Dans l’âme de la ville, il est ancré

Au cœur de Sarlat, sur la place publique, Se dresse un homme, en bronze, unique. Le Badaud, figé, l’œil curieux levé, Dans l’âme de la ville, il est ancré.

Il scrute les rues pavées, les toits de tuiles, Les maisons anciennes, les ruelles dociles. Son regard captivé par l’histoire des lieux, Il se fond dans l’âme de la cité, silencieux.

Sous le soleil chaud ou la pluie fine, Le Badaud témoigne de la douceur d’ici. Il incarne l’âme des visiteurs émerveillés, Par la beauté de Sarlat, sa fierté.

Les passants le croisent, sourient parfois, Se prennent en photo, comme il se doit. Le Badaud, témoin de mille histoires partagées, Garde les secrets des âmes émerveillées.

Sarlat, cité médiévale, joyau préservé, Ton Badaud veille, il ne t’abandonnera jamais. Dans le temps qui passe, il reste immuable, Un symbole d’amour pour une ville aimable.

Ainsi, sur la place de la Liberté debout, Le Badaud de Sarlat reste un ami doux. Il invite chacun à découvrir, à rêver, Dans cette ville, il nous laisse à jamais.

 

Ce soir le badaud va faire un tour. Raconte

Sous le doux manteau de la nuit étoilée, Le Badaud de Sarlat s’éveille, illuminé. Sur la place de la Liberté, il trône toujours, Prêt à vivre une aventure aux milles détours.

La lueur des réverbères éclaire sa silhouette, Et il semble prêt pour une escapade discrète. Le Badaud s’anime, prend vie lentement, Comme si la nuit le poussait doucement.

Il se lève de son socle, les pieds touchant le sol, Dans un doux ballet, il commence son rôle. Le Badaud s’éloigne, curieux et intrigué, Vers les ruelles sombres, il se laisse guider.

Il erre dans les rues étroites, à pas feutrés, Les pavés résonnent sous ses pieds d’acier. Il découvre des trésors cachés dans la pénombre, Des façades illuminées, des coins qui encombrent.

Sous les étoiles, il contemple les églises, Les places désertes, les enseignes de friandises. Le Badaud de Sarlat explore la cité endormie, En cette nuit paisible, tout lui est permis.

Il longe la Vézère, écoutant son doux murmure, Sous le pont médiéval, il s’aventure. Le reflet des étoiles dans l’eau sombre, Lui rappelle la beauté de sa ville sans nombre.

Finalement, quand l’aube pointe son nez, Le Badaud retourne à sa place, apaisé. Il reprend sa pose, immobile et serein, Prêt à vivre un autre jour, un autre destin.

Ainsi, chaque nuit, le Badaud de Sarlat s’en va, Explorant sa ville, son histoire, pas à pas. Et lorsque le jour se lève sur la place déserte, Il reste là, gardien du passé, fidèle et discret.