La lueur des réverbères éclaire sa silhouette, Et il semble prêt pour une escapade discrète. Le Badaud s’anime, prend vie lentement, Comme si la nuit le poussait doucement.
Il se lève de son socle, les pieds touchant le sol, Dans un doux ballet, il commence son rôle. Le Badaud s’éloigne, curieux et intrigué, Vers les ruelles sombres, il se laisse guider.
Il erre dans les rues étroites, à pas feutrés, Les pavés résonnent sous ses pieds d’acier. Il découvre des trésors cachés dans la pénombre, Des façades illuminées, des coins qui encombrent.
Sous les étoiles, il contemple les églises, Les places désertes, les enseignes de friandises. Le Badaud de Sarlat explore la cité endormie, En cette nuit paisible, tout lui est permis.
Il longe la Vézère, écoutant son doux murmure, Sous le pont médiéval, il s’aventure. Le reflet des étoiles dans l’eau sombre, Lui rappelle la beauté de sa ville sans nombre.
Finalement, quand l’aube pointe son nez, Le Badaud retourne à sa place, apaisé. Il reprend sa pose, immobile et serein, Prêt à vivre un autre jour, un autre destin.
Ainsi, chaque nuit, le Badaud de Sarlat s’en va, Explorant sa ville, son histoire, pas à pas. Et lorsque le jour se lève sur la place déserte, Il reste là, gardien du passé, fidèle et discret.