui s’ouvraient sur cette  rue  ont  disparu , on ont éte englobés dans les construction s du laoulevard St- Germ ain .  La  rue allait  jadis  jusqu’a  la  rue  des Sts Pcres.

N• 145. Enseigne d’antiquaire .

N° 1 18. Appartenait  en 1823 a II .  Bayard  et en 18G2 ii l’acteur Larrive de la Comcdie-Fran9aise. En 18G2, le

} rainier etait o ccup é par le général d’état-major de Sevelinges et le comte de La  Roche foucauld.  HI. Laval du ñIontel, propriétaire actuel.

N° 11 4. Rue S édillot (1898). Nom en m emoire du docteur  S% dillot  (1804-1853)  qui  organisa  avec  devoue- ment les ambulances de Strasbourg pendant la guerre de 18 70. Au 1 est l’hñtel habité r ar ñ(. le vicomte d’Aulan . Le IL* , construit en 1889, est l’llfi tel de II. Lu cet.

” N° 1 29. Fontaine de style empire, dite du  Gros- Caillou ou de II ars , due a Beauvalet. h’ous y voyons Hygie gucrissant un guerrier, allusion a l’ancien  liopital  mili- taire du Gros-Caillou qui etait dans le voisinage . L’hñ pital clu  Gros-Caillou , fond e  en  17oS  i» our  les  Gardes fran-

Raises  r ar  lc   marechal  duc  cfc   Biron,  lifi} ital  su pprime

en 1599 ct aujourd ’hui démoli, se trouvait rue St-Domi- nique, a l’angle nord-ouest de l’avenue Bosquet.

 

VI I’ Atl RO ND IS SE FI ENT .                                              53

123. II ñtel de ñ(me la comtesse R. de Bearn .

h’° 11.9. I4 ñtel cle II me la comtesse  C.  de  Cosse- Brissac.

N ° 9*<. Au fond de la co ur,  pavillon avec rnascar on. N° 92. Eglise St- Pierre-du-Gros- Lai Hon, t difice en

1738, sur I’emplacement d’une petite  cliapelle  de  1G52. En i 7G3 on }aosa la pi•emiére pierre d’une troi sieme eglise, qui n’etait pas achev ee lors  de  la  Rev olution  et t}ui fut d émolie  en  1798.  F.n  1822,  l’emplacement fut ra chete par la Ville gut fit construire  l’édifice  actuel  sur les } law.s de to file.

  1. ° G{) bis. E cole gratuity La Ilochefoucauld—Doudeau-

ville, fondce en 1803 par la iriarrJuise de 5*i1leneuve- Trans.

N ° 1. 1. 3. Rue Oler. S’ai»pe la rue de l’Eglise de

  1. 738 ii 18G4. Nom actuel en l’honncur du gencral Cler, tue a âiagenta (1814-18ñ9).  Au  9  sont  les  Filles  cle  la G harite (chapelie) . Au 15, vi eille maison. Au G, sur la facade d ‘une ecole de la ›’ ille, nous voyons un  bas-relief en pierre représcntant lcs armes de la ville.

N° 1. 09.   Hospice  Le l»rince  (18*G). Dispensaire  gra- y           tuit (1893-1894). Comme nous le dit une inscription,  le Sou des E coles laiques , en pronon9ant sa dissolution, a

donnc son c• r ital so cial â la Caisse des ecoles pour con- tribuer a  la  fondation  du  dispensaire.  Dans   le   meme iin meuble se trouve le si ege de la Societe d’hi stoire ct

, cl’arcliOo1ogie du vn° arrow dissement. h’° 99. Concert de la Poste.

° 9.3. Rue Amélie  (1772).  En  1832  el!e  e tait fermce aux deux extremites : elle  a é té  rendue  r ublique en 18:›9. Amelie est le prénom d’une fille du propriétaire

des terrains . Au 19 se trouve I’église evangélique du Gros-Caillou (oratoire lutliérien).

 

5*1 1• Ii Oi\1ENA D ES DAN S TOU”1’E SLES R U E S DE 1• ABS .

N° 89. Passage Mean-2″ticot. —- S’appe St-Jean avant i 877. Cc passage, fermé par des

doit son nom a l’introducteur clu tabac er’. F ran               53

1600).   Jean  N icot  fut  egalem ent  un   éru dit  et  u        ’ 1 mate .

N° 74.   Vieille rna ison . Toit curieu x .  Bruslart,        ci chouan,  gon verneur  de Corse  alors que  Napolc       ’ ai 1’ile d’E1be,  mourut  au  74  de  la  rue  St-D omini 1529.

N° G6. Cour assez curieuse.

N ° 8 1. An cien ca I aret du  «  Canon  ci-devant  R ou se trama la consp mation de Grenelle .

N° S4. Yieille maison ainsi qu’au 79.

N°  ’71. Bureau  de  recrutement,  sur  l’emplacem l’an cienne bou cherie des In valides. La rue S urcouf, débouche en face, s’appelait rue de la Bou cherie a 18G7. A 1’ancien numéro 71 de la rue St-Domini habitait II. de Falloux en 1b57.

N° 67. S ‘intitule : 1°ala is  des  5*ac1ies  laitieres ! N ° 46. 5’ieil1e maison, ainsi rJu’au 60.

N° 36.     Emr lacement de l’liñtel II irepoix avant la Révolution. if erlin de Douai , conventionnel (1798).

N°  84. An cienne  maison.  Porte  a  clous . N° 3R. Hotel de NI. ie comte de Beaufi’ort.

* N ° 57. Bati en 178a par Brongniart pour la } rincesse de If ona co, nee Brignole -Sale . Uonfisqué a la Revolu- tion. Concé dc en 1800 a Sieyés , qui n’y habita }aas et lc vendit en 1808 an maréchal Dayout, qui y  m ourut  en 1823. Sa veuve revendit 1’liñtel en 1838 au baron Hope. Celui-ci embellit 1’liñte1 et construisit un immense

manége gut était sur 1’e r• r  lacement  de  presque  toutes les  maisons  en  bordure  sur  la  rue   de  Constantine.  A la

mort du  baron  Hope, en 1855, l’hñtel,  qui avait englobé

 

v 11’ Alt11O N D ISS L Int E N T .                                            55

’ ncienne  petite ñglise  Ste-3’alere  (1840),  fut  acliete  par e baron A chille Seilliére clont la fille epousa , en lSo8, Ie prince de Sagan, qui devint due de Talley rand et Sagan. L’h6tel Sagan fut longtemps le rendez-yous de toute la haute socicte parisienne et de larillantes fétes y furent données. A chete en t908 i»ar *iJ. Jacc}ues Seligmann .

N° SB. IN ñ tel de la }arincesse de Iéunsky (1789). I4 ñtel

de iI . Cibtel . 14 aJ ité par II. C. de  Pomairols,  horn me de lettres .

N° 49. Hñtel du x j e diec1e an fond de la cour.

Hotel de If. ie vicomte Pte Durfort.

* N ° 28. lJñtel bati en 171 r ar Le Camus des Touches l•Our le comte d’Auvergne, com missaire l•• vincial 3’ar- tillerie . Comte de Caraman (17-6). Hñ tel de La Roche-

foucauld d’E stissac. l*ut nonciature. (Bas-reliefs sur les pavillons.) Hñtel d e hI. le du c d’Es tissac.

N° 47.  Restes de l’hñtel de Seignelay (1785). Demon-

ville (181*) . La pre inierC ^l• r fication de 1’ec1airage par le gaz inv entc par l°hilir pe Lebon (1790) e ut lie u  dans les a}apartements  de l’lifitel Seignelay. 11 y avait construit

un thermolampe }aour 1’éclairage  des jardins de l’lifitel.

* N° lis. IIotel tle Com minges (1’i2S), d’E stouteville (1752), du P oure (1787). Le mare clial comte Vieille. Hñtel Orloff. H6tel ale ñ’I. le prince Orloff.

N° 43. II ñtel cle  Ravannes  (1745),  de  La  Roclie- Aym on.

h’° 41. I\ncien hñtel. Hñtel  de II.  le  duc  de Caylus . N° S9. Emplacement de 1’hfite1 Dillon avant la névo- lution. Arthur Dillon, arclievéc{ue de Toulouse et prcsi- dent des Etats du L anguedoc (17S’i).  La habita Fanny de Bea uharnais et en lS 12 Ie maré chal Day out, ]arince

If’E ckmuhl. Le due de Périgord (18G0).

N • 22. Ancienne inscription : rue Dominique, ainsi

 

56    P11 O iNIE NA nES  i›xxs  vouzz S  LEs  nUws  nz     a n is .

qu’au *0.{ Ice mot Saint a eté effacé pendant la Révolution .) N° 3iS. fliti en 1704. Agrandi par Boffrand en 1711.

H ñtel de Broglie (1739), de Lignerac (1775). Docteur Corvisart (1812). Comte d’fIaussonvil1e (IS i2).  Hñtel de Nicolay (1550).

N° 1. 8. Conseil superieur de la Guerre.

* N° 1. 6 ct 1. 4. Hñtel du ministre de la Guerre. I.e grand  liñtel  fut  bâti  en  1730  pour  Fran Noise  de Maill3,

  • euve en premieres noces du marquis de La  Vrilliére  et en secondes noces du due de âl azarin . Elle vendit  son liñtel a Lotiise-E lisabeth cle Bourbon, princesse douai- ricre de Conti. Cette derniero y joignit en 1760  le  petit liñtel  adjacent, construit  par Aubry en 1 /      r   •  r  lc  prc-

sident  13 uret,   qui,  al  rcs   avoir   Passe   entre   plusieui s

mains, fut a chete i••i 1’a1abé  Ch.-N1aurice  de Broglie, c}ui le ceda a • r ••i n cesse  de Conti.  Cette  clerni ére  y  mourut en  1 / 7S.  A} rms  elle,   l’h ñtel  passa  au  mai•echal   duc de

1″ iclielieu qui ie cccla â Loan unie de Bri enne, archevéque de Toulouse, et it son frére Charles de Brienne,  secretai re cl’ E tat ii la G uerre en 1787. H ñtel dit  de Brienne.   Faillit

etre incendié ie  24 aout 1. 787  r ar  les émeutiers. De 1802 a 1804, 1’hñ tel fut habite par Lucien Bon • r • rte qui le ceda  en  1504 a  sa  mere  time  Lmtitia.   Celle-ci  y  r éunit

en 1806 une partie des dcpen‹iances de l’ancien cou vent des i’’illes de St-I oseph supprim é en 1790, et déja affecté au ministere de la Guerre. Palais de hJ aclame 3J ere . Hñtel du ministre de la Guet’re sous la Ilestau ration. Les deux hñtels réunis ont une  decoration  di fferente  : dans i’un se trouve des boiseries Louis XV, dans l’autre, l’orne- orientation est de style Empire . (Le bou doir de M rue Lmti- tia a des boiseries dorées et sculptces sur fond blanc. Salon, etc.) Au 14, beau fronton dans la cour. L’écusson qui  se trouve au-dessus  de  la porte du  IG  a  été  gratté.

 

VII’ AR P 0 N D ISSEi\1EN T.

N° 33. Hotel de II. le vicomte de La Pan ouse.

La Place Bellechasse a été form ce en 1825. Le

£iquare She-Clo tilde , ou se trouve  le  monument  de César I”rans1c, muvre du sculpteur Al frecl Ler.oir (1904), date de 1895.

  • L’église Ste-C lotilde a été commencce en lSfiG sur

les plans de Gau, et a che •ée dix ans plus tarcl par p›a1lu. (Style  gothique  allemand  du x{  je siecle .) Les bas-reliefs, rer •ésen tant  les  rlifferentes stations  du  Chemin  de   la C roi x, sont  tle  Pradier  et  de Duret.  Le  terrain provenait

des Carmélites . La construction de 1’ eglise  avait  été désid ce des 1526 ar res une entente entre Charles X ct monseigneur de Quclen. Paroisse en 1so 7. E rig ce en basilic[ue par Léon XI I I a l’orcasion du quatorzi eme cen- tenaire   du   bapté me   de   Clovis.   Depuis   sa  fondation,

1’eglise n’a e u que  deux  curés  .  iI. l ‘abbé  fIamelin  et ñJ. l’abbe Garcley qui y est artuelleruent.

h’°s       1 2,    1 0   et  8.   Ancien   couvent   des  Filles de

St-Ioseph fonde en 1Gâ0 par Mlle de Lestang, et r• otége r ar i\line de ñlontespan . Ce couvent touchait par le fond aux  hotels de  Conti  et de  N oailles  qui  s’ouvraient rue

de l’Universit é. 11 fut sup primé en 1790, mis sous sequestre et affecté au ministere de la Guerre en 1504.

ñ’° 1 9. Fut habité, dit-on, par II me du Deifant, et par 6llle de Les pinas se,  qui  habita  plus  tard seule 1’hote1 d’ ¥sfeld ri, ui a é*.é detruit par Ie boulevard St- Germain . fi° 1 1 his. E mplacement du pavillon, dit d’O rléans, du couvent de Rellechasse. Ge pai•illon, demoli en 1905, se trou vait dans l’en clos clu couvent de Bellechasse. Ce

]aavillon fut liab ité de 178?*  a 1791 par  ñlme de Genlis. E He était, com me on le sait, la nicce de II me de Hon- tesson ‹juin avait cpousé le duc d’Orléans : le fils du  ‹rue, P hilippe-E galité, devint 1’amant de la niéce. Elle ‘ivait

 

58 Plt O FI ANA D ES DANS T OU TES Los nc zs nE i’an is .

au couvent de Bellechasse dans ce pavillon a›’ec  les  cleux filles jumelles de Philippe-Egalité, Ules d’Or- leans et de  Chartres.  Le  pere  y  venait presque  tous les  soirs   entre  huit  et   neu I  heures.  If me   de Genlis

devint également « gouverneur » des fils de Philir •- Egalité,   qui   étaient   Louis-Philippe,   due   cle   Valois, Ie

duc de II ontpensier et le comte de Beaujolais . rethion fréquentait aussi che z M me de Genlis . Le couvent de Bellechasse s’étendait jusqu’au 7 environ.

N° 6. Rue de S olférino  (18G6).  Nom en mém oire de  la victoire de 1859.  Au  1  est  la  grande  chan cellerie  de la Legion d’honne ur. Le  10  fut  1’hñte1  de  M.  le  du c de   Broglie   (1821 – 1900),   ministre  du   maréchal   au 16 mai 1876 ct acade micien . Cet hñte1, ou nous v oyons des bas-reliefs dans la cour, est l’hñtel de II. ie prince

  1. de Broglie . Au 2 habite HI. Laloux, architecte , membre de I’I nstitut.

N ° 4. E mplacement de l’ancien h ñtel de l›rog1ie (1724)

‹Jui s’étendait jusqu’a la rue de I’Universite. Cct hfitel disparu alurita Chaptal en 1512 ct Armand Marrast  en 1850. A cñté de 1’h6te1 de Broglie , et avant  d’arrives â l’hñ tel Mole (minis tére des Travau x publics), c’est-a-  dire sur l’em}alacement du 2  de la  rue  St-D ominique  et le sol du boulevard St- Gerir ain, se trouvait l’hñtel Sau- inery, ancien hñtel Alaulevrier, qui abrita en  1720  Ie prince de La Tour  d’A uvergne,  le  cardinal  de Tencin  et le maréchal cfc Nangis-B riciianteau.

* N 5 ct 3. Hfitel cle Tavannes (1728), cle l’evéque de Poitiers (1744). II fitel dit de Poitiers, de  Bénouville (1787). Gateaux , mombre de 1’ Institut. J.-B. Dumas, ie celcbre chimiste  mort  ii  Cannes  en 1554,  y  fut  chez  lui. ( Inscription.) Gustave Dore est  mort  au  5  en  1883. Hñtel de M. Orville .

 

vi I• sit nos DiS SE V EhT .

  • N ° 1 . H ñ tel a cour ovale, construit par Gerniain J3of- rand pour Amelot de Gournay, ambassadeur (1G9o). Le maréclial de I\Iontmorency-Luxembourg (172o).  Le prince de Tin gry, son fils, ie vendit an comte de Guerchy (1764), qui fut un des licros de Fontenoy, puis ambassa- Hotel d’Aguesseau (180i), d’H aussonville (1812). Fut habité par ñI me la corntcs se d’Hunolstein,  née d’L’zes , qui périt au bazar  de  la  Charite {189 7). H ñtel de AI. Ie due de NJ ortemart.

Nous avons vu, en parlant  du  boulevard  St- Germain, les bouleversements que cette trouee a caus és en  1866 dans la rue St-Dorn inique qui se prolongeait ante rieure- ment jusqu ’a la rue des Sts-Péres .

 

Rue de Bellechasse.

La partie comprise entre le quai d’Orsay et la  rue  de Lille a eté ouverte au com inence ment du xvii i• siecle ; celle entre la rue de l’Uuiversité et la rue St-Dominique existait deja en 1652. La partie entre la rue  S t-Domi- nlque et la rue de Grenelle date de 1505, et s’a}apela primitivement rue h’euve-Be11ech-asse. Cette partie a etc ouverte sur les debris du convent-prieure des clianoi- nesses du St-Se}a ulcre, dites Dames de Bellecliasse. Ce couvent avait été transporté de Charleville  a  Paris  en 1G3G par la duchesse ‹le C roj*. Il s’ouvrait rue St-Domi- nique. Priinitiveinent, les religieuses de ce couvent, c(ui étaient  des  Augustines,  furent  appelées :  Pilles i Barbior,

}aarce que le terrain ou fut  batt  le  cotrrent  J rovenait d’un sieur  Barbier. Plus  tarcl,  ces  religieuses  furent dites : Religieuses de Lorraine . La partie de la rue de Bellechass e comprise entre la rue de  Grenelle  et  la  rue de  3’arenne   etait   la  rue   H illerin-Bertin  dés  1fi50.  Ice

 

6o no ›i ENAD ES DAN S TOUTES LE s nc z S n E PA ii is.

no in de Bellechasse vient sans ego ute d’un clos dit de Bellechasse , qui devait étre giboyeux . Le r ein tre \*ien habitait Ie G (ancien) en IS 12.

N°   2.   Palais   dc   la    LCgion   d’honneur.    I nscription a n cienne : Prue ale Rellechasse .

N° 1. 0. Hall ité par II .  C . Rio) aux, architecte, rri embre cle 1’ Institut.

N° 1. 2. Statue empire dans la cour.

N ° 1. 1. Anciennes inscriptions niurales : rue de Belle- chasse ct rue de l’Universitc. IN 6tel de NJ me Casen ave . An 11 bis se trou ‘e un salon re marc}ual le par sa déco- ration.

h“ 1S. Sociéte nationale d’Agriculture de France.

fi° 1. 5. S equestré a la 11e›•o1ution. Acquis par Ber- tho11et, le ce1él›re chimiste. Bernardin de St- Pierre y habita de  1501  a  1814.  Légu c  a  la  Societe  philantlu o- r ique par la co intesse de Noise.  Cette  soci ett  fut fond ée a Paris en 1750. Si ege social de la soci et e.

ñ’° 1. 7. Em place ir ent de l’an cien hñtel de Broglie qui s’etenclait jusc{u’a la rue St-Dominique. Cct hñ tel, seques- trc â  la  Re volution,  a  ete   détruit   }aar   le  boulevard St- Germain . (Voir 4, rue St-Dorri inique .) IJñtel de Chan- terac. IN otel de HI. le comte E ertrand de Brous sillon .

N° 27 his. Nous  y  voyons  quatre pilastres doriques ct au premier une porte-fenttre assez bass e, surmontce d’une niche renfermant une grande téte de fern me cou- ronnée, et surmontee d’un grand fronton  triangulairc . De chaque  cñte, g•  r e de personna ges en demi bos se. A a}apartenu a Gustave Dore et a ete construit par sa mere . On y voit encore l’atelier du célelare artiste .

N°  3.1 . Corps  de  logis  qui  dependait   autrefois   du ru on aste re de Bellechasse . C’est IN que mourut ñtonge en 1818. Siphons e D audet y habitait en 1894. Habité

 

  • i• A nnoh D i SSE

ar II. de Fo ville, secretaire pe rp étuel de l’A cañémie es scien ces morales et politiques .

h’° 46. D*r endait jadis de l’abbaye de Panthéni ont, ainsi que les 4S ct 50. H6t cl de II me la laaronne de Tretaignc .

N ° 50. Date de la Restauration . Fut liabie r ar la»l ri n- cesse de la Paix , seconrle femmc de ñlanuel Godoy (1530).

* N° 37. Anciens la atim ents du couvent des Religieuses de Panthé mont (1G71) . Caserne des Guides sous le seconcl Empire . Caserne dite de Bellechasse.

N° 39. Faisait partie ‹In cou vent de Panth%iront.

Comite du Gé nie .

N° 4’7. Habité par Al. Camille Bellaigue , 1.otnme ‹ie lettres .

N ° 64.  Habité } ar  hI. L éon  Daudet, horn me de lettres. N ° 66. Ancien ininistére  des Affaires  ecc1esiastir{ues. Fut occu re  sous  Louis-Phili Pepe }aar  1’ E colc des  Ponts et Cha’assées. Direction des Cultes (1562) . Affe cté pro- visoirement a|ares la lor de separation au minist ere du

Travail. Direction des Cultes.

N° 68. B 1 h ñtel construit sur 1’emlolacement de l’h ñtel  de Castri es c(ui s’étendait ju sr{u’a I a rue de 3’ai enne .

N° 70. H 6tel du marechal de ñIac-IIa hon. La maré- chale, me de C astries , y mourut en 1900. I-I ñtel de II. le marquis de ñIac-hI anon, duc de II agenta et dc la duches se nee S. /¥. P . la prin cesse marguerite d’0rlcans.

N°  iS’. E mplacement  de l’hñtel  Tingry  a ‘ant 1 nevo- l ution.

Rue Las-Gases (1S28).

Ouv erte sur une pa rtie du couvent de Bel lecliasse . Tom , en 1830, en l’h onneur flu ‹:hambel1an de N apolion, auteur du lift/iioria/ de Sainie-7Jé/ene (17GG-i S42) .

 

62        P It Oâl E NAD ES D IN S TOU TES L ES R II ES DE PARt S.

N° 5. ñJusée social fondé par le comte de Cliainbrun.

Institut des A ctuaire.s de France. (Bibliotheque.)

N° i)-. Hotel de II ortemart. Hñtel de Al.  E.  Lefe-  Inure.

N° 11. I4ñtel de II. le coirte de Crisenoy de Lyonne.

Lairoriciére y fut arrété au 2 dccembre .

N ° 14. H ñtel de M. J. de Parieu.

N° 13. Hñtel de II.  le  marquis  de II ortemart.  N ° S2. II ñtel de Hf. le comte de Brocas.

N ° 27.   Chapelle des catéchis mcs de Std-Clotilde.

 

Rue de Bouzgogne.

Ouverte en 1707 sur des terrains }arovenant du Prd- aux-Clerc s et   de  la  comm unauto  des   Filles   de  St- J osei» h. Doit son nom au petit-fils de Louis XIV, le due de S ourgogne (1682-1712). En 1798 la rue  s’appela  : rue du Conseil-des-Cinq-Cents.

La place du Palais-Bourbon a eté formee  en 1776 par Louis de Bourbon,  prince  de Condé.  La  statue  de la Loi, du sculpteur Feuchere, a  eté  érigee  en  1855. Elle fut fort maltraitce en 1870, au cours d’une mani- festation . Le 4 de la place fut habite par l’amiral de Dompierre d’Hornoy, ancien ministre. Le 5  est  l’h0tel de âf. le comte d’Hautpoul  (bas-reliefs  dans  la  cour). Le 9 est l’hñtel de M . Ie marquis cle Dreux-Brezé. Au 6, dans 1’appartement de If. le coiiite d’Espeuilles-licence, se trouvent de jolies fresques.

N° 8. Inscriptions an ciennes de rues : Rue de Bour- gogne et rue Dominique (le mot Saint a été effac é).

N° 1 0. E mplacement de l’ancien liñtel Dillon (1787), qui fut habité }aar le maréclial  Day out  en  IS12.  (Voir 39, rue Saint-Dorriinic}ue.)

 

A’I1’ IRR OND ISSE31E N T.                                                63

N° 1 3. E mplacement  de  l’ancien  hotel  de  Lignerac. 8’oir 35, rue Saint-D ominic}ue.)

N° 1 7. E mplacement de 1’hfitel  de  la  duchesse  de Val my sous le second E r ire.

N• 24. E mplacement ‹Ie 1’ancierine cglise Ste –

3’a1ére, qui avait rem}alacé la chaJaelle du méme nom du 57, rue Saint-Dominique. L’eglise qui a eté  su ppriince serv it so us le second Empire de chapelle des cathéchis mcs i I’église Sainte-Clotilde.

N° 37. E mplacement de 1’liote1 de Duras qui s’ou- vrait 134, rue de Grenelle.

N° 46. An cien hñtel d’Antzy (1777). Adjugé en

l’an VII  aux  trois  frcres,  Trabuchy  et  de   Quinette. Ae heté par ie maréchal Oudinot, duc de ileggio, qui y habita ainsi que son fils. Hotel de Al me la marquise de (juinsonas.

N ° 48. Ancien hfitel de Praslin, de Fitz-J ames. H 6te1 de ñ’I. ie vicomte de Pomereu d’A1igre .

N° 45. Emplacement d’un ancien quartier de Gardes fran9aises (1″/ti5).

N ° iS0. Edific sous Louis X\’1. Pension sous la Repu- blique. Duchesse de Dainas sous la Restauration. Comte de Fermon (1525). Archevéche depuis le 15 mars 1907. hlonseigneur P ichard, archevéque de Paris , y est mort en 1906.

N° 52. Construit en 1772 par I ean J olly, intendant du prince de Condé.

N° 66. Vieille maison.

Guillaume D u Barry eut un liñtel dans la rue de Bour- gogne apres son mariage, et il y habitait avec Madeleine Leinoine, tandis que sa femine était a Versailles.

 

64     P It O II EN AD ES   D ANS   TOU TE SLES   nNJ ES   D E   can   is.

 

 

Rue de Warenne.

O uvet te au xvi i° sie cle. Elle est formée de l’an cienne rue de la Plan che (161C), r}ui allait de la rue de la C haise  a la rue flu r›ac, ct cfc l’ancien nc rue de  I’arenne.  Ces  deux rues ont été i•éunies en 1850. L’an cienne rue de la Planche devait son nom  aux  manufactures  de  tapisseries du faubourg  Saint-Gerinain  (1G2 7-1G30),   fondles   par P apliarél de La Planche, fils de Francois de  La Planche. Ces manufactures cta ient situ ees  rue  de  la  C liaise,  du cñ tc i»air   entre la  rue  de Warenne et la rue   de Babylone

a ctuelle.  Guizot,  conseiller  d’E tat, habitait au  10 de 1’an-

cienne rue de la Planche en 1820. Warenne est une cor- ruption du mot garenne, qui signifie terrain inculte, fer- tile en gibier.

* N ° 77. Hñtel commencc en 1728 et termini en 1731, pour   Abraham    Peyrenc.   Ce   dernier   etait   de   son état

r erruc|uicr en Lang uedoc. 11 tripota dans les  affaires  de La    et  s’enriclait,   mit  a mal  II lie Farges, fille  d’un  tres

riche m unitionnaire,  ct  1’épousa.  Il  acheta  a  la  duchesse de  BrancaS  la  terre dc  Moras  ct  devint   Peyrenc   de floras. 11 commands 1’hñtc1 a Gabriel, ijui fut aido par Aubert. 11 devint chef  du  Conseil  de  la  maison  de  Condé ct son fils fut ministre de la 3Jarine. Peyrenc  cle  ñIoras mourut dans son hñlel en 1732 en ie laissant a sa fern me. Celle-ci en  173G  le  ced..  5  vie  a  la  duchesse  du  Elaine qui y mourut en 17o3. L’hñ tel  fi t  alors retour  a  la famille de  floras eput  Ie  v endit   la   m éme  an nee  au   rnaréchal de Riron. L’hñ tel, cJui s’etait ap}aele hñtel clu  EIa’ne, s’appela des lo rs hñ tel  de  Biron.  Le  maréchal  y  tint  un trés grand tra in de maison. Le due de Crop’, dans ses iVñnioires,    publies    par    fiI.    le    vicointe    de Grouch3•,

 

  • e on noxDISsz ›irxz . 65

raconte que  les  jardins  ren fer maient  pour  plus  de 200 000 francs  de   tulipes   :  ees  jardins   magnifiques é taient ouverts au public a certaines heures. Ice maré- chal mourut dans son hñtel en 1788. Apres sa mort, 1’hbtel eclout â son neveu ie cluc de Charost. En 1797, l’hñtel etait loué a des entrepreneurs de fetes publiques qui y installerent dcs jeux ct un bal clit ba1 fi iron . Le due  de   Bétliune-Cliarost  y  mourut.  De  1806  a 1808,

l’hñtel ctait habité par ie cardinal Crar ara, legat du Pape. En 1811, i1 était loué au prince Kourakin e, ambas-

sadeur de Russie . Mme Sophie Barat ,  fille  d’un  tonne- her de Joigny, y installs une institution dite du Sacre- Cceur, qui fut approuvee en 1807 par Napolc on. Ice noviciat du Saeré-C reur,  qui  avait  été  fondé  en  1504  i 1’ Oratoire, atait installé pré cédemment rue des Postes, puis rue de l’Arbalete dans la maison qui  a›•ait  éte occupée par Santerre . time Barat acheta définitivement l’hfitel Biron en 1820 de la duchesse de Charost, moyen- nant 350 000 fran cs, et Louis X5*I I I voulut parfaire le prix d’achat par l’octroi d’une somme de t50 000 fran cs . La chapelle fut construite en 1823 et Louis X\*III donna 1’aute1. En 1832, l’hñtel servit quelque temps d’arclie- véclié  et  inonseign eur  de  Quelen   habita  le  r etit  liñtel,

c’est-i-dire    l’annexe    construite    par   la    duchesse  clu

Elaine . time Barat mourut iei en 1865 et fut enterrce a Conflans (ses restes ont eté  transportes  depuis  a Bruxell es. E lie a ete beatifi ée par Pie X en 1908). Couvent du Sacré-Cour jusqu’a la dissolution de la congrégation  en  1904.   Une  école   cornmunale   y  fut

install ee r rov isoirement, et ce magnifi que hñtel n’avait pas encore re9u d’affectation an com men ce ment de J910. (Porte monumentale . II agnifi ques jardins  qui s’etendent le  long  du  boule yard  des   Inez alides  jusqu’a   la  rue de

vu• xnnoen.                                                                                                 5

 

66 PROMENADES DDNS TOUTES LES RUBS DE PARIS.

Bal ylone. Fronton triangulaire avec motif sculpté sur la facade qui donne sur Ie jardin. Cage d’escalier . Salon rotonde. Un autre salon a conserve ses moulurations, etc.)

›i. no din, l’illustre sculpteur, y a installo provisoire- ment son atelier .

N° 90. Hñtel de âI. Ie comte de Lu9ay. N° 88. Orné de medaillons.

N° 86. E mplacement d’une maison qui fut jadis le

« Conservatoire de cor de chasse » . I1 y  avait  la  des caves aménagées et  capitonnées  ou  les  piqueurs  du comte d’Artois venaient s’exercer.

N° 73. Hñtel de Broglie (1775). Lebrun, due de Plai- sance (1815). FI ñtel Stourdza. (Frontons. Tres  beau jardin.) Le petit hñtel de Broglie était en face sur l’em- placement du 84 actuel, au coin de la rue de Bourgogne.

  • N° 69. G onstruit en 17 I k par Alexis Leblond,  pour Ie marquis  de  Seissac,  grand-maitre   de   la  garde-robe de Louis XIV et époux de fille de Louis de Bourbon-Gondé, c•omte de Clermont (1780). L’h ñtel  est dit hñtel de Clermont. Duchesse de Chatillon ; d’Orsay. Coiifisqué a la Révolution . Armand Séguin, économiste

{180a). Bigot de Preameneu, ministre. Barbet de Jouy, pere du futur administrateur des musées nationaux (1835). Comtesse Duchâtel (1838) . La comtesse Duchatel, née Paulet, veuve du ministre de Louis-Philippe, y eut, sous Napoleon II I, un salon d’opposition tres fréquenté. L’hñtel passa apres sa mort au comte Duchitel qui fut ambassadeur a Vienne. Hñtel de M. Aubry-Vitet. L’ancien hñtel de Clermont a été en partie détruit par la rue Barbet- de-Jouy. (Belles portes. Fronton a l’aigle impérial.)

N° 80. hlinistére du Commerce.

  • N° 78. Construit en 1712, par Aubry pour Mlle Des- mares, Le baron Hoguier de P resles. Ambas-

 

VH F  A R R OND ISSEâI ¥i NT.                           67

de d’Ang1eterre. Le due de Yilleroi,  ami  de  Mme  de lus   (1758).   H ñtel   dit   de  Villeroi .   Séquestré   a la

R Evolution . H6te1 de Tesse 1804). Pré feature de police. Pre sidence du Conseil d’E tat. ñlinistere du Commerce (1825). Aujourd’hui ministére de l’Agriculture (1888).

N°  65. Hñtel  rle  la  marquise  de  la   Suze  (1787). it ñtel de La Rochefoucauld-Doudeauville. Le général acquis de Colbert y mourut en 1905. Hotel de If me la duchesse de Doudeauville, née Colbert.

N ° 63. Cite Vaneau, ouverte en 1888 sur 1’empla- cement d’un ancien hñte1 Rohan. On devait tout d’abord donner a cette cité Ie nom du  sculpteur  Chapu,  qui mourut dans cette cile en 1891.

N° ’72. Hñtel de D u four, seigneur de N ogent (1700). Hñtel de  Pastries  (1708).  Saccagé  par  la   populace   le 13 novembre 1790 a la suite du duel du marquis de Pas- tries, mestre de camp, avec Charles de  Lameth . (Tribunal de cassation du peuple.) Ce pillage marqua  les débuts  de  la Révolution. Le pere de Pache fut portier de cet hñtel. hlinistére de la Guerre (1790). H ñtel de  Pastries.  Fut habité   par  If.   Chevreau.  Hñtel  de  M.  de 5Iontgermont.

N 6 1, 59. Ces deux maisons, separées par la  rue Yaneau, occupent l’emplacement d’un ancien hñtel de Tessé qui appartint au grand prieur  Philippe  de  Ven- dñme (1719),  au  marquis  de  La  Tour-ñ(aubourg  (1733), i la duchesse  de  âJazarin  et  a  M.  de  Roise,  conseiller au  Parlement.  11 fut  divi sé  en  deux  parties.  Les jardins

et les batiments furent vendus a Duprat, marquis de Brabanqon, et au due de Rohan (1750). Ce furent les derniers propriétaires avant la Révolution. Ce lot fut ensuite la propriété du prince de ñlonaco, puis du prince de Chiniay, époux de time ‘l’allien . L’autre partie devint la  propriété  de  La  Trémollle,  prince  de  Talmont, puis

 

68 PROMENADES DANS TOUTBS LES RUEB DE PARI@

hñtel  de  Rohan-Chabot  en 1750.  Le  61  est   ancien.  Le  59” a  été  démoli  en  1903  et  remplacé   par   une   maison moderne . C’était l’hfitel de Chastellux, qui avait  été  la demeure  du  cardinal   de   Polignac,   suecesseur   de   l3ossuet a l’A cadémie et ambassadeur de Louis XIX* a Utrecht. 11 appartenait en dernier lieu a la  du chesse  de  Galliéra  qui l’avait légué au  prince  Antoine  d’Orleans.  11  etait  occupe par M . E. Bocher ,  et  1’administration  des  biens  de  la famille d’O rléans.

N ° 64. Yieille auberge du Bourdon (1753). Cour curieuse .

N° 62. Ancien hñtel construit par Antoine. Hñtel de Mme la marquise de Jaucourt.

N° 60. Hñtel Duprat (1728), de Montmorency-Tingry (1775), de Béthune-Sully (1780). (Relles portes.) Hbtel de M . le marquis de Goulaine .

* N° 57. Magnifique hfitel dessiné par Jean Courton ne pour le maréchal de âIontmoren cy, prince de Tingry. Acheté ina chevé en 1723 par Jacques de ñlatignon, comte de Thorigny. Hfitel  dit  de  Matignon.  Grimaldi,   prince de Monaco (1775). M. de  Qu élen,  due  de  la  Vauguyon en est locataire.  A cheté  au  commencement  de  l’E mpire a la duchesse de  Monaco,  prin cesse  de  Valentinois,  par M . Crawfurd, ri che anglais qui acheta également l’hotel Vérac (num éro 55) et  les  revendit  a  Talleyrand,  prince de Bénevent, qui habita le 55 (1812). Rrongniart remania l’hfitel  a cette  époque.  A  la  Restauration, propri ét é  de la duchesse d’0 rléans, née Penthievre. Mme Adélaide . Habité par Cavaigna c, chef du pouvoir exécutif (1848). Baroche, président du Conseil d’E tat. A cheté par le due de Galliéra (1879). Le  comte de  Paris (1854).  La eut lieu en 1886 une grande fete a l’occasion des fian9ailles de la princesse A m élie avec le duc de Bragance, qui devint rot

 

YI I N  AC CON BI S SE ME N T.                                           69

Portugal sous le  nom de Don Carlos et périt assassiné

|p her février 1908. C’est a la suite de cette  fete, qui fut sorte de manifestation royalis te, que furent votées les

lois qui bannissaient de rrance les a inés des families ayant régne en France. A la mort du due de Galliéra, la duchesse fit don de l’hñtel a 1’empereur d’Autriche. Ambassade d’Autriche-Hongrie.

N° 58. Hñtel d’A uroy (1750). Comte de La Roche- foucauld (1775). Le gén eral comte Rampon sous 1’E mpire. (Balcon .)

* N° 5 6. Hñtel de Gou ffier, marquis de ‘Phoix (1760). hlarquis Chauinont de La Galaisiere. Hñtel de II me la

comtesse A. de ñlaleissye. (Portes sculr tées et tympans remarquables. )

N° 5iS. II ñtel d’Angennes (1G99), de Roise, conseiller an Parleinent (1728). Ce dernier etait le frere du  comte de âleillan, qui devint duc de Fallary (titre du pape), et frere de NJ me d’An cents qui devint la duchesse de Béthune-C harost . Hñtel de Vcra c. Achete par ñI. Craivfurd ainsi que Ie 57 ct revendu a ’i’alley rand qui y habita avant d’aller s’instal1er rue St-Florentin. H ñtel de Rouge, de Levis-II irepoix. IN ñ tel de hI. le vicomte I\Ie1chior de Vogiie, membre de l’Academie fran9aise.

h ° 5 1. Cite de Warenne , ouverte sur 1’emplacement d’un an cien h6tel de Roisgelin, archevéque d’Aix (1788). Ce fut monseigneur Raymond de Boisgelin, alors évéque d’Aix et plus tard archevéque, c}ui fit  en 17 / 5  a  Reims  ie sermon du sacre de Louis XVI. La city de Varenne possede plusieurs lifitels par ticuliers modernes .

N 52-52 Us. Ancien hñ tel de Guébriant.

N° 47. Ancien hñ tel de J aucourt (1755). Edifié en 1757 par l’architecte IN enri Parent. Hfitel La Rochefoucauld-

Doudeauville .  Le duc  de  Doudeauville, ancien ambassa-              •

 

7o no u ENan z s nzN S TOU TSS LES RUES DE PAR IS

deur a Londres, mort en 1908. H ñtel de M. ie due de Doudeauville.

N° 48. Hñtel de Charlos Skelton, maréchal de camp (1700), d’Aubeterre (1728). Famille Baigneres. Monsei- gneur de Segur y est né (1820).

N° 45. Hñtel de la duchesse de Narbonne, née Serrant (17G5). Hñtel de Cossé-B rissac.

N° 46. Petit hñtel de Narbonne-Pelet. (ñ(ascaron.) Hñtel de M . Berard des Glajeux.

N° 42. Habité par M. de Falloux en 1852.

N 43-41. Ont éte réunis jadis. Ministere des Gultes sous I’E mpire. Hñtel d’Havrincourt. Hñtel de Mme la marquise douairiere d’Havrincourt.

N° 38. Ff arie Dorval y mourut en 1849.

N° H1. E mplacement d’un ancien hñtel de Lauraguais qui fut habité par 1’abbé de Fontenelle.

N° 23. Restes de 1’hñte1 de Saint-Gelais {1713), qui devint hñtel du Plessis-Châtillon en 1775. Hñtel de Ff. ie comte Thoinnet de la Turmeliere.

N° 2 1. Hñtel de Narbonne- Pelet (1775). Hñtel de

  1. R. Faber.

N° 2S. Hñtel de Biron (1775).

N° 19.   Hñtel de Chantérac.  (Porte Louis XV.)

N° 1 5. Rue de la  Planche (1882). Nom en souvenir de Raphael de La Planche, trésorier genéral de la manu- facture des tapisseries de haute lisse du faubourg St-Ger- main. Dans cette rue, au 4, se trouve la rue de 2’tar- bo:one, formée sur une partie de l’hñtel de Narbonne- Pelet. Cette derniere rue se termine en impasse.

N° 1 6. Dans la cour de cet immeuble se trou vait avant 1905 un tres beau et trcs curieux portail moderne d’église gothique : i1 parait que ce portail a étc transporté a la campagne chez ie propriétaire.

 

VI1’  ARR ON DI SSEâI ENT.                                            71

Le boulevard  Raspail, en traversant  la rue  de Varenne , a fait disparaitre, en 1907, Ie i 1 qui fut 1’hote1 du président tle N ovion. Cet hñtel, qui fut appele également hñtel de Venise, était sur l’emplacement de 1’ancien hfitel de Raphael de La Planche, trésorier  des  bitiments du  Roi, qui avait établi la une  manufacture  de tap isseries d’or et de soie. Ces  manufactures  s’ouvraient  rue de la Chaise, du cñté pair. Cet hñtel qui abrita St-Aignan, Portail, ie comte de Montrevel et Elisa Bacciochi, a disparu en 1907 ainsi que le 9 qui fut hñtel du Luart. La trouée du bou- levard  Raspail  a  fait disparaitre  egalement  dans la  rue de Warenne un hñtel qui fut occupé par le ministre âJachault, et un autre par  Maret,  futur  due  de Bassan o. N° 8. Ancien hbtel du xvi ii* siecle. H ñtel Valanglart.

 

/ t ue âe la Ohaise.

Existait en 1529. S’appeIa rue des Teigneux i cause d’un hospice de Teigneux, fondé au xvIi• siecle, qui se trouvait du cñté pair de la rue, entre 1’ancienne manu- facture de tapisserie et les bltiments des Petites-I\Jai- sons. La rue doit son nom actuel a l’enseigne du 3G de la rue de Grenelle.

N° 1. Hñtel du vicomte de Brosse (1760). Marquise de ñIasso1, sa fille. H ñtel de âf. ie marquis de Chennevieres. N° 1 0.   Ancien   hñtel.   Etait   habité   en 1530   par  â(.              Charlet, secrétaire des commandements de la duchesse d’Angou1éme. Fut in› esti  ie 29  juillet 1830, et on y trouva des valeurs importantes appartenant a la

princesse.

N° 3. Hfitel du comte de Vertus, de la princesse de Courthenay (1G50), de Chemilly (1664). Hñtel de R étliune- Pologne, famille alliie aux Sobieski (i 787 a J810). H ñtel

 

72 PR O II E NAD E S DRN S TO U TES L ES RU ES D E P A.R18 .

de C roix. A ctuellement hñtel de Mme la comtesse d’An- digne, née de C roix .

N°’ 5-7. Ont éte réunis jadis. Comte de 1*audreuil (1750), grand fauconnier, émigre puis gouverneur du Louvre et pair de France aprés son retour en 1814. L’hfitel avait été vendu. Il fut, dit-on, habité par Elisa Bonaparte. Hfitel du prince Aldobrandini Borgliese (1809). Sous la Restauration l’hñtel Borghése passa aux mains des familles de Maurepas puis de Mortemart et d’Uzes, }aour de venir couvent des Dames de la Retraite, puis monastére des Dominicains . Ces derniers durent c{uitter ce bel hñtel (n° 7) en 1903. C’est aujourd’hui une inaison de santé créee par ie docteur C. Bonnet. (Bean jardin.)

h’°  9.    Hñ tel   du  xviiie   siecle .  Belle   porte.   Hñtel d Onsem bray .

N° 1 1. D er endai t de l’Abbaye aux Bois (lh 77).

 

Rue    de   Bah yl ozi e.

S’ap pelait rue de La Fresnaye en 1448,  puis chemin de la Mala3rerie. En 1641 c’etait le vieu x chemin de Garnel Ie ; en 1670 petite rue de Grenelle. La rue a eté modifiée en 1778 et 1869. Le séminaire des âtissions étrangeres, qui se trouve au fi2, a été batt sur les terrains de Jean Duval de Clam ecy, plus connu sous le nom de Bernard ale Ste-Therese, évéque de Rabylone . De la vient le nom actuel de la rue. M me Tallien, quittant la Cliaumiére, habita quelque temps la rue de Babylone a l’ancien 685.

N ° 14.  Rue Chomel (1869). Sur les terrains  de l’H os- r ic e des Petits-Ménages. Doit son nom au docteur Chomel (1G71-1760). Au 14 est l’hfitel de âI me C. Dumont. Le

 

V11‘ AR ROND ISSE HE N T •                                          73

12 fut l’hñtel de II me la marquise  de  La  Bourdonnaye . Le 11, qui a été construit en  1878, est  orné  d’un  fronton et de cariatides supportant un balcon.

N° 20.  C urieuse  statuette  de  la  Vierge  dite  N otre- Dame de la Pai x .  Lfinscription  de 1815  dit  :  •  L’original de cette image est un chef-d’mu›’re st parfait que le Tout- Puissant qui 1’a fait, s’est renfermé dans son ouvrage »

N ° 2 2. Séminaire des Missions étrangéres fondé en 1663 par Bernard de Ste-Thérese, e›’éque de Babylone. (Voir 128, rue du Bac. )

N° 2 1. Couvent des Sceurs de S t-Vincent de  Paul. (5*oir 140, rue du Bac.)

* N° 32. Ancien petit hñtel ñlatignon. Hfitel de âlme  la princesse de Ligne.

N° 81. Dispensaire. (Sours  de St-Yincent  de Paul.) N° 33. Propriete des Sours de St-Vincent de Paul.

(Petits bas-reliefs.)

N° 36. Entrée des jardins de l’liñtel Matignon ou Gal- liéra. (Ambassade d’Autriche. Voir 57, rue de Varenne. )

* N° 49. Ancienne caserne de Gardes fran9aises (1780). Le 29 juillet 1830, les Suisses la d éfendirent contre les émeutiers . \*aneau, éleve de  l’E cole  polyteclinique,  y fut tué.

N° 53. H ñtel de HI. le baron Denys Cochin. L’arche- véque de Paris, monseigueur Richard, y rebut 1’hospi- talité de decembre 1906 jusqu’au 15 mars 1907.

N ° 62. Construit vers 1840. Fut habité par  M.  Bu- chez, historien et président  de  l’Assemblce  Constituante en 1848. II. Chassepot y  invents  son  fus-il.  Fut  habité par II lle Clarissa Bader, fern me de lettres.

b’° 57. Légation de Chine. Le pavillon de style exo- tique qui se trouvo au coin de la rue Al onsieur fait ega- lement partie de la legation.

 

76 PRO MENADES DANS TOU TES LES RUES DE PAR I S.

N° 59. Rue  Monsieur. (Voir la note  a la suite de la rue. )  N° 6 1. H 6tel de M. le prince de L éon.

N° 60. Rue Barbet-de-J ouy. (Voir la note a la suite  de la rue ñ(onsieur.)

 

tue Mon sieur (1778).

Ouverte en 1778 sous Ie nom de rue de Monsieur, sur un terrain acheté par Monsieur, comte de Provence, frere de Louis XVI, pour y construire ses ecuries. Rue Bigot pendant la Révolution, de Fréjus sous le premier Empire. Elle a repris son nom primitif en 1514.

N° 4. Hñtel moderne.

N° 13. H6tel de Mme la marquise de Manville.

N° 8. Construit par Legrand pour Ie comte de Jarnac (1789). Comte de Villele (1829). Gouvent des Barnabites, puis hñtel de Beaunier. Hñtel de M. le comte U. Che- vreau.

* N° 12. Construit par Brongniart pour MHe de Bour- bon-Condé, abbesse de Remirern ont, qui est enterrée sous la chapelle des Bénédictines (1789). Mlle de Condé était la sceur de Louis de Bourbon, prince de Condé, qu’on trouva pendu d l’espagnolette de sa fenétre en 1830, et qui fut ie pére du duc d’Enghien fusillé. Comte de Beaumont (18â2). Comte de Chambrun, fondateur du Musee social. Les dames de la Retraite y furent quelques mots. Tres beaux bas-reliefs de Clodion dans les biti- ments de la cour intérieure. Ges bas-reliefs sont actuel- lement cachés par une toile. Les tympans  des  portes sont du méme artiste.

N°  14. La  se  trouvaient   a  la   fin   du   xviii•  siecle les  Archives de  l’ordre  de  St-Lazare.  College  armé- nien (1846 â t871), Ce college etait antérieurement ñ

 

VI I’   AR II OND ISSE M ENT  .                                           35

Padoue. Les dames du Sacré-Cour  s’y etablirent ensuite.

N° 20. Couvent des Bénédictines qui s’etend i usqu’au boulevard des Invali des, sur l’emplacement de l’hñtel du marquis de ñlontesquiou-Fezensac, premier écuyer de Monsieur, deputé aux Etats généraux, commandant de l’armée du hlidi dans les guerres de la R épublique, puis émigré. Cet hñtel a›’ait été construit par Brongniart en face des ecuries de ñJonsieur. (Chapelle.) Nous voyons sur ie mur du 20 une  inscription  en  italien, érigee  par  la ville de Bergame en l’honneur de Lorenzo âlascheroni, mathématicien ct poete qui mourut ici en 1500.

N° 19. Vieille maison. Au 13, hñtel.

N° 7. Emplacement des écuries de Monsieur, con- struites par Brongniart, qui s’étendaient  sur  presque tout le c6te des numeros impairs.

N° 5. Ilestes de l’hñtel clu duc de Saint-Simon (1783). Le général duc de Saint-Simon, sénateur, ancien pair de France sous le second E mpire. Famille Cavelier de Mont-

geon. L ‘hñ tel est aujourd’hiii divisé.

Itue Barbet-de-Jong.

Ou›•erte en 1838 sur l’emplacenient de l’ancien hñtel de Seissac, construit en t71â et possédé au moment du percement par Barbet de Jouy, littérateur ct archeologue. Cette rue posséda de nombreux hñtels modernes que nous ne pouvons pas tous citer ici.

N° 33. IN ñtel tle M. ie comte J. de ñlontebello . N° 38. II ñtel de fille Lorion, décédée en 1909. N° •9. II ñtel de II. le marquis de Luppé.

N° US, fIñte1 de Fl. le comte de La Tour du Pin-Ver- clause.

N° 34. Cours St-Germain.

 

76 on o x zNA D ES DAN S TOUTES LE8 RUE S D E PAR IS.

N° 32. H ñtel de M. le comte de Rambuteau . N° 26. H ñtel de M. Po irot – Delpech .

N ° 24. Hñtel de Tournon, de M. Ie comte J. de Cha- bannes La-Palice.

N° 1 7. Ancien hñtel d’Aubigny, Gramont-Caderousse, de Charette. Hñtel de II. Ie marquis d’Argenson.

N° TO. Hñtel de 11. Paul Bourget, meml›re de l’Aca- démie fran9aise.

N° 1 8. Hfitel de Sa) ve, de M. le général marquis Courtes.

N° 1 6. N ñtel de Mme la marquise  Arconati-Visconti. N° 11. H ñtel de I\1me P. Bell. (Ancien h6tel La Roche-

foucauld-Do udeauville . )

N° 9. H ñtel de II. le comte Costa de Beauregard . Ancien hotel de Al. Aubry-Vitet, qui habite actuellement l’hñtel situé 69, rue de 5’aren ne, que  nous apercevons  au k et au 2 de la rue Barbet-de-J ouy.

En descendant quelques } as la rue de Yarenne, nous arrivons rue Yaneau.

 

JRue ¥aueau.

La partie comprise entre la rue de Seyres et la rue Oudinot s’appelait au xvii• siecle rue Brodeval-derriere- les-Incurables, rue du Lude, puis rue des Brodeurs. La partie comprise entre la rue Oudinot et la rue de Baby- lone  s’appe1ait  rue  Pochet en 1780. La  r artie situee an

nord de  la rue  de Babylone a été  ouverte  en 1820,   sur

l’emplacement cles hñ tels de I\Iontebel1o et  de  Chimay et s’appela rue Mademoiselle, a cause du voisinage de l’hñtel de Mlle Louise-E ugenie d’0 rléans (time Ade- laide). Ces rues ont été reunies en  1850  sous le  nom  de rue Vanneau ,  dont  l’orthographe  a éte  modifiée  en 1853

 

V IIN A RR ON DI SS E âI E NT .                                           77

pour Vaneau . La rue doit son  nom  a  \*aneau,  eleve de  l’E cole polytechnique, qui fut tué, Ie 29 juillet 1830, .a l’attaque de la caserne de Baby lone o ccu l» ee par les Suisses. ñ(. de Falloux habita le ii9 (ancien) en 1866, et Renan, Ie 29 (ancien) en i 864.

N° 10. C ité Vaneau (1856). (l’oir 63, rue de 3’arenne.) N° 9. Hñ tel de II me la comtesse de Rougé.

N° 11. II ñtel de  NJ me la  duchesse  d’Harcourt.  Habité par M. le comte Eugene d’ FI arcourt, compositeur de musique.

N° 18. Le jurisconsulte Dalloz y ir ourut  en  18G9. Fut hñtel de II. Ie due de Bisaccia, de ñladre. Actuelle- ment, hñtel de If. C. Caroll. (Heurtoirs de porte.)

N° TO. Hñ tel de I’E scalopier, de HI. de Lioncourt.

* N° •4. Cette jolie construction Louis XVI  passe pour avoir été, en prin cipe, une maison de campagne construite pour Ie due du Elaine qui y abritait ses galants rendez-vous. Le parc s’étendait jusqu’au boulevard des Invalides . Ce fut la petite maison du marquis de Bar- bankon, puis l’hñ tel de Th crése Cabarrus (II me Tallien) . C’est la qu’e1le divor9a et devint princesse de Cllimay apres avoir été la maitresse d’Ouvrard dont elle avait eu quatre enfants ries li. IN ñtel de C hanaleilles depuis 1840. Habité par hI. le comte de Naleche, directeur des Débats.fl4. Rue de Chanaleilles (1844). Ouverte par

  1. Barbet de Jouy. Doit son nom â l’h ñtel qui est au 2 (hñtel de Chanaleilles), qui est l’hñ tel de time la mar- quise de âlarcieu, née de C hanaleilles. Au 5, nous voyons une inscription posée  en  1907  sur  la  maison   habitée par l’abbé âIichon (180G-187 ñ). C’est la qu’il énon9a, le 18 février 1875, les relations entre l’écriture et  le  carac- tere et fonda ainsi une scien ce nouvelle :  la  graphologie Au 4 est l’hñtel de 31me la baronne de Tocqueville

 

78       PRO x ENAD ES DANS TOU TRS US RUES DE PAR I S.

Le 9 est l’hñtel  de  M.  H.  Piazza.  Le  13  est  celui  de  â1. P. 3*aladin.

N° 32. Hñte I de II me C. d’Abbadie d’Arrast. N° 34. Ancien hñtel.

N° 40. Hahite par It. G. Lenñtre, l’auteur st capti- vant de nombreux ct interessants ouvrages histongues. (Vieil les maisons, Vieux papiers ; Le baron de Batz ; Paris révolutionnaire; Tournebut, etc.)

N° 55. Hñtel de Mme la comtesse P. de Malartic. (Hñtel ancien avec jardin.)

N° 55. Impasse Oudinot quis’appela Impasse Plumet. (Visiter ici la rue Oudinot. Note a la suite de la rue.)

N° 66. Rue d’Olivet (1846). Ouverte  sur  un terrain dit d’Olivet. La rue fut un des derniers centres de la résistance des fédérés pendant la Commune .

Arrives i la rue de Sevres,  nous  la  descendons  quelques pas pour prendre la rue du Bac.

 

Rue Oudinot.

S’appelait au xvIIi* siecle rue Blomet, puis  rue Plumet par altération. Nom actuel en 1852 en  mémoire de G. Oudinot, due de Reggio, maréchal de France (1767-1847). Avant 1852 la rue se prolongeait jusqu’a l’avenue de Breteuil sous le nom de rue Neuve-Plumet. Cette partie située a l’ouest du boulevard des Invalides  est devenue la rue Eblé. Le fermier général de la Haye avait  une  petite maison  tres  somptueuse  rue  Plumet an xvin• siecle .

N° 1. Dispensaire. Au 3, creche des Sceurs de St-Vin- cent de Paul.

N° 4. E cole Normale libre de  jeun es filles. N° 6. Institution des Messieurs de la Gharité.

 

VI IN  AR R O ND ISSEM ENT

N° 8. Derrieres de 1’ancienne caserne des Gardes fran9aises de la rue de p›abylone. (Fronton.)

N° 1 2. Francois Coppée y habita trente  ans  et  y mourut  en  1908.  Societé  des  Garde-malades de  la  Pro- v idence.

N 1 9-2 1. E tablissement des Freres de St-Jean de Dieu, congrégation fondée a Grenade au xvi’ siecle, et attiree a Paris, a 1’hñpita1 de la Charité, par Marie de Médicis. Le pere du Lac y mourut en 1909.

N°  23. Etablissement  des  M essieurs  de  la  Charité. N° 1 6. Yes religieuses Auguslines. Maison d’opéra-

tions.

* N° 2’7. H ñtel du marquis de  Montmorin,  successeur de M. de Vergennes aux Alfaires étrangeres (t780). Le général  Rapp y   habita   (1810).   Apres   lui   l’hñtel   fut o ccupé par le due d’Aumont. Le marquis de La Roche- Dragon, qui le céda a la Ville en 1847. Maison-mere et noviciat des Freres des E coles chrétiennes de  18â7  a t905. Alfecté  au  ministere  des  Colonies  (Fronton  dans la cour.)

N° 20. Hñtel de M. le baron de Coubertin.

N ° SR. Hñtel de M. Ie vicomte O. de Luppe. (Masca- rons representant des tétes de rewards. )

 

Ztue du Bac (1600 a 1610).

Un bac fut etabli en 1550 sur Ie quai des Th eatins par la confrerie des hartres Passeurs pour faciliter la con- struction des Tuileries. Le chemin qui y mena it prit le nom de rue du Rac. Les premiers  numéros  du  c6té  de la Seine ont été endommagés ou brules par la Com- mune. Dans la rue du Bac se trouvait l’ambassade de Suede ou résidait au moment de la Revolution ie baron

 

P R OSIE NAD EG D DNS TOUTES LBS R UES D ‘1 P,& R Ig.

de Taube, ambassadeur secret. En  1770 iI  s’y  trouvait un hñtel de Gramont. M inc  de Staiil  lial›itait, en 1790, le 96 (ancien). Les magasins du Bon Marche datent de 1872, et ont été fondcs par  M.  et  time Boucicaut  c}ui ont   comm encé par  étre des  petits merciers .  II.  C. Du-

plomb a publié en 189a une mon ograr hie de la rue du Bac, dont nous avons extrait plusieurs  renseignements.

N° 1 50. G urieuse fenétre.

140. Ancienne  maladrerie,  puis  h6tel  de  Louis- G ésar La Baume Le Blanc de La  Valliere,  petit-neveu de la duchesse, et fauconnier de la couronne.  La duchesse de Chatillon, sa fille {1759). Elle y était enrore sous 1’E mpire. La Yille l’acquit des hospices et l’aban- donna gratuitement pour une jouissance perpétuelle a l’ordre dc St-Vincent-de Paut (1813). Dans la chapelle est enterrée II me Legras (Louise de Marillac), la collabora- trice la plus devouée de St Vincent de Paul. Elle avait eté inhumée primitivement i l’église St-Laurent en 1660, ct ses  restes ont  éte transfér és ici définitivement  en  1824.

,     N° 136. Ancien  hñtel de C rouseilhes . (Toit  curieux. )

* N° 1 28. Séminaire des Missions étrangeres  fondé en 1663 par Bernard de Ste-Thérese, évéque de Baby— lone. La chapelle, dite de la Sainte-Famille, est de 1682. La premiere pierre en fut posée par monseigneur de Harlay, archevéque de Paris, ct Fénelon y pronon9a son discours sur l’Epiphanie devant les ambassadeurs du roi de Siam. Elle a deux otages : le second est devenu la bibliotheque. Dans cette chapelle est enterr é J.-T. Ve- nard, missionnaire apostolique décapité au Tonkin en 18G1. Les batiments du s eminaire agrandis en 1736 et la chapelle furent confis qués en 1790, et en 1802, la chapelle, par suite du Concordat, devint succursale de St-Thomas- d’Aquin.  Les  batinients  furent  rachetés   par   les direc-

 

vi i• ann or ni5 SE ›i ENT.                               81

rs de l’etablissement, et la chapelle Ieur fut  rendue. La salle dite des Martyrs, qui était uno sorte de musee, n’existe r lus  depuis  quelque  temps.  La   statue  de  la 3f ierge qui se t+ouve au-dessus de la porte d’entree

sur la rue du Bac est de 1855.

109. Enseigne : A I’Elephant blanc.

* N° 120 -1 1 8. Hñtel de Clermont-T onuerre (i 789) . Tres  belles  portes dessinées  par  Toro.  Chateaubriand y est mort en 1548. (l nscriptiori.) Le 118  a ete  habito par ie comte de Cessac en 1823 ct }aar Dupin .  Le 120 fut  habite  par  ie  duc  de  Civrac  (IS22),  J ules II oh1, r Cmbre de 1’ Institut, le marquis de Segur, frere de l’evéque, et par Chateaubriand de 1829 a 1848, dans l’appartement occupo aujourd’hui par la famille de Chocqueuse, depuis 1850. Le premier étage, de 1852 a 1854, etait occupo par ñI me la marquise de La Roche- lambert, mere de la comtesse de La Poiize, de’1a com- tesse de Valon et de la comtesse de La Bedoy ere, qui devint princesse de la FIosko›va et qui furent toutes les trois dames d’1ionneur de l’impcratrice Eugén ie. I4 ñtel de 31me de C hocqueuse.

N” 107 ct 105. Le deputd  Quinette  (1792).  Le 107 fut le Bureau des Affaires ecclesiastiques  (1823).  Le 105 est l’hñtel de II me C. Carafa de N oja.

N° 1 1 6. Fut habite par le président Dgr in.

N° 1 03.  E mplacement  d’un  liñtel  qui  avait  été habite par Ie marquis de Giac (1838), cousin de la reine Hortense. Sur cet  emplacement  et  sur  celui  de  l’hñtel de Commaille on a ouvert en 1851 la rue de Commaille . Le 2 de cette rue, qui fut halaitc par UI. Homolle, cle l’Institut, actuellement directeur des  ñlusees  nationau x, est habité aujourd ’hui par 1\1. Pierre cfc La Gorcc, his- torien, membre de 1’ Institut.

VT T ^ A RR 0 X D.                                                                                                 6

 

8 L*     P E O fiI E N.I Al fi S i3A fi ii ‘r O U”I“F S L It, S R U E.S D ii P§ i I L u .

 

N* 1 0 1.  Construction  de   la   fin   du   regne   de Louis XIV. Vicomte d’Aub usson, rriarquis de La Feuil- lade (1789). Put habit u par Ie cointe de Polignac, niaré- chal de camp (1810). Le comte  de  f’alloux,  ancien ministre (1855). 2¥eheté en 1855 par 31me Houston, parente des sculpteurs. Baron de Boutray.

N° 99. Fut vendu com me bien national  a  Privat- Carilhe , membre du Conseil des C inq-Cents, et fut habité par le comte de Noe.  r *re du  caricaturiste  C ham. (Porte et balcon.)

N° 97. Date de 1720. Le prince de Salm  Dyck, botaniste, et sa fern me surnorrimée la Muse de la Raison. Fut habite par le chevalier de Segur et le maréchal  Vail- lant. (Porte. Balcon. Escalier.)

N° 95. Yieille ruaison.

N° 1 10. E mplacement de l’hñpital des Convales‹:ents, fondt par ñlm e  de  Bullion  et  dirigé  par  les  freres  de 1’14 ñpital cle la C harité (l0ii2 a 1512). Cet hñpital s’éten- dart sur 1’emplacement  des  110, 108,  106  et 104 actuels de la rue du Bac. Le 110 actuel fut hal it é par Mme Dor- val, la celeln-e a ctrice amie d’Alfred de Vigny, jusqu’en 1846, tpoc{uc ou elle alla  s’installer  rue  de Varenne  pour y mourir en 1849. Ici ,aussi habiterent M. Delaroche- Vernet, fils de Paul Delaroche et de la fille d’IN orace Vernet ; II. Gas ton Paris en 1888,  et  M.  Andre  Hallays , le fin llant }iula1iciste des Débats qui ne cesse de  lutter pour la de fense du 3’ieux Paris.

N° 1 08. Laplace y mourut en 1827. (Inscription.)

N° 1 06. r ut lsabitc en 1830 par le peintre d’histoire Fabre, et }aar N oél Parfait en 1591.

h ° 1 O4. I*ut habite par la vicomtes se cle Talleyrand (t91G-19*7).

N ° 1 0 2. L cole St-Gerinain *• r ui s 1590 apres avoir

 

                          89

appartenu en dernier lieu au comte  de Ste- Aldegonde . (J oli tympan moderne.)

N° 1 00. E mplacement de l’liñtel de Talaru, qui datait du commencement du  xvni*  siécle  ct   qui   fut   démoli en 1892.

N° 98. Enseigne des Deux Anges. C’est la, dit-on,

que Pichegru passa sa premiére nuit i  Paris  cliez Denant, marchand de vins. Cette maison fut le rendez- vous des chouans. Les hcros de Tournebut y des cen- dirent ct Cadoudal s’y cacha.

N° 87. Ancienne maison de bains qui etait déja connue sous le premier E mpire. Fut habite par Girault  de St-Fargeau (18âG).

N° 96. E mplacement  de 1’h ñtel  du comte  Dillon, qui a été demoli. Cet hfitel s’eIevail également sur l’empla- cement des 36 et 38 de la rue de 3’arenne. time de Boigne, dans ses Méirioii es raconte qu’en 1817, le rot de Prusse Frédéric Guillaume, qui etait devenu veuf en 1510 de Louise de  Mecklembourg-Strelitz,  etait  amoureux  de hl1le Dillon, fille du comte Edouard Dillon, et voulait 1’épouser. Le mariage paraissait imminent. En 1824, il épousa morganatiquement la fille du comte de i-Iarrach, mort en 1873.

* N° 85. Ancien monastere royal de 1′ I mmaculee Conception dit des nécollettes, ouvert en 1637, et sup- primé en 1790. If me de Choiseul, fern me du ministre, se réfugiait aux Piécollettes pour payer ses dettes. Théatre, dit des Victoires N ationales pendant 1 nevolu- tion et jusqu ’en 1807. C’est la que ddbuta l’acteur Potier en 179a. Bal du talon cle hlars. Concert dit clu Pré-aux-Clercs. C’est lâ que se réunirent, le 15 sep- tembre t870, les délcgucs des  comites  de  Paris,  et cette réunion fut l’embr yon de la G ommune . Le bal

 

8A rnoMENAD£S DANS TOUTES LES RUES DB

n’existe  plus  depuis   pen  d’annees .  C’es                 c en une maison de ro ulage, bazar, etc.

N° 83. Curieux couloir. Faisait partie du c Récollettes.

N° 94. An cienne maison des Fréres de la chretienne avant 1905.

N ° 84.    E mplacement   de  l’hñtel Berwick  (1’7            u ctait  antérieurement,  en 1713,   la  rés idence  du   n devint   h6tel  de  Castellane  a}ares  la Révolution .          ‘ mais tres en arriere, se trouve 1’hñte1 GalliffA (•a

sade d’Italie) , qui jadis s ‘ouvrait  rue  du  Bac,  d est séparé maintenant par des maisons  de  ra Arsene  Houssaye habitait le 84 actuel en 1843.                       “

N ° 80.    Du  80  au  68  s’element  des  maisons sur 1’emplacement de l’an cien couvent de la  Visit Ce co uvent avait eté primitivement établi en 16

Montorgueil : i1 fut trans porté  en  1673  rue  du  R sup primé en 1790.

N° 62. Rue Paul-Louis-Courier.  0 uverte  a  la – du xvi jqe siecle sur 1’emp1acement de l’ancien couv

de   la   3’isitation.  S’appela  passage  de la  Visitation         • passage  Ste-Marie,  avant 1879. Nom  actuel en souv                                                                                                          r cle 1’ecrivain fran9ais, né en 1’i’i2 et assassiné mystF rieusement en 1825. Ingres , avant d’a11er a 1′ Institutt habita le passage Ste-Marie (1826-1827), la derniUe maison a gauche, le n° 11. A. Thierry habita également, entre 1838 et 184G, le passage Ste-Marie, une rnaison au,jourd’hui clétruite. C’est la que furent publies , en 18fi0, les Récits Yes teur ps méro ving’iens . La rue Paul-Louts- Courier est prolongée par l’impasse  de  la  Visitation. Les jardins que nous a}aercevons au i 1 his de 1’impasse sont  ceux des 9S e t 102 de la rue de Grenelle.                                     ”

he per cement du Jaoulevarcl St-Germain a fait dispa-

 

viie  anR oNDlss xx E xz .                           85

-aitre, rue du Bac, 1’ancien 53 ou etait né ie docteur Trou, directeur de la be vne de Pri ris , r uis de I’O péra c1e la rue  Le  Peletier.  *•  r • peterie  \ f ero  n  était  a  l’en –

seigne du Grif fon.

N° 43. Rue de Crribeauval. S’a rr ela rue St -3r incent – de-Paul.  Elle  formait,  depuis  le  xvii•  siecle,  un  passage

aisant partie du  couvent  des  Jacobins  re formes .  Con- vertie  en   rue,   a  la  suite  cls  la  sup lares   sion  du couvent,

e)le doit son nom actuel au lieutenant gcnéral d ‘artillerie de

Gribeauval (1745-1789), fondateur du musée d’artillerie .

* N ° 46. H ñtel Bernard. Le financier Samuel Bernard (1741). Son fils, le chevalier Bernard ‹i‹  nieux  (1752). Le fermier gen eral de Eoul ongne, pére du fameux escrimeur, ie chevalier de St-Georges . A la  fin  du xviIi• siécle , le propri étaire de 1’immeub1e, d’aprés Ver- niquet, est un sieur Jacques. Le  ministre  Chaptal.  qui fut le protecteur de Ellie Eourgoin, de la Comedie-Fran- haise. (fille Bourgoin fut egalement  maitresse  du  duc cle Berry ct fut surnomm ce la  «  Deesse  de la joie  et des plaisirs » .) Barras (1512).  Louis  Veuillot  1851). En 1886, II hI. de Lodi et de Clioiseul, propriétaires, mirent 1’liñtel en vente. Les dépend an ces ayant facade rue St-DominicJue (actuellement boulevard St- Germain) ont ete remplacées }aar des maisons de rapport. Les locataires , en 1851, étaient le marquis de Garaman, le marquis de  La  Ferté-âl eun,   le   baron   de   Plan cy. En 1859, 1’hSteI appartenait a 3i. de Ikomar, puis au comte de Lude. La dccoration complete du salon a Etc achetee par le baron Edmond de Rothschild ct trans- portee i1, faubourg  St-Honore.  (Eelles  sculptures  sur la porte. Cour int éressante .)

N° 44. Hotel Le 3Fayer. Le terrain fut vendu en 1725, par Louise de Fiesque, comtesse de Vasse, a Jean-

 

86       PR OM EN A D ES D .X iN S ’1’O US’ E G L ES II U US 43E PER IS.

I acques Le Vayer de Fiat cilly. r ré sident au Grand Con- seil (1725-1740). La presidente Le Vayer (1740-1755).

J.-F. Le5’ayer , l›aron cle Survilliers, conseiller au Grand Conseil, et  Marie  de  Catinat,   sa fern me  (1755-1764). Lo uise-Fran9oise Le 1’a)•er, comtesse de Sourches (176â-1800). J.-5Iichel-C. Le Vay er, marquis de Pave- rolles, dit Ie marquis Levayer, dernier grand Sénéchal du Elaine, et sa fern me, née de âtaupeou (1800-1831). Céde, en 1860, a la vicorritesse de Lanascol, née Russell de Bedford. Parmi les locataires  citons  :  le  comte de Ségur en l8ii2, Louis Veuillot en 1857,  Ie  marquis de Lagrange en 1870, 1’architecte Guaclet, de 1’ Institut, en 18″/ 3,  Ie duc de Vallombrosa, pére du marquis de Mores, en 18 75. L’hñtel a été vendu de nou veau en 1900. (Choir la  cour.) N° 42. II. Huzard (1752) . Claude Guillaume (1820).

  1. -Hector Bouruet (Aubertot) ,   adjudieataire  (1853).
  2. Ah an .

N° 41. Maison an cienne (fen étres a petits carreaux).

N° 37. Cour asse z curieus e, dans  laquelle  se trouve une des entrées de 1’ eglise St-Thomas-d’Aquin.

N° 40. M. de Pisis  (1’i52).  i\Jontalembert y mourut en 1870, dans l’appartement du premier etage qui donne sur la rue. Au fond du  couloir d’entree du 40,  qui porte le nom d ‘impasse de  Valmy,  depuis Ie  premier Empire, se trouve un liñ tel orné d’un fronton. C’est l’hñtel de âI. A. Le Play, et les jardins que 1’on aper9oit dans le fond sont ceux du minis’ere des Travaux publics. 38. I mplacement de l’li6tel du comte de Valbelle, protecteur de fille Clairon (1752). Fouché, duc d’Otrante (1810). Le comte Lanjuinais, ancien cor.ventionnel, y

mourut en 1834.

N°  34.     E mplacement     d’un ancien liñtel N icolay.

Augier habitait ici en 1861.

 

V I I° A R 11 O N D I SE II E N ’I”•                                            87

N ° 3R. Camille oucet y habita.

N° 30. Petit hñtel N icolay. Club alpin .

N° 27. E mplacement de 1’liñte1, dit de 1’ Uni versitc de Paris. Comte de Lucinge (1829). âf agasins du Petit St-Thomas depuis 1820, construits sur les jardins de 1’hñte1.

N° 25. Le coirte d’Entraigues, d éputé en i 789, qui epousa la Saint-flu berty, pour laquelle Bonaparte fit des vers. Le in cnage fut assassiné a Londres en 1512.

N° R6. Le baron C . Dupin,  fondateur  du  ñlusée  mari- time de Toulon, y m ourut en 1873.

N° 24. Le général Schramm y mourut (18â4). (C aducee dans ie tympan de la porte.)

N° R1. Date du commencement du xvi j je siecle. Le

chevalier IIenault.

N ° TO. E mplacement de l’hñtel  d’Aigui1lon,  qui s’ouvrait au 33 actuel de la rue de I*erneuil.

N° 19. Enseigne m oderne de pharinacie. N° 18. Pougens y habitait en 1813.

N° 1 7. Cabaret ou se complota 1’assassinat du courrier de Lyon. Le soir de la fame use reunion de Dubosc, Chopart et Couriol, la âJontansier y dtnait a une table voisine de celle occu} ee par les assassins.

N° 13. Du 17 an 13 s’etendait jadis la halle dite du Pré-aux-Llercs, qui fut remplac ée par le quartier des âfousc{uetaires gris.  Le  quartier  lui-méme   fut   détruit en partie en 1780, et remplacé par le marche dit de Boulainvilliers, qui subsita de 1751 â 18â3.

N° 1 1.  Du 11  au  1  s’étendait  l’ancien hñtel de Maill y

(voir 2, rue de  Beaune).  Au  1 habita  G happe.  De  son ap partement,  qui  donna it  sur  le quai Jf   ltaire, i1 pouvait

voir les signaux de son appareil place sur le  Louvre (1’79S).

 

88    Pno ii ENA DES DAN S TOU TES rEs nuns D E Pan is .

N° 2. Emplacement de l’ancien hñtel de Robert de Cotte. (Voir 1, quai d’Orsay.)

 

Ouai  Voltaire.

Bâti par les soins de Ma zarin. Faisait partie jadis du quai du Th éatins . 1° estauré en 1751. Nom actuel depuis 1791. ‘Palma habita le quai en 180a a l’ancien 14. Le quai longe une partie du  port  des  Sts-Peres  qui  s’etend entre Ie pont Royal et Ie pont des Arts.

Le Pont du Carrousel ou des Saints-Peres fut sonstruit par Polonceau de 1831 a 1834, en fer et en pierre. 11 fut a peage jusqu’en 1860 et rapporta un mil- lion. Les quatre statues placées a 1’enti ee et a  la sortie du pont sont l’ceuvre de Petitot, éleve de Pradier. Les anciens soches étaient en fonte et munis de portes. Ils servaient jadis de bureaux de péage. Les  piedestaux neufs (1907) en pierre ont été construits par M. Formijé, et édifiés en arriére de l’emplacement des anciens. Le pont fut restauré de 1906 a 1908. Sur Ie quai se trouvent de nombreux bouquinistes bien connus des amateurs.

H 1 . be journ al Officiel

N° *9. k mplacement de l’h6tel de Mailly. (Voir 2, rue de Beaune. — Visiter ici la rue de Beaune dont la  notice est plus bas.)

* ñ’° 27. La famille B ragelongne (1712 a 1764). ñ(ar- guerite Plastrier de la Croix, veuve de Nicolas de Bra- gelongne, trésorier de France. Guilleineau de St-Souplet, propriétaire unique en 17 i4, lone a la marquise de Gramont qui achéte en 17G4. Cette dame vend l’usu- fruit de sa maison en 176G au marquis de 5’illette. Un appartement reste loué au marquis de Thibouville. Le marquis de Villette transforma l’hñtel. time de Gramont

 

VI1’   A R ROND ISSEBI ENT.                                             89

rut en  1773  laissant   sa   maison  i sa  petite-fille ne de Gensac, épouse du comte de ñIontmorency- aval. Voltaire, qui avait déjâ loge dans cet hñtel une preiniére fois chez la présidente de Bernieres , qui était ataire en 1724, vint s’y installer en fevrier 1778 avec

  • me Denis, sa niéce. Tout Paris défila chez le « Roi V,o1taire » , qui mourut ici en 17 ( Inscription.) Son cadavre , revélu d’une robe dcc chambre  et  soutenu  par des courroies, fut emmené la nuit dans une berline a l’abbaye de Scellieres dont l’abbé Nlignot, neveu de Voltaire, etait commendataire . Son cmur resta a l’hñte1 Villette jusqu’en 1791.  Lors  de  la  translation des  restes de 5*oltaire au Pantheon  en 1791,  le cortege défila devant la maison rnortuaire ct il y eut la une cérémonie impor- tante. 5’illette mourut en 1793 :  son  epouse  Belle  et Bonne remit la maison aux h éritiers Ch•amont,  c’est-a- dire a la citoyenne hlontmorency-Laval. Le  baron  Bar- bier, ancien chirurgien  en  chef  du  Val-de-Grace,  se rendit acquéreur de l’hñtel en 1824 et en loua le premier étage a la comtesse de Raracé {18â3 d  1846).  Cette derniére eut com me sous-locataire Arsene Houssaye. Le baron BarJaier mourut dans son hfitel en 18â6. L’hñtel appartint ensuite au  baron  de  Bourgoing,  a  la  comtesse de Nettancourt, etc. 11 abrita Ferdinand Duval, ancien préfet de la Seine, qui y mourut  en  1896.  La  porte cochére du quai et  son  péristyle  ont  disparu.  L’hfitel  a été surélevé d’un étage et  remanie  interieurement.  Le salon oii le Tout Paris de l’é poque defila chez Voltaire n’est pas modifié, sauf le plafond qui date de Louis- Phi- lippe. Le troisieme etage a conserve ses décorations intéressantes et possede un trés joli boudoir Louis .CVI.

N° 25. M.  de  âf oras  en  1650.  Le  comte  d’Apremont  au  xvi jye  siecle.   Alfred   de  âI usset  y  habita  (sur  ie petit

 

90       P R O FI E NA DE S D A.R5 7“OUT£S LES R U ES D E PAH I S.

 

escalier de gauche sous la v oute). Comte 5’igier. r’ •ie- taire des anciens bains Vigier (1850). Au fond dc la cour

se  trouvait,  avant  1907,  un  assez   interessant   pavil hon avec  des  tétes  de   chevaux   sculptées   qui   vient   d’etre rem place par une  construction  moderne .  Dans  cette nouvelle  construction  II.   Schultz ,   antiquaire,   a   fait placer  tres  heureusement  un  magnifique   patio   provenant de Saragosse. La maison du quai appartenait jadis aux ‘I’héatins, et le marquis de Villette en avait loué le rez- de-chaussée  qu’i1  sous-loua  a  un  mar chand  d’estampes  a la condition que  celui-ci  inscrive  sur  sa  porte  en  lettres d’or : « Au grand Voltaire » .

N° 1 7. E re placement de l’entrée du couvent des Théatins qui s’étendait du 15 au 25. Une autre entrée se tro uvait au 26 actuel de la rue de Lille. Les Théatins étaient venus a Paris grace au cardinal Mazarin qui fit construire a ses frais Ieur chapelle sous le vocable de Ste-Anne-la-Royale . C’est ld que fut enterre le maréchal de La Feuillade en 1725. Le convent hit supprimé en 1791. Les batiments conventuels furent convertis en salles de fétes et de concerts et on installa dans la chapelle un café  dit  des  Pluses. Le  tout  disparut  sous la Restauration. Au 17 actuel habite ñ1. ñIarce1 Baschet, artiste peintre qui a obtenu la médaille d’honneur au Salon de 1908 pour son magnifique portrait de Henri Rochefort.

N° 15. E mplacement de la maison oii habita Carl

5’ernet de 1826 d 1833. Habité par ñJ.  Georges  Cain,  ie tres aimable et tres érudit conservateur du musée Car- navalet, e.t l’auteur des Promenn dev dans Pa i•is, et des joins de Pa ris  qui  ont  si  largement  contribué  a  mettre le gout du Vieux Paris a la mode.

N° 1 3. Faisait partie du couvent des Tliéatins. Louvet,

 

VII° A 11 It O N D I SSEBI ENT.                                          91

depute a la Législative, lialaitait la en 1792. Le illon iceiti’ Univei se1 fondé en 1789.

N 1 1 et 9. Le président Perrault, secrétaire des commaiidements de Henr: I I de Bourbon, pere du grand Condé. La duchesse de  Portsin outh,  rn aitresse  de Charles I I (1690) . Le ministre Chamillart (1734) . Gluck, seigneur de  Saint-Port,  directsur  des  Gobelins.   Prince de Baul rem ont (17â8) . Vendu en 1777 par les héritiers Bauffrem ont 5 ñ(aximilien de Berty. Le marquis de Vau- bécourt (1788). Den on, conservateur des musées du premier E mpire, y mourut en 1825. Le peintre Ingres y mourut en 1567 (inscription) et Gustave Droz y mourut également en 1695. (Balcon.) An 11 habite hI. hJ.-J . Iwill, artiste-peintre.

N o et 3. H ñtel de la Briffe. Famille de Choiseul- Beaupré (1785). Le marquis de Saint-Aignan y habitait en 1788 et Ie conventionnel Thibau deau , qui devint comte Thibaudeau et sénateur, y habitait en 1812.

N° 1. H ñtel du inarechal de Tesse (1775). Le  maré- chal Bugeaud y est mort en 1649. Le sculpteur Pradier (1839). L’ins cription : Quai Yoltaire, en lettres d’or sur mar1 re, a été apPosée par la municipalité parisienne.

 

Rue de Beauae (IC40).

Porta primitivement le nom de rue du Pont. Lequinio , farouche conventionnel et plus tard membre du Conseil des Cinq-Cents , logea dans la rue a l’hñtel  de la Reine en 1 i 92. Thibaudeau habita également la rue en 1793, le n° G30.

N° 1. H ñtel du marquis de \ f i1lette, qui fut conven-  tionnel  et  appela  son fils 5’oltaire  Villette.  (  f  jp J7, quai  1′ o1taire.)

 

92       I•RO âIENAD ES DANS TOUTES LES RU ES DE PAR IS,

N° 3. Anciennes écuries du marquis de Villette. Hñtel meublé de I’Elysée ou descendait Dumont d’Urville. (Fronton.)

N ° 5. Ancien hfitel meublé de  France  ct  de  Lorraine ou descendit Chateaubriand en 1804 lors  de  sa  démis- sion a pres l’exécution du duc d Enghien. Boissy  d’An- glas habita l’hñt e1 en 1793.

h’° 1 7. D u l7 au 25 habiterent, au xvii e siecle, les ancétres de Carnot, avec porte cochere rue de Verneuil. Pierre Carnot de Barville, enseigne des  vaisseaux  du roi, avait hérité de son pére, J›ourgeois de Paris (1679), de cette proprieté au,jourd’hui morcelee .

N° 10. Restes du quartier des ñlousquetaires gris, qui s’étendait avant 1775 jusqu ’an 16 incl us, dans Ie quadri- latere form e par les rues de Beaune,  de  Verneuil,  du Bac et de J ille.  Dans  ce quadrilatere  se  trouvait,  au xvi i• siécle, la halle dite du Pre-aux-Clercs. Le quartier des ñlousquetaires gris fut remplacé lui-me me par Ie marché dit de Boulainvilliers (1781 i 1843).

N° 2. H6tel du marquis de Mailly-Nesle .  Ses  trois filles furent les favorites de Louis XV. La duchesse de Chateauroux, l’une d’elles, y mourut. Duchesse  de ñlazarin, née Mailly. Le duc d’Aumont, premier  gentil- horn me de la chambre du  roi (1770). L’hfitel, confisqué sur le  ci-devant  marquis  de  Nesles,  fut   achete   par Mme Kanguen, qui le céda en 1804 au comte amiral de La Crosse. II me  d’Argoult  (1629-1830).  I4abite  en  1830 par le comte de Flavigny  et  Ie  marquis  ‹Ie  J uigné,  pair de France. Cercle  agricole  en  1835.  3*ictor  Considérant y habita au second etage, et en 18â8 1’ hñtel fut ie but de plusieurs manifestations. (Modifié.)

 

VI1’ Alt ROND 1SSEM RNT.                                               93

Rue des learn ts- Peres (cñté pair).

 

Que aux Vaches (1292).  Rue  de  la  Maladrerie  au xvi• siecle. Rue des J acobins réformés (163G). Rue St-Pierre (1643}. Le nom de Saints- Peres est une alte- ration du vocable populaire Saint- Pair (ou Saint-Pere ?) pour St-Pierre, nom de la chapelle  encore  existante, mais renouvelée plusieurs fois, chapelle erigee en paroisse par 1’abbaye St-Gerinain quand  la  population du bourg St-Germain devint plus nombre use (an cienne Académie de médecine). La partie de la rue des Sts-Peres qui s’étend entre les rues de Grenelle et de Seyres date seulement du second E mpire. (Le cfité impair de la rue compte dans le Vl• arrondissement.)

N° S. Hfitel de Tesse. (3*oir 1, quai Voltaire.)

N° 6. âI.  Pidoux (1G52).  E curies  de  Marie-The rese de Savoie, comtesse cl’A rtois (1775). Comte Réal (t813) . P remiére division militaire (l850J . (Beau balcon  avec tétes de lion.)

N° 8. E mplacement d’une partie de l’hfitel de

  1. P idoux (1G5 2), qui devint hñ tel de Gamaches en 1728 et hñtel de Fraignes en t7 75.

N° 10. Restes de 1’hñte1 de Chauvelin (1728), qui fut hñtel du Rumain (1783).

N° 22. E mplacement de 1’hñtel Le Coq de Corbeville (1G89) et d’Arselot en 1759. Edon ard Fournier dit que Scarron habitait rue des  Sts-Peres, en  face  des  maisons de la Charité, et que c’est la qu’il fit la connaissance de Fran Noise c1’Aubigne.

* ñ’° R8. IN fitel de Fleury (17G8), construit par Antoine . hfme de ñlontlaur, née de Montglas.  Direction  des Af’aires ecclésiastiques sous I•ouis XV I I I, et ministcre

 

94        P HO hI ENAD ES D i¥N S TOU TES LES RU£S D E PA R IS .

des Travaux r ublics avant 1842. E cole des Ponts et Chaussées depuis 1S45.

N° 30. La cour du cho colatier Gallais est sur l’empla- cement d’un  ancien  cimetiero  de   protestants   réformés au xv jqe $i ecle.

N° 32. Rue Perronet (1530). Jadis de  la Butte. Fai- sait partie avant 1865 de la rue St-Guillaume.  Nom actuel en mimoire de 1’ingcnieur Rodolphe Perronet (170fi-1794), qui fut un des fondateurs de l’école des Ponts et Chauss ees. Aml›roise J anvier de La Motte , auteur dramatique, habita la rue. Le 3 a assez l’apparence d’un ancien h6tel. Le 9, qui a une porte assez curie use, fut la demeure du président Saint-Lub in. Les 6, 4,  2 sont des vieilles maisons. Le 10 est sur  1’emp1acement du moulin a vent du Pré aux Clercs, gut se trouvait sur une butte, et c’est pourquoi la ,rue s’appela rue de la Butte.

N° 34. Vieille maison.

N° 38. Mascaron et curieuses fenétres a 1’entresol.

  1. de La Mazeliere (17o0).

N° 40. Au dessus de la  porte  cochire  nous  voyons deux m édaillons qui passent pour repré senter Marat et Charlotte Corday. Ce n’est  pas  Niarat,  mais  c’est  une téte  de  Maure .  Ces mcdaillons  sont des  moulages, repro-

duction  de panneaux  sculpt és  du  xv{e  siecle.  Dans la

cour a droite entre le premier  ct le deuxieme  étages nous

voyons une bande dc sculptures  (moulages  de  bataille pris sur le tombeau de Franco is }er a Saint-Denis). Ces moulages ont été executes r ar feu Theret, expert d’objets d’art, proprietaire de l’i in meuble de 1848 â 187c.

Le bou levard St- Germain , r ••- son passage a  travers la  rue  des  Sts-Peres,   a  fait  disparaitrc  1’hñtel  La Force,

qui était situ é an 4S (a 1’angle dc l’an cienne rue St-Domi-

 

                          05

nique). Cct hñtel fut en t713 celui du due de Saint- Simon. Sous 1’ E mpire il fut habité par Ie marcchal Augereau, due de Castiglione. Le boulevarcl St- Gerr0 ain a fait disparaitre également  Ie â6  ou habitait l’historien D ulaure en 1820.

N° 50. Ancien hñtel. (Fronton.) Dans les boiseries de

la porte nous lisons cette devise : « Diniente molto » .

N ° SP. II ñtel de M. de C reil (1643) . D uchesse de Villars (1G58). âlarquis de Cavoie (1G87), de Pons (1750) . Appa: tient ii Al. le comte de Beaufort,

N ° $4. Bibliotheque de la So ciété cle 1′ Histoire du protestantisme fran9ais (G0 000 volumes) et bibliotheque de la Société biblique protestante de Paris, dont Cuvier, le marquis de J aucourt, le genéral comte Rapp, Boissy d’Ang1as, 1’amiral Verhuel, Guizot furent presidents ou vice-presidents. (Collection d’anciennes bibles.) La bibliotheque, qui se trouve au fond de la cour dans un pa›’illon orne  cl’un  fronton,  est  ouverte de  1  heure  i 5 heures les lundis, mardis, mercredis et jeu dis.

* N ° iS6. La marécliale de La ñ’Ieilleraie (1G40). Claude Pecoil, maitre des requétes (1701), restaura l’hñtel. Timo- leon de Cosse-Brissac, son gendre . De Collande (1760). Hñtel de Castries.  Ho tel  de II. Firmin  Didot. (Portes. ) N° 58. A 1’apparence d’un ancien hotel ainsi ‹jue le

G0. Hotel de Castries.

N° 68. A’iei1Je maison.

N° 76. E cusson sur le  magasin  de l’editeur Savaete. La }›artic de la  rue cles  Sts-Peres  comprise entre  la rue dc Grenclle et la rue dc Sévres a été percee sur l’emplacct‘neiit dc l’an cien cou vent des Petites Corde-

lieres. (3’oir t 1, r uc ds Grenelle .)

 

96        PRO61ENA DES DAN S TOU TES LES RU ES DE PAR I S.

 

 

Ifiue de Sévres.

(Gñté pair de la partie comprise

entre la rue des Sts-Pires et 1’avenue de Saxe.)

 

Voie de Sevres en 1355, puis rue de la  ñlaladrerie, puis rue  de l’H ñpital des Petites-ñ(arsons en 1624. (Pour

le reste cle la rue  voir  les  VI•  et XVe arrondissements.) N° 1 6. E mplacement de l’Abbaye aux Bois démolie

en 1907 et 1908. Ancien convent des Annonciades franciscaines des Dix Vertus protégées par Gaston d’Orléans. Ces religieuses venaient du Soissonnais ou l’ordre avait éte créé au commencement du xi ii• siecle . Elles occuperent le couvent de 1640 a 1652, et elles durent 1’abandonner pour des raisons financiéres. Achete en 1654, par les religieuses de l’ordre de Citeaux qui étaient établies au milieu des bois,  pres  de  Noyon depuis 1202. L’acte de vente fut ratifié en 1658. Apres 1’incendie de leur monastere, en 1661, les Bernardines olitinrent du pape, grice i la protection d’Anne d’Au- triche, la translation du titre de leur abbaye  a  Ieur maison de v ille. En 1718, elles élevent une nouvelle chapelle sur les plans  de Robert  de Cotte,  et  Charlotte de Baviere, mere du Regent, en posa la premiere pierre sous Ie vocable de N o tre-Dame et de Saint-Antoine. Cette chapelle devint succursale de St-Thomas-d’Aquin en 1802, et ce n’est qu’en 1858 que la  communauté rentra en sa possession. Au xvii i• siecle les abbesses s’appelaient II mes de  Lannoy,  de  Harlay,  Richelieu, de Verrue, tle Glia ulnes, de Montcavrel, ale  Chabril- lan, etc. hlarie de Luxembourg, princesse de Tingry ,  y fut religieusc. Savalette de Lauges y fut dame pensioi- name et Mlle de La Valette s’y réfugia en 1610. Isa

 

VI I’ AC11 ON D ISSEM ENT.                                            97

Paméla, fille, clit-on, du due d’Orl éans, ou clu moins ”i avait été elevée par i\I me de Genlis, avec  les enfants du duc, veuve de lord Fitz Gérald, et divorcée d’un consul américain, se  réfugia  a l’Abbaye aux Bois ou elle fut enlevee par Ie due de  La  F’orce, frére  de I\Ime de  Balbi.  Ce  fut  l’architecte  Verni•iuet qui  con-

struisit  l’aile  gauche du  couvent  affectée  aux locataires

(1781). Le couvent fut supprime en 1790, vendu  a  la Caisse des rentiers et serv it  d’habitation.  ñI me  Réca- mier  y  habita  les  trente  derniéres an nees  de  sa  vie,  et y eut un salon célebre qui fut l’antichambre de tous les atadémiciens . E lle s’instal1a d’abord an troisiéme étage, puis,  a  la  mort du  marquis  de  Montmirail,  elle  occupa ie premier. Elle y recevait Chateaubriand, Lamartine, Alexandre de Humlaoldt, la reine de Suede, Nlonta- lembert, Arago, Salvandy, Delacroix, Balzac, A mpe re, Kératry, IYIathieu de Montmorency, A. de Tocqueville, Sainte-Beuve, Benjamin Constant, Ie baron de Gerando, Musset,   la   duchesse    d’Abrantes,    Ozanam,   Sten- dhal, etc.,  etc.  Victor  Hugo,  tout  enfant,   fut  baptist chez elle du nom d’ « enfant sublime » . I\lme IU camier ne mourut pas a l’Abbaye aux  Bois,  mais  chez  sa  niéce ,  â la Bibliotheque, rue des  Petits-C hamps  (1849). En 1807, les chanoinesses de St-Augustin s’établirent  dans  une partie  de l’ancien  couvent.  D ésaffecté  en  1905.   Tous les amoureux du Vieux Paris  ont  vu  disparaitre  avec regret   ce   vénérable   couvent,   qui   a   eté    adjugé,   le 27 janvier 1906, pour la somme de 1 400 000 francs. La chapel le, démolie en  1908,  poss edait  la  célebre  statue de N.- D. ‹le Toute Aide, qui appartenait aux Filles-Dieu depuis tG18 jusqu’a  la  Ré volution. Le  campanile  avec ses clo chettes, doit étre replace sur une maison  en  face . Au 16  actuel habite  I\I. Boutet de hlonvel,  artiste  peintre .

Ytt’ ARROWD.

 

98       P TI O ME NA D ES DAN S TOU T ES L ES R U ES D E PA RIS .

 

Sur les ruines de  l’Abbaye  au x  Bois  on  a  ou vert en 1908 la rue Récamier, qui doit son nom au docteur Recan ier (1774-185*). Au 3 de cette  rue,  qui  se termine en impasse, fut inaugure en 1909 1’hñtel de la Ligue de 1’ Enseignement. Sur 1’emplacement de cet hfitel on a découvert en o ctolare 1909, en cre usant une tranch ée pour le gaz, Ie sarcophage anthropomorphe en plomb d’Anne Pithon, veuve du eomte de La Rochefou- cauld, marquis de Blonte ndre, décédée en 1714.

Le    square  P otain  est  sur   l’emplacement   d’une an cienne maladrerie de lépre ux dite de Saipt-Germain, qui existait deja sous Philippe-Auguste. Cette mala- drerie s’appela hñpital de  St-Germain-des-Prés de 1557 an commencement du xvii• siecle, puis l’h8pitaI prit ie nom d’I4 ospice  des  Petites-li aisons ,  puis des  Petits- It enages en  1801.  Les  batiments  furent  reconstruits en 1843. L’hospice fut transféré i Issy  en 1865. En 1689, les  jardins  de  la  3taladrerie etaient devenus  un ci meti ere, dit de la Trinité , qui  fut  supprimé en 1747. D ernierement encore ce square s’appelait square des Menages.  Son  nom actuel lui      été donné en 1’honneur du doeteu r Potain, ancien médeein de l’hfipital Necker. N ° 1 8. Rue    Velpeau (1868). Doit son nom au chi- rurgien 3’e1peau (1795-1867). Cette hue longe les maga-

sins du Bon If arche.

N ° 26. Vieille maison.

* N ° 42. Hospice des In curables (hommes et femmes), fondé en 1634 par le  cardinal  de  La  Rochefou cauld, grace aux   libéralités   de   marguerite   Rouillé.   De  1801 a 1869,  ce  fut   1’hospice   des   Incurables   (fern mes) . Dei  o uis 1578, 1’h0pital a pris  le  nom  cl’hñpita1 Laénnee.

La   fern me   Simon   y   fut   revue   en  1796  et   y mourut

en   1819   en   affirmant   1’cvasion   du   Dauphin. Rosalie

 

vn•   nRno ‘D ISSE M L xz.                             99

Lamorliere, qui assista avec le p!us  grand  dévouem ent la reine ñlarie-Antoinette a la  Con ciergerie  en  qualité de servants, etait logée aux I neural les pendant la Res- tauration. La duchesse d’Angouléme lui servait une pension de 200 francs,  mais  ne vint  pas  la  voir.  C’est a 1’hospice des Incurables que mourut Mme de La Sabliere. Quatre Turgot, dont le ministre, furent enterres dans  la   chapelle   ainsi   que   ñlgr   Camus,  évéc{ue de

Belley  et  bienfaiteur  de  1’hñpita1  au  xviiie  siecle. (Voir

la cour, la chapelle avec sa curieuse fleehe en bois, etc.) La fontaine égyptienne (1806) qui se trouve  contre le inur de l’h ñpital, rue de Seyres , en face du 97, est de Gechter et a eté dessinée par Eralle.

60. Rue Pierre-Leroux. Indiquee au  xvii• siecle. nue de Traverse au xvi ii• siecle, rue Traversiere en 1802, rue de Frere-Philip}ae en 1874. Nom actuel en 1885, en mémoire de Pierre Leroux, pliilosophe et publiciste de 1’écolo Saint -Simonien ne (17fi8-1871). Au 34, ancien ne plague mui‘ale : rue Traversi ére . Vieilles et curieuses maisons aux 16, 6, 23, 25, 27, etc.

N ° 62. A’ieille maison. Inscription ancienne : rue de Sev. N° 64. liaison ornee de bas-reliefs .

N° 65. Rue Rousselet. Jadis chem in des Vachers (1G75). Le noin actuel vient d’un } articulier qui y fit construite des maisons en 1720. Au  17, vieille  maison au fond de la cour. La rue longe les jardins de la maison de santé des Freres de Saint-Jean-de-Dieu.

N° 70. Vieille maison.

N° 72. Eglise baptiste. Vieux puits dans la cour.

N° 54. Restes du couvent dit des Oiseau x, c{ui s’cten- dart égalemen t sur l’empla cement du 86 qui a etc démoli en  1909.  Ice  8â, qui  subsiste,  était  rcserve   aux   dames r ensionnaires, tandis que le 8G ctait réserv é aux éléves.

 

100        Pn OM EN A D ES DAN S TOUTE S LES R UE S DE PER IS.

D’apres  l’historien Lefeuve,  ie  86  disparu  aurait  éto en 17o0 1’hñtel  du  marquis  du  Lan  d’Allemans,  puis en 1775 1’ école des orphelins militaires. Le  couvent tirait son nom sort d’une immense voliere, sort  d’une peint ure représentant une volée d’oiseaux que l*iga1le, qui posséda la rnaison, avait fait peindre dans une salle. Quoi qu’i1 en sort, la maison devint maison d’arrét de la section du Bonnet-Rouge  en  1793. I> a furent détenus  : la princesse Joseph de II onaco, la vicomtesse  de Maillé, la duchesse de Choiseul, douairiore, la marquise de Créqui, l’abbé Texier, la princesse de  Chiniay  (Char- lotte Lepeletier), la comtesse de  Narbonne-Pelet, le duc de Clermont-Tonnerre,lle marquis de Crussol d’Amboise, Charles de Saint-Simon, évéque d’Agde, Mmes de Man- neville, d’Armant1iieres, etc., etc. Plusieurs de ces per- sonnes furent exe cutees. Les dames chanoinesses de Saint – Augustin de la congregation de Notre-Dame, qui étaient antérieurement a l’hñtel Torpane, rue des Bernar- dins, vinrent s’y installer en 1818. Le couvent s’agrandit en 1829 d’une partie  des  restes  de  l’ancien hñtel  du duc de La Rochefoucauld-Liancourt, et s’agrandit encore en 1836 par diverses acquisitions. 11 fut supprimé en 1904 par suite de la loi relative a la suppression de l’ensei- gnement congréganiste , fut mis en vente en 1908 et adjugé le 25 mars 1908 a M. Cahen, négociant . Sur 1’emplacement du 86, on trace en 1909 une rue nouvelle qui ira de la rue  de S eyres au  boulevard  des Invalides  en longeant l’ancienne chapelle du couvent qui subsiste.

Cotte chapelle a eté construite en 1837 par 1’architecte Lemarié  dans  le  style  gothique   du   xii ¿e   siecle,  et elle

fut consacrée en 1841 par Mgr Affre. Elle est reliée au batiment qui subsiste 84, rue de Seyres, par une jolie galerie gothique, muvre de I•assus.

 

VI I° ARR OND I SSEBI EN T.                                          IO1

N° 90. Rue  Masseran,  créée en 1790.  Doit son nom u prince de ñ’I asseI’an ou h’Iasserano qui y avait son hñtel. Au II, hñtel édifié sous 1’ E mpire par Brongniart pour le prince de Mas serano sur un ancien hñtel d’En- tragues  ct sur  les jardins de  la  maison  de campagne du

prince de Cellamare. Ge  Prince  de  Mas sera no  était en 1805 ambassadeur  d’Espagne pres Napoléon 1”,  puis

fut grand-maitre des céré monie• du rot Joseph Bona- parte, mais i1 ne quitta pas Paris.  Hñtel de  Al.  le comte

  1. de Boisgelin.  Le  5  fut  1’hñte1  ilichepanse (1804).
  2. de Cler ccJ y forma un véritable musée de bijoux, statues antiques, Tanagras, etc. Sa veuve y habita jusqu’en 1909, époque de son déces. Aujourd’hui hñtel de M. ie comte L. de Boisgelin.

N° 90. Ancienne rnaison de campagne du prince de Cellamare . Pension de 1’abbé ilollin, puis couvent des Sieurs de la Croix-St-André qui y sont toujours.

N° 96. Rue Bertrand (1770). S’appela rue des Aca- cias. Nom actuel, en ISO7, en 1’honneur du général Ber- trand (1773-1S44), qui fut le fidéle ami de Napoléon, le suivit a l’ile d’Elbe et a  Sainte-H éléne,  d’ou  il  ramena ses centres en 18 i0. Au 2, vieille maison.

N ° 98. Avenue de Saxe .

 

Avenue de Save.

Le cñte pair de l’avenue, }iour la partie qui  s’étend entre la rue de Se vres et la rue Pérignon, n’est pas coin- pris dans  le  VII°  arrondisseiuent  et  com} te  dans  ie XV* arrondissement. L’avenue de Saxe a eté créée en  1780. Elle doit son nom au inarechal de Saxe (169G-1750) .

N° 55. Eureau des Telepliones (1900).

N° 48. Vieille maison et rue Pérignon (1830). Cette

 

1o2 no ii ENAD ES DANS TO UTE S L E S RU ES D E PAR IS.

rue ne compte dans le VI I• arrondissement que po ur la partie de son cñté pair comprise  entre  1’avenue  de Saxe et l’avenue de Suffren . Elle doit son nom a un ancien  conseiller  m unicir al de 1’arrondissement qui fut

membre  du  Conseil  géneral  en  1820.  Au 12 s’ouvre la

rue Xeon-Vaudoyer (1909) , qui doit son nom a 1’archi- tecte (1803-1872), et en face du debouché de la rue Bellart s’ouvre la rue Jose-Maria-de-Hérédia (1909), qui doit son nom au poete et litterateur (1852-190d). Ces deux nouvelles rues ont fait disparaitre  une  sorte  de cité ouvriére ou se trouvaient il y a quelques années les rues Penners et Joubert, gut devaient Ieur nom a leurs proprietaires.

N° 1 9. Villa de Saxe. Au 5 se trouve Ie couvent des Religieuses de Ste-Claire .

N° 28. Rue Albert-de-Lapparent. 0 uverte en 1909. Nom en mémoire de M. Albert de Lapparent, géologue et secrétaire perpetuel de l’Académie des Sciences (1839-1908).

N° 23. Les Petites Sours des Pauvres.

N° 56. Ancien couvent des Carmélites . Liquid é en t906. Actuellement Patronage h.-D. du Bon-C onseil. Chapelle.

N° 2. Depñt  d’artillerie. N ° 7. Batiment militaire.

La place de Pontenoy, a lac{ue1le aboutit l’avenue de Saxe, date de 1770. Elle fut misc en  état  en 178a et doit son nom a la via:toire cle Fontenoy remportee en 17*i5 par Ie maré chal de Saxe. An centre de la pla cc se trouve Ie monument élev é en 18h0 ‹i la me moire des officiers, sous-officiers  et   soldats  tomb es  r our   la  defense  de  la

Patrie  aux  arm ées  du  Ithin,  du   Nord,  de 1’Est,  de la

Loire et d’Extr éme-Orient.

 

i’i ie on nor DISSE CIE x Y.

103

 

 

Avenue de I.ow’eada/ (1 70).

La partie comprise entre 1’avenue de Tourville et 1’avenue de Su ll’ren est seule comprise dans ie 3* I I• arron- dissement. L’avenue s’appela primitivement avenue de Boufflers. Elle doit son nom actuel au inareclaal de Lowendal, qui s’illustra ii la bataille de Fontenoy (1700-1755). Cette avenue longe le quartier  de cavalerie qui se trouve a l’angle de l’a›’enue de Suffren .

* N ° 1. 4. Belle et int eressante facade de l’E cole ñIili- taire. (Voir 43, avenue de La-ñIotte-Picc}uet.)

N° 1. 0. A conser v é le caractere d ’unc petite auberge des anciens  faul›ourgs  parisiens.  (¥a  disr     araitre.)

 

Avenue de ’T’ourv Pte.

D ccidée des 1GS0 elle ne fut ouverte qu’au xviii’ siecle. Nom en l’honneur du celebre irarin (1642-t701).  L’ave- nue longe l’hñ tel des Invalides.

N* 2.1. Habité r ar â(. le docteu r Branly, in venteur de

la télcgra r liie sans fi1.

N ° ‘7. Place Vauban (1780). Doit son noin au m arc- chal (1724-1501). Au 3 de la place est 1’hfite1 de âI. ie comte de Sabran-P ontev es.

N° 5. Hotel de hJ. ie marquis de Triquer ville.

De la r lace Vauban se détachent les a›•enucs de Segur, de Ereteuil et de Millars, que nous alions visitor successivement.

 

Avenue de Séguz• (1780‘.

La partie compr+so entre la place Vau ban ct l’avenue de Suffren est seule com prise dans ie VI}e prrondisse-

 

104     r n ox MNA DE S DAN S TOU TES LES R U ES DE PAR IS.

ment. L’avenue doit son nom au maréchal (1724-1801).

39. Villa de  Ségur.  Au 4 de la  Yilla se  trouve une chapelle protestante. (Salle St-Jean-Baptiste.)

 

 

Areziue de \711Jars (1780).

 

Nom en 1’honneur du maréchal (1653 1734). N° 4. I4 ñtel de âI. J. Gravereaux.

N° 6. Hñtel de ñ1. J. de Lestanville. N° 6 his. H ñtel de M. R. II ichau.

N° 1 1. H ñtel de hI. L. Parent.

N° 7. Habité par Al. Yinc ent d’Indy, compositeur de musique.

N° 1. Hfitel de h(. le baron Denois .

 

Aven ue de Breteuil.

La partie située entre la plac e Yau ban et la place de Breteuil date de 1680,  l’autre  partie qui se  trouve dans le X V• arrondissement a été alignée en 18‹4. Nom en mémoire de Le Tonne lier de Breteuil, ministre sous Louis XVI (t723-1807).

N° 10. Hñtel de II. A. Parent. (Balcon.)

N° 62. Asile de vieillards tenu par les Petites Sceurs des Pauvres.

N° 55. Vieille maison. (Au So1ei1 des Invalides.)

La place de Breteuil a été tracée en 1782. La moitio seulement do la place est comprise dans le VII• arron- dissement, le reste coinpte dans le XYe arrondissement. Au centre de la place se trouve depuis 1904 le monu- ment de  Pasteur, muvre de Falgui ere, élevé a la place du

puits artésien de Grenelle. (A’oir le XVe arrondissement.)

 

VI1 AR R OND I SSB Ffi E NT .                                         105

e la place do Breteuil se détache la  rue  D uroc, qui nous menera au boulevard des Invalides.

 

Rue Ouroc (1790).

Percée sous le nom de rue Montmorin, puis Petite rue djs Acacias. Nom actuel en 1851 en l’honneur du géné- ral, grand maréchal du Palais sous l’Ernpire, tue en Saxe pres de Bautzen (1772-1813).

N° 16. E curies des magasins du Bon Xlarche.

N° 9. Maison des aveugles fondée par N(.  Maurice de  La Sizeranne et inaugurée en 1908.

N° ’7. Association Valentin Hairy pour ie bien des aveugles. (Assistance aux aveugles par le travail.)  C’est une muvre ad mirable d’humanité.

 

Boulevard des 7ziral1des (17G0).

* N° 56. Institution nationale des Jeunes Aveu gles, fon- dee en 1791 par Louis XVI. Valentin Nauy, mineralogiste, dont nous voyons la statue dans la cour d’entree , en fut l’initiateur. Les bitiments datent seulement de t838. (Fronton sculpté par Iouffroy). L’établissement est visible avec une permission du Directeur. Le musée Valentin Hauy  est  visible  ie  mercredi  de  2  heures  a fi heures.

N° 52. Hotel du prince de Masserano. (Voir 11, rue ñ(asseran.)

N° 50. Hñ tel Richepanse (1804). (Voir 5 rue  Masse- ran .)

N°   46.   Rue    Eb I é .   S’appela   rue   Neuve-Plumet en 1790 ; puis la rue fit r artie de la rue Oudinot.  Tom actuel en 1851 en l’honneur du général Eblé (1758-1812)

 

106       P R O FI E NAD ES DAN S TOUTES LES RUES DE PPE IS.

qui sauva une partie de 1’armée fran9aise en construisant un pont sur la Bérésina. Au 17, vieille maison.

N° 49. Hñtel orne d’une colonnade.

N°  84. Place  St-François-Xavier  formée  en  1867 par la réunion de 1’avenue St-François-Xavier et l’ave- nue de La Salle, qui avaient été percees en 18G3. Sur la place se trouve l’eglis e  St-François-Xavier,  construite de 1561 a 1875 par les architectes Lusson et Uchard.

An 7 de la place se trouve la chapelle des catéchismes. Au 6 mourut en 1909 M. le marquis Costa de Beauregard, membre de l’Académie française .

* N ° 41. H ñlel de Condé. (Voir 12, rue Monsieur. )

N ° 35. H ñtel de Verteillac construit sur l’ern placement de la résiden ce du naturaliste Adanson . Hfitel de M. ie due de Rohan.

N° 84. Rue d’Estréeg. Date de la fin du xviii• siecle. S’appela primitivement rue Neuve de Babylone. Nom en souvenir du vice-amiral d’E strées, qui fut maréchal de France (1624-1707).

N° 33. Ancien couvent  du  Sacré-Cour.  ( Voir 77, rue de Varenne. )

N° 18. H ñtel de Mme la duchesse douairiere de La Roche-Guyon.

N° 1 6. Hñtel de Mme la princesse de La Tour d’Au- vergne-Lauraguais.

N° lS. Maison ancienne.

Le boulevard des Invalides longe le cñté Est de l’hfitel des Invalides. Nous passons devant ie petit square des Invalides qui forme le pendant du petit square de La tour-Maubourg, qui so trouve a l’angle du Boulevard de La Tour-Maubourg , et nous entrons dans Ie magnifique hfitel des lnvalides.

 

YH° AR RO SD ISSE FI EN “1’.

107

 

 

 

J  oteJ   des  7zt v al  i des.

Ce fut Louis XIV qui fit batir  par  Liberal  E ruant 1’hñtel des Invalides , destiné a recueillir les soldats blessés, mutiles ou  vieillis  ‹ians  la  carriers  des  armes . La premiere pierre de 1’hñte1 fut pos ce en 1670 et l’établissement fut inaugurc en 1674 .  Ce  fut  Henri  IV qui eut I’idee primitive de faire construire un liñtel pour   les   vieux   soldats   blesses,   qu’i1  cas.•i-na   rue   cle Lourcine, et Louis KI I I leur assign a Bicetre. Les Inva- lides furent ensuite logés dans les  l›atiincnts  du  carr e- four de la“ Croix-Rouge. Les tpavaux de 1’eg1ise dite St-Louis  furent  comrnencés  en 1073  et  ache  es  en 1G79

}iar  âf ansart.  Le  dfime a  éte  co mmencc  par  ñlansart en 1G75 et achevé en 1700 par Robert de  Cotte.  L’hñtel fut  restauré   par  Napolton   I     ct   Napoléon   I II.   — Le

14  juillet   1789  1’1iñte1   fut   envahi   r ar   le  peiiple gut

s’ern para d’une grande }aartie des arines pour marcher contre la Eastille. — 11 y eut aux I n› alides trente repre- sentants dont •ingt – sei»t avec le titre  de  gouverneur. Paris i  ceux-ci   citons  :  F. d’Ormo;•,  gut   fut  ie premier

gouverneur ; le  laaron d’ EsPagnac,  gut  fut  gouverneur de  1766  i  1783  (ce  fut  lui  r(ui,  étant   aide  de  camp de

I\(aurice de Saxe , fut amenc a r asser la  re vue  des troupes   de   ñlandrin   en   175 *) ;   le    marquis   de Som-

breuil, rJui etait gon •erneur au moment de la Re›•olu- tion. Puis ce furent J erñ me N apoléon, roi cfc lVest- phalie, le marcclial Sérurier , ie due de Coigny, le maréclial I\Joncey, qui y  mourut  en 1S42, le  maréchal O udinot, ie mar échal II olitor, le maré chal Ornano, le général de Lawmstine, ie inaréchal de  ñlartimprey,  r}ui y rriourut en 1883. E n 1902, Al. le gen éral  Niox  a suc-

 

108        PR O M E NAD B8  DAN S  TOU TES   US        RUES DE PAR IS.

cédé â M . Ie général Arnoux et a réorganisé complete- ment le si intéressant Musée de l’Armee. Les Invalides ont été désarmes officiellement en 1903 et depuis 1905 on ne report plus de nouveaux pensionnaires (i1  en restait 19 en décembre 1909), et désormais 1’hñtel n’abri- tera plus les vieux soldats mutilés et caduques .

Sous le premier E mpire i1 y avait  aux  Invalides 960 drapeaux pris i 1’ennemi. Le 30 mars 1816, pour sous- traire ces reliques glorieuses aux Allies, le marechal Sérurier, gouverneur, dut faire dans la cour de l’h ñtel un bucher gut consum a 1417 drapeaux et trophies conquis sur les Russes, les Autrichiens et les Prussiens, ainsi que l’epée du Grand Fréd éric. — Derniérement, les drapeaux qui avaient été conservé s et qui tombaient  en mines ont été sauvegardés par les soins de la Sabretache .

L’hñte1 des Invalides contient actuellement Ie Musée de l’Arm ée divisé depuis 1905 en deux sections : le Musée historique et le Musée d’Artillerie ; le Musée des Plans en relief, etc.  On  doit  y  transférer  ie  If usée  de la Marine, actuellement encore au Louvre . L’hñte1 con- tient les bureaux des dtats-majors. Les services du gouvernement militaire  de  Paris  y  ont  été  transférés en 1595. Les salles des armures (cñte occidental de la cour d’honneur) servaient autrefois de réfectoires aux Invalides ; less murs sont d écorés de fresques représen- tant des épis odes des guerres de Louis XIV. Les salles Turenne et Vauban (cñte oriental de la cour d’honneur) servaient autrefois de réfectoires aux o ffi ciers. E11es sont également décorées de peintures représentant les places de guerre conquises sous Louis XI\ r .

Le dñme est une annexe de 1’ég1ise dont i1 est séparé par une grande verriere. 11 est orné a l’intérieur de peintures de I ouvenet, de Lafosse, de Coypel. Exté-

 

vII* on noNDiS SEhIz xz.                           t os

ieurement il  a  eté   redore   plusieurs  fois,  notamment en 1705, 1813, 1853,  1867.  Le tombeau de  l’Empereur est dans une crypte separee : le sarcophage est en por- phyre. Ce tombeau est l’muvre de Yisconti : i1 a été com- “mence en 1843 et termine en 1561. Cette crypte , entouree de douze figures colossales de  P radier, contient  une statue de Napoléon Ie’  en  costume  du  sacre  par Simart , qui est egalement 1’auteur des bas-reliefs de la cry}ate. Derriere la statue se trouve un reliquaire renfermant  le petit chapeau légendaire porté par Napoleon a  Eylau, l’epee d’Austerlitz, ie grand collier de la Légion d’honneur et une boite renfermant les clefs du cercueil. Les  dra- peaux de la crypte sont ceux  d’Auster1itz. L’autel  du dñme  a  été construit  sous  Napoleon  I II.  Non loin  de l’E mpereur reposent ses fide1es compagnons Duroc ct Bertrand. Le dñme contient également les tombeaux de Turenne, de 3*auban, du roi J er6me, du roi Joseph, etc. L’église St-Louis, qui fut  dite  Temple  de liars  pen- dant la ilevolution, ren ferme les sepultures d’un certain nombre de gouverneurs des Invalides ainsi que  de plusieurs heros de l’E mpire. Ives cendres du général Lasalle, tue a Wagram, y furent transportées en  1691. Dans la nef reposent les  corps  des  v ictimes de 1’attentat de Fieschi , du géneral de Damre mont, du maréclial Saint-Arnaud, etc. Les drapeaux qui se trouvent dans ie liaut de la nef centrale proviennent pour la plupart des guerres  de Chine,  de  Crim ée,  d’Italie,  du  Mexi que, etc.

— Le emur de La Tour d’Auvergne (don de HI. ie colonel du Pontavice de Heussey) a ete  depose  dans  ie  eaveau des Gouverneurs en 1904. Dans la chapelle  St-Nicolas, dite de Napoléon, ont ete placcs en 1910 les pierres tombales de Sainte-H elene ct plusieurs souvenirs  du retour Yes cendres .

 

110        P RO II DNA D ES D.IN S TOUTES LES RUNS D H PAR IS .

Les canons qui se trouvent en arriere des fossé.s qui entourent  la  cour  exterieure  de  1’hñte1   forment   ce qu’on appelle « la batterie triomphale » . Ces canons provicnnent des prises faites aux Prussiens, aux Autri- chiens,  an x  Hollandais,  aux  Russes,  ets.  Les  gi•oupes des Nations vaincues, qui figuraient jadis sur le I\Monu- ment de la } lace des Victoircs, ont ete  placés  aux angles des avant-corps et de la facade. Au tympan de la porte centrale le bas-relief de Louis XIV a ch eval est de Guillaume  Coustou.  La  statue  du   prince   Eugene   dans la cour  extérieure  est  1’ceuvre  de  Dumont.  Elle  fut erigée primitivement  en  1864  sur  la  place  de  la  mairie du XI• arrondissement .  —  La  cour  d’honneur  est entourée d’arcades  en  partie  decorées  de  scenes  peintes de  1’FI istoire  de  France  par  Bénédict   Masson  (1865). La statue de Napoléon,  dans son  costu me  légendaire,  est le modele de la  statue  qui  etait  autrefois  sur  la  colonne de la  place  Vendñme.  Une  des  mansardes  (la  cinquieme a droite de 1’entrée du  Musée  historique)  est  pourvue d’une ornementation  speciale  :  on  y  voit  une  téte  de loup dont les pattes entourenl l’mil de  bceuf. On  raconte que ce « loup  voit »  est  1’embleme  parlant  du  ministre Lou vois, qui avait fait  primitiv end ent  sculpter  ses armes en plusieurs  endroits  cle  l’liotel,  armes  que  Louis  XIV, m écontent de cette satisfaction vaniteuse, fit effacer.

L’lifitel, le dñme et ie to mbeau de Napoléon sont visibles tous les jours de midi a 4 heures.  Le  Musée  do  l’Arm ée peut  étre visité les  mard is,  jeudis et  dimanehes  de  t heure  a 4 heures et jusqu’a 5 heures en été. La  galerie des  Plans- relic fs est ou v erte en j uin et juillet, les mardis, jen dis et dimaiiches.

L’hfitel des Invalides est longe â l’ouest par le  boule- vard cfc La-Tour-Maubourg.

 

VIIN AR RO ND ISSE n4 ENT.

 

 

Boulevard de La-7’our-ñfauñourg.

t11

 

 

La partie comprise entre 1’avenue de Tourville et 1’avenue de La-Motte-Picquet date de 1827 ; l’autre partie date de 1858. Nom en 1’honneur du général de La Tour-hlaubourg (1684-1764), qui fut gouverneur des Invalides.

N° 90. Hñtel de Mme la vicomtesse de 3’erneaux. N° 53. ñlagasin central du Service de Santé.

N ° 5 1 ter . Commission spéciale des  réformes  de Paris.

N° 5 1 his. Intendan ce militaire.

N° 5 1. Caserne dite de La Tour-Maubourg.

N° 72. Rue Chevert (1802). Nom en l’honneur du général fran9ais (1695-1769) qui se distingua particu- lierement au siege de Prague . Au 13, porte et mascaron. Au *3, vieille maison .

N ° 62. Hfitel de M. le comte L. d Harcourt. Appar- tenait au baron de Varey.

N° S9. Hfitel de âI me la comtesse de Durfort. N° 46. Hñtel orne de bas-reliefs.

N° 3 1. Hñtel de M. le baron de Perthuis de Laille- vault. Appartenait i II me Forestier.

N° 29. Hfitel de M. le comte de La Croix-Laval. N° US. Fut habité par le géneral Giovanninelli. N° 22. H6tel de M. ie cointe Martinet.

N° 11. Hñtel de Mme la marquise des Roys d’Eschan- delys.

N° 10. Hotel de Time la baronne  Reille . N ° 5. H ñtel de ñ’Ime E. J aval.

N° 2. Fu t liñtel de Mme la marquise d’Aramon . Hñ tel de M. le comte A. Pastré.

 

112 P RO M B NAD ES   DANS   TOU TBS  US         RIIE S D E PAR IS.

N° J. H ñtel de M. le comte d’Aramon, et hñtel de

  1. le comte de Kersainl.

 

Avenue de la -WoIte-P1cqueI.

La partie coin prise a 1’est de l’avenue de Suffren fait seule partie du VII• arrondissement. La partie comprise entre la rue de Grenelle et l’avenue de La Bourdonnais“ date  de  la  fin  du   xvii•  siecle,  le   reste   de  la  fin  du

xvij  ye  siecle.  Nom  en  l’honnéur  du  célelare  marin  (1720-

1791). On a reinstallé dans le petit square  qui se trouve au point de rencontre de l’avenue et du boulevard de La- Tour-Maubourg, la fontaine, dessinée par Davioud, qui était autrefoi s place de la Madeleine, sur l’emplacement de la statue de Jules Simon.

N°  2. H ñtel de  M. Ie  prince  de  La Tour  d’Auvergne- I auragua is.

N° 4. Hñtel de II. Ie  comte Guy de  La Rochefoucauld.  N ° 9. Facade ornée de sculptures.

N°  1 8. Square  Metropole  (1905) .  Au  fond  se trouve le Cirque de Paris qui s’appela  primitivement Cirque M étropole.

N° 1 9. Rue Bougainville. S’appela Petite rue Che- vert. Alignée en 1845. Nom en 1864 en 1’honneur de l’amiral (1729-1811).

N° 38. Enseigne en pierre de lean Bart.

N° 43. Avenue  Duquesne  (1858) .  S’appela  en partie avenue de l’Alma. Elle ne fut terminée  qu’en 1863 du cñté de la rue E ble. Nom a ctuel en 1874 en l’honneur du celebre marin fran9ais (161fi-i688) qui fut Ie vainqueur de 1’amiral hollandais nuyter. Au 53, hñtel de I\I. ñ(orane. Au 20 est l’hfitel de M. H. Lerolle, artiste-peintre.

 

V11’ AE II Oi  D I SS E âI Ei’i T ,                                        II 3

* N° 43. E cole militaire. Ce be1 Edifice fut construit par Gabriel en 1752 et termini en 1757, pour 500 gen- tilshommes se destinant a la carriere des armes. L’école militaire noIdle fut rc organisce en 1776 ct 1’1ifiteI fut donne a la \*ille de Paris. D cpñt de farine sous la Coi- mention . On y installa les Enfants  de  liars. Quartier de la garde imperiale sous le premier E mpire, puis quar- tier de la garde royale apres 1824. —  L’E cole militaire a éte considcrablemcnt agrandie sous le second E mpire de  1854 i   1859.  —  La  chapelle,  construite en 1769, d csaffectce depuis 1550, sert de magasin d’liabillement. La ftit enterré Piris-D uverney , rJui fut ie premier inten- dant de 1’E cole militaire. Ce fut Paris-D uverney c}ui con9ut ie plan de 1’E cole et le soumit a âf me de Pom- padour, qui le fit adopter par Louis XV en 1751. Rona- parte, qui resta un an a 1’ E cole militaire, fut confirme dans la chapelle (1785). (Voir le tres bel escalier d’hon- neur, la galerie sur Ja cour, la saI le des âf ar echaux, etc.) Le pavillon numeroté 43 A est un quartier de  cava- lerie , le  43  B  est affcctc  cgalem ent  â  la cavalerie . Au â3 C est l’E cole supcrieure de guerre. Au 43 D se développe la trés belle facade de Gabriel avec son beau fronton . Au 43 G est  le  pavillon  affecté a 1’artiI1erie. E n face de 1’ E cole militaire se trouvait la Galerie des machines construite pour 1’exposition de 1859, qui a etc démolie heureusement en 1909, et la belle facaclc de

1’ Ecole militaire est enfin dégagée.

L’Ecole militaire  est  longee a  1’ouest  par  1’avenue de Suffi•en. Cette avenue ne compte dans In VI I• arron- dissement que pour son  cñtc  impair  entre  ie  quai d’Orsay   et   la   rue    Pérignon.   Elle   date   do  1770. La

r artie compris<• au su n de l’avcnue de Low enclal date seulement  de 1Sb‘7. —  L’avenue  doit  son  nom  au Failli

 

11a P HO â1£i â a D ES DxN S zo nzz S Lzs no zs vE rxn iS.

de Suffren, le célèbre marin  (1726-1788).  Elle  longeait le Champ de mars avant sa transformation récente. An commencement de 1’avenuo, du cñte du quai d’Orsay, se trouvo la petite rue de Buenos-Ayres,  qui a  re9u  ce  nom apres 1’exposition de 1878.

 

A ven ue de la-BouzdoztztaTs (1770).

Nom en 1’lionneur du gouverneur géneral des iles de France et de Bourbon (1699-1753).

N° 93. Bue du Champ-de-Mars. Dénom rri ée en 1852.

Au 11, lavoir St-Pierre avec statuette.

N° 35. Rue Camou (18GS). Nom en m emoire du  gcncral Camou qui se distingua en Algérie et dans les guerres du second E mpire (1798-t808).

N° P•6. Rue de Monttessuy (1866). S’appe1ait rue Desgenettes avant 1873 . Le terrain appartenait  an  comte de ñ(onttessuy.

N° 6. Chapelle crigce en méinoire du prince impérial. (Pror riete de 1’ I mpcratrice. )

N° 4. Habitc par II. le gcnéral de N egrier.

N° ‘7. Habité par NJ. F. Auburtin, artiste-peintre.

 

Avenue Rapp (1858).

S’appela avenue du Cham r- de-ñJars jusqu’en 1864. Nom en l’honneur du gen eral (1773-1821).

3$. Square Happ. Au 3 du square, construction modern style.

N ° 29. if arson modern  style. N° 11. Cité de I’Alma (1859) .

Aven ue Bosquet.

S’ap} ela rue de la Vierge, puis en 1558 a›’enue de

 

vi i• aR n oxDiS SE II ENT.

1’AIma. Nom actuel apres la cam r agne de C rimñe, en honneur clu marechal Bosquet (1S10-18G1).

N° 2. 1-Iñtel de ñ(. Ie marquis de Talhou0t-Roy. N° lfl. I-I ñtel de If me Renard ; de time Segond.

N° 7. Hñtel de ñI. le comte de Barberey. Actuellement h6tel de II. Ie comte L. de Gournay.

N° 1 1. H ñtel de Mme la vicomtesse  J. de Toustain. N° 14. Rue  Edmond-Valentin  (1895). Se  trouve sur l’emplacement de l’ancien hospice du Gros-Caillou. Nom en son venir d’Edmond Valentin, horn me politique (1823-1679). Au 3, hotel de Mme E. Camus. Au S, h6t el

de If . A. Laumonier.

N° 8 1. HoteI de M. Ie marquis de Barbentane .

N° 16 her. Rue  Dupont-des-Loges  (1896).  —  La rue a ete ouverte sur l’emplacement de l’hospice du Gros-C aillou. Nom en l’honneur de I’éveque franpais de I\Jetz, qui fut dcpute protestataire au P eichstag (1804- 1886).

N° fl2. Hotel de time la comtesse R. de E éarn.

69. Passage Bosquet, forms  en  1844  sous  le nom de villa de St-Pierre . Nom actuel en 1677.

N° 75. Passage de la Vierge. Doit son nom a l’an- cienne rue de la Vierge.

 

REPERTOIRE ALPAHBETIQUE

 

 

D E S R U E S D U V I I°

 

 

 

 

 

Adrienne-Lecouvreur, 16.

Albert-de-Lapparent, 102.

Alexandre-III (pont), 11.

Allent, ?5.

Alma (cité de 1’), 41â. Alma (pont de l’), lâ.

AméWe, 53.

Augereau, 51.

 

bab}’lone (de), 72.

Bac (du), ’79.

Barbet-de-J ouy, 5. Barbey-d’Aui•evilly, IG. Beaune (de), 91.

Belgrade (de), lG. Bellechasse   (pl.), 57,

Bellechasse  (de),  59.

Bertrand, 101. Bosquet (ay.), 11a. Bos quet (pass.), IU. Bos quet (villa), 18. Bougainville, IU.

BouZ’gogne (de), 6*.

Breteuil (ay. de), 10a. Breteuil (pl. de), 10¥, Buenos-Ayres (de), IU.

C.amou, IU.

Carrousel (pont du), 88. Cnsi mir-Perier, 47.

A R R O N D I S S E 11 E T

Ghoise (de la), 71. Gham pogny (de), US.

Champ-de-Mars (du), 114. Champ-de-Mars (1e), 1â. Champfleury, 16.

CLanaleilles (de), 77.

Charles-Floquet (ay.), 16.

Chevert, 111.

Chomel, i 2.

C.ler, 53.

Colonel-fiombes (du), 13. Comete (de la), 31,

C ommaille (de), 81. Concorde (pont de la), 8. Gons tantine (de), 50.

Courty (de), 19.

 

Desgenettes, 12.

Dupont-des-Loges, 115. Duques ne (ay. ), IU. Duroc, 105.

D uvivier, 51.

 

Eblé, 105.

Edmond-A’alentin, IU. Elisee-Reel us (ay.), 1fi, E mile-Acollas (ay.), 16. Estrees (d’), 10G.

Ex r sition (de l’), 51.

 

118             nE ez moor no AL P H aB ETI Q U E D ES R U ES.

Fabert, 50.                                        Masseran, 101.

Fontenoy  (pl. de), 102.                    Métropo le (sq.), 112. Frederic-Le-Play (ay. ), 16.       Monsieur, 7â.

âlonttessuy (de), 114.

 

Général-Détrie (ay. du), 16.

Général-Lambert (du), 16.

Grenelle (de), 39.

Gribeauval (de), 86.

Gros-Caillou (port du), 5. Gros-G aillou (du), 51.

 

lina (pont d’), 17.

In valides (boul. des), 105. Invalides (espl. des), 11. Invalides (h0t, des), 107. Invalides ir . des), 50.

Invalides (pont des), 11.

In valides (port des), 6. Invalides (sq. des), 106.

 

Jean-Carriis, 16. Jean-Nicot (pass.), 5â. Jean-Nicot, 12.

José-Maria-de-iIirédia, 102.

 

La-Bo ui•don nais (ay. de), 114. La-Bourdonnai s (port de), 5. La-Motte-Picquet (ay. de), 112. Landrieu (pass.), 18.

La-Planche (de), ’i0. Las-Cases, 61.

La-Tour-Maubourg (boul.), 111. La-’1 our-Mauh ourg (sq.), 5l . La-Tour-Maub ourg (sq.), 406. Léon-Ynudoyer, 102.

Lille (de), 26.

Lowendal (ay. de), 103, Luynes (de), 35.

Luynes (sq. de), 35.

Malar, 13.

lfaréchal-Harispe (du), 16.

Marinoni,   16. Martignac (cité de), *x8. Martignae (de), 48.

Naubonne de), 70. Negrier ( ci té), 51.

 

O eta ve-Gréard (ay.), 16. Oli9et (d’), 78.

Ors ay (quai  d’),  o, O udinot (i  r  I,  78. O udinot, 78.

 

Palais-Bourbon (pl, du), 62. Paul-Louis-Courier, 84.

Pérignon, 10a . Perronet, 9â. Pierre-Leroux, 99.

Poitiers  (de), 26.

Potain  (sq.), 98.

Pre-aux-Gleres (du), 23.

 

Rapp (ay. ), 11+*.

Rapr (*q.), llâ. Raspail (boul.), 35a Récamier, 98.

Rousselet,  99.

Royal (pont), 6.

 

Saint-Simon, â3. Savorgnnn-de-Brazza, 16. Saxe (ay. de), 101.

Saxe (villa de), 102.

Sédillo t, 52.

iiégur (ay. de), 103. Ségur (villa de), 10a. Sevres (de), 96.

Silvestre-de-Sacy (ay.), 16. Solférino (pont de), 8.

Solférino (port de), 5. Solférino (de), 58.

Sulfren (ay. de), 113. Sureouf, 12.

Ste-C lotilde (sq.), ñ7.

 

R EP E R TO I R E A LP HAB ET IQU E DE S 11U ES.

 

inique, 52.                            Valadon, 51.

ncois-Xavier (pl.), ’106.          Yalmy (imp. de), 86.

ermain (boul.),  32.                   Vaneau (ci ti), 67.

uillaume, 37.                             Yaneau, 76.

4sr Peres (des), 93.                         Warenne (cite de), G9. t-Thomas-d’Aquin (p1. ), 36.          Warenne (de), 69.

t-Thomas-d’Aquin, 35.                   Vauban (p1.), 103.

Velpeau, 98,

119

 

eyrand (de), 60.

orny-Thierry, 16. ourville (ay.  de), 103.

 

Union  (puss.  de  1’), 51.

niversité (de 1’), 17. nirersité (sq. de l’), 2l .

Yerneuik (de), 2k.

Vierge (pass. de la), 115. Millars (ay. de), l 0’i.

Villersexel (de), 20. Visitation (im P. de la), 8’u. Yoltaire (quaf), 85.

 

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