—
mesdames mesdemoiselles messieurs quand le plan de cette série le fut établie il avait tété est convenu que mon rôle saurait après tout les autres conférences de les résumer et d’en tirer des conclusions mais seuls des esprits dangereusement obstiné sa chambre à maintenir un plan quand les faits en exige d’un nouveau il se trouvait est ce cela était fort bien ainsi que parmi nos différents et excellent acteur seul au four gabriel marcel à traiter avec sa hauteur de penser coutumière le sujet la littérature et la vie les autres pour notre plus grand plaisir on traiter un thème voisins mais distincts la littérature est ma vie monsieur baumgartner a très bien défini cette attitude j’ai compris vous at il dit que sur ce thème d’une ampleur généreuse on nous invitait simplement à dire les influences subies par nous les préférences acquise en sommes à confesser avec simplicité notre passé et notre présent d’amateurs de littérature bref tous nous ont dit ce qu’ils avaient demandé à la littérature est ce qu’elle leur avait apporté c’est ainsi que maurice herzog nous a montré dans sa manière émouvante et sobre comment l’expérience héroïque avait transformé ses goûts il avait fait passer de 4k et de gide à saint-exupéry c’est ainsi que monsieur kako art placer sa propre révolution littéraire dans le cadre de l’évolution historique de notre époque c’est un site monsieur baumgartner avec un esprit et une culture qui ont un cru encore à nos yeux si ce miracle était concevable notre respect pour l’inspection des finances c’est ainsi nous a raconté un charmant chapitre de son autobiographie et c’est ainsi que mon ami et confrère le professeur pasteur vallery radeau nous a révélé son amour pour la poésie symboliste et surréaliste avec la générosité la noblesse et la fraîcheur d’âme qu’il faut aimer unanimement tout cela était d’un intérêt très vif mais en ce qui concerne mon rôle dans cette aventure intellectuelle reconnaissons que c’est vue individuel appelé plus tôt la sympathie que l’intégration eux essayer d’en tirer une doctrine commune serait forcé les faits je trouve donc ainsi amené à traiter à montaut librement et pour mon compte le sujet initial de la série la littérature et la vie je laisserais ma vie et mes goûts hors de mon propos je serai fidèle à la leçon que m’avait donné valérie qui m’avait expliqué que si l’on vous demande de faire une conférence sur la littérature et la vie il s’agit de se poser deux questions qu’est ce que la littérature et qu’est ce que lâche et bien commençons pas qu’est ce que la vie la vie c’est à la fois le monde extérieur et le monde intérieur tels qu’ils sont c’est vous les auditeurs de cette série avec votre corps vos passions vos familles à l’arrière-plan et le décor de votre vie que vous promener dans votre imagination c’est moi tel que je suis dans ce monde des choses avec un visage une voix des souvenirs que je ne puis changer la vie c’est la france avec ses villes ses marchands six ouvriers sont passés sur la nature les fleuves les bois les moissons les animaux bref c’est pour chacun de nous le monde où tout et le monde de doc et qu’est ce que la littérature à l’intérieur c’est tout ce qui est évoqué par des mots écrit ou parlé car il ya eu un temps où la littérature était surtout parlé en notre temps au contraire elle est surtout écrite la littérature c’est l’ensemble des efforts faits par livres revues journaux pour évoquer la vie ou plus exactement une faible part de la vie or vous quel club vous qui avez la vie à votre porte vous qui vivez plongée dans la vie c’est un fait que vous refusez que vous recourez à la littérature que vous lui faites une place dans votre budget comme la nourriture au logement c’est un fait que vous lui faites une place dans votre vie et spirituelle et il est naturel de se demander pourquoi et que lui demander est ce que ce que vous lui demandez c’est une peinture de votre vie ou plus généralement de la vie pour une part oui certainement vous aimez à vous retrouver dans un livre lorsque vous lisez dans le roman de proust c’est admirable réveil par lesquels commence du côté de chez swann un des éléments du plaisir que vous trouvez à lire ces pages c’est que vous aussi vous avez des réveils de même nature et que vous pouvez comparer les images de vos souvenirs avec celle qu’évoque proust lorsqu’il parle plus loin des tourments de la jalousie certainement une des grandes raisons pour lesquelles l’amour de soi et la jalousie qu swan nous intéresse c’est que nous aussi nous avons été amoureux nous aussi nous avons été jaloux et nous disons en lisant comme c’est vrai pourquoi est ce que cela nous donne un plaisir de nous y retrouver et bien parce que l’homme se sent très seul très étrange et que le fait de constater qu’il n’est pas aussi seul qu’il le croit que les autres hommes lui ressemble lui inspire une certaine confiance il est heureux aussi de trouver dans les lire et quelque chose d’humain même quand cela est différent de lui quand c’est la description de génération ou deux milieux qu’il n’a pu connaître par lui même par exemple lorsque dans les hommes de bonne volonté de jules romains nous lisons nous qui n’avons pas été à l’école normale ces conversations de normaliens sur les toits de l’école lorsque nous sommes initiés aux préoccupations de ces jeunes hommes nous éprouvons un plaisir à comprendre ce que sont ces êtres légèrement différent nous autant et plus encore lorsque nous lisons par exemple un livre comme celui de cesbron les saints vont en enfer et que par lui nous sont révélés les caractères d’hommes que nous avons peine à rencontrer parce que la vie ne leur apporte pas l’occasion des prêtres ouvriers des prolétaires communiste pour cela nous intéresse quand le changement est un changement de pays de continuer malgré cela à nous intéresser aux descriptions de la vie par les auteurs le théâtre de lorca peint des espagnols bien différente nous est cependant ces espagnols nous intéresse comme des frères le un roman de tchekhov nous pas une russie disparu mais qui nous passionne et lorsque nous allons plus loin dans le temps lorsque nous lisons saint simon ou au maire il ya toujours ce même plaisir à retrouver sous tendent aspect dit et rend l’homme et à savoir que l’homme c’est en somme un invariant qu’il y a sous tant de différence quelque chose qui ne change points et qui nous ressemble et nous sommes heureux enfin de trouver en l’auteur un homme vivant car l origine des meilleures oeuvres il y a toujours pour une part la vie de l’autre un grand artiste se transpose dans son oeuvre il n’y est pas nécessairement présent le récit peut ne pas du tout être autobiographique et des semblait être extrêmement loin de sa vie malgré cela cette vie il y est je ne sais pas si vous avez lu le dernier livre le féminin et le vieillard et la mer c’est un livre que je trouve très très beau et qui m’émeut et pourquoi est ce qu’ils me le récit en lui même est assez émouvant il ya une autre raison c’est que à l’arrière-plan de ce récit nous sans tout une sorte de confession cachée de diminuer lui même ce vieillard qui rapportent un poisson qui sont suprême espoir le plus grand poids sente sa vie et qui voit ce poisson mangés par les requins pendant le trajet mais c’est l’histoire devient muet lui même écrivain vieillissant qui avait publié il y a un an un radin sur lequel il comptait beaucoup qui était à mon avis assez bon room qui n’aurait pas mérité l’accueil extrêmement réservé qu’il a été fait mais les requins se sont jetés sur lui une critique extrêmement amer a accueilli ce roman et hemingway on a beaucoup souffert c’est cette souffrance que nous sentant à l’arrière-plan et c’est parce qu’il ya la vie au fond de cette oeuvre littéraire que cette oeuvre elle même de la même manière lorsque nous lisons dans victor hugo tous ces poèmes de circonstance qu’il a écrit pour au fond nous conter envers ses émotions ses joies ses souffrances ses amour pour juliette drouet de son deuil pour sa fille morte à villequier tout cela nous émeut non seulement parce que les bears en vo mais parce que cette souffrance de victor hugo est une souffrance humaine que nous comprenons et qui nous touche l’artiste non seulement se sert de service mais on pourrait presque dire qu’il s’en sert consciemment il il utilise sa vie et la raison il n’ya pas d’autre moyen de faire son art on me racontait eu dernièrement à propos d’une actrice une anecdote que je trouve extrêmement symbolique elle jouer le rôle de célimène dans le misanthrope et au moment où elle cesse d’y placer les mènent des choses si dur tout d’un coup elle eu un flot de larmes aux yeux et son visage montre à la tristesse la plus profonde et un critique qui étaient là me dit jallet la féliciter et lui dire jamais on avait joué célimène comme ça c’était prodigieusement et émouvant parce que vous avez compris que célimène est très malheureuse à ce moment là ce que ceux celles qui vous avaient précédé ne l’avait pas su montrer avec la même intensité et l’actrice lui dis oh oui n’est ce pas j’ai vu tout d’un coup mon ancien mari au premier rang des fauteuils d’orchestre et ça m’a fait une peine affreuse alors j’ai eu les larmes aux yeux seulement à partir de ce jour elle a recommencé chaque fois avant les larmes aux yeux à ce moment là parce que le critique lui avait dit que c’était bien qu’elle savait très bien qu’il fallait le refaire et elle leur faisait ponctuellement bien nous sommes tous ainsi nous écrivains chateaubriand a eu des malheurs dans sa vie et il y a eu des moments de douleur très véritable qu’il a exprimées dans ces grandes phrases de violoncelle qui sont aussi belles et l’une a raconté sa mélancolie ou aux chaînes de la bretagne mais il y avait aussi des moments où il n’avait aucune raison d’être triste mais à ces moments là il aura cherché la tristesse en civil s’en souvenait est il arrivé à donner aux phrases écrites en quelque sorte à froid l’ancien et belle mélancolie vous sentez la vie sous cet art et s’il vous plaît donc pour une part certainement vous demandez à la littérature d’être une image de la vie mais lui ai demandé vous êtes exactement semblable à la vie est bien évidemment non car si c’était cela pour lui demander mais que la vie elle-même vous le donnerais beaucoup mieux ce qui n’est pas un beau portrait ce n’est pas un portrait ressemblant et la preuve en est que les plus beaux portraits ce qui nous touche le plus nous admirons le plus ce sont les portraits d’être que nous ne connaissons pas 1-1 tableaux de cézanne représente peut-être trois pommes sur une table ou la montagne sainte victoire mais en même temps il ne les représentent pas trois comme sur une femme ne sont pas ainsi et la montagne sa victoire n’est pas ainsi nul ne dira que c’est la vie même que cézanne ou rembrandt nous met sous les yeux lorsque vous soldats de 1914 où j’ai 10 939 vous retrouver dans guerre et paix l’image d’une bataille ou lorsque dans le verdun de jules romains pour retrouve vous retrouvez la peinture d’un état major et d’un combat de la vie dans les tranchées vous savez très bien que ce ne sont pas vous souvenir exactement tel qu’il est et que vous retrouvez vous retrouvez bien une bataille aux côtés du prince andré et dans guerre et paix mais ce n’est pas tout une bataille comme la bataille avec coups de fusil réel avec mort avec sens que vous aviez vu dans dans la vie c’est une bataille qui est en quelque sorte ordonné ordonné par un grand artiste et quitte à distance de vous c’est pas une bataille dans laquelle vous êtes plongés c’est une bataille qui qu’est la dent dans ce livre que vous apercevez dans de lointains c’est fait vous permet d’abord de l’avoir car la bataille à laquelle vous prenez par vous même vous ne la voyez pas les événements de notre vie nous les voyons mal nous n’avons pas le temps d’en jouir et dans les prouver une émotion esthétique quand un de nos amis se noie ne pensons pas à admirer les arbres du rival il faut agir nous faisons quelque chose nous sommes tous témoins de scènes sublimes aussi belle que les scènes des tragédies de racine mais nous pouvons en jouir parce que nous y sommes mais lui beaucoup d’entre nous ont dans leur vie un roman balzacien mais ce n’est que dans balzac que ce roman balzacien peut nous donner une émotion d’art parce que ce n’est que dans le roman que nous pouvons le tenir à distance et le pouls dans play avec une sorte de sérénité et puis c’est ainsi seulement dans le livre que nous pouvons y revenir ces émotions du réveil ses tristesses de la jalousie que nous trouvons dans proust peut-être pourrions-nous les observer son nous mêmes mais c’est très difficile parce que elle fuit telle expression d’une femme qui nous a paru adorable au moment où son visage après cette expression nous aimerions à la contempler de manière durable nous ne pouvons pas parce qu’elle s’efface sur son visage et fait place à une autre dans la description qu’en fera proust ou dans celle qu’on fera balzac nous sommes au contraire mise à même de revenir sans cesse à la chose qui nous est touché et c’est pour cela que pousse d’ailleurs appelle son livre la recherche du temps perdu la vie telle qu’elle fait cool n’est que du temps perdu et elle ne peut être retrouvé elle ne peut devenir le temps retrouvé que sous l’aspect de l’éternité qui est aussi l’aspect dollar bref vous demandez à la littérature deux choses n’ont pas contradictoire mais différent vous demandez que la vie ils soient présentes que les patients souhaitent authentique parce que s’ils ne le sont pas si vous sentez que que l’artiste est absent de son oeuvre qu’il n’y croit pas lui-même alors vous n’êtes pas ému les tragédies de voltaire ne nous émeuvent pas autant que celle de racines parce que les trajets voltaire était faite en vertu d’un système mais voltaire lui même n’était pas ses propres passions alors qu aux racines le faisait l’authentic voltaire le voltaire qui lui aussi peut aller à votre coeur c’est le voltaire de candide parce que la voltaire le voltaire vivo et derrière le voltaire de cordy donc vous demander que la vie soit présent mais deuxièmement vous demandez que le livre où la pièce soit construit ordonné intelligible ce que la vie n’est pas la différence entre la vie et un beau lire c’est la différence entre un édifice est un amas de décombres c’est pour cela que le monde blacks ont l’art c’est l’homme ajoute ajouté à la nature reste si vrai la littérature c’est l’esprit ajouté à l’afp et on pourrait même dire c’est l’esprit de thé l’homme l’écrivain ajouté à la vie car quand un homme est un grand écrivain il a un style et qu’est ce que c’est qu’un style c’est la guiche de l’écrivain la marque personnelle de l’écrivain visible sur l’écriture elle même et sur le style du livre c’est le cas par exemple d’un saint simon saint simon décrivant un épisode en fait un épisode de saint-simon comme le grec aux faisans d’un portrait fait toujours un grec la littérature exige donc un ordre est une construction par rapport à la vie mais ici il faut faire très attention et n’exige pas un ordre troupes explique le bourg dit le philosophe kant si ce qui est intelligible sans réflexion qu’est ce que ça veut dire ça veut dire que nous comprenons mais que l’intelligence ne prend part à cet acte de compréhension et que de manière intuitive et rapide nous voyons une cathédrale nous ne raisonnons pas sans la cathédrale et la cathédrale elle même ne s’explique pas elle est belle nous nous voyons quelques elle nous parle du divin qu’elle nous enlève vers des régions céleste le bo est un signe une colonne que nous voyons ne peut nous apparaître tout d’un coup comme belle si elle est bien sculpté si elle est bien placée nous on va ce qu’elle signifie mais elle signifie quelque chose pour nous un beau livre est un symbole mais un symbole on ne sait pas exactement de quoi il ne faut pas que l’on sache trouver exactement de quoi car les dés en art et peu de choses un roman comme résurrection de tolstoï est un roman qui nous émeut infiniment moins que le gué l’épée du même auteur pourquoi parce que résurrection est trop clair parce que dans la surrection tolstoï a voulu défendre une thèse soutenir des idées et que ses idées il les a trompés exprimés tandis que dans guerre et paix bien sûr il veut dire quelque chose aussi et nous sentons bien que à l’arrière de ce roman il y à toute une philosophie de la vie qui était celle de tolstoï mais tout cela n’est pas dit il y attentes personnages dont chacun a ses idées particulières quand des intrigues qui et s’entrecroisent que l’ensemble du livre ii donne l’impression d’un d’un poème élémentaires d’une sorte de chaos dominés en c’est cela qui est beau dans tout revendeur il y a je le répète un éléments rationnels par exemple dans la colonnade du louvre dans celle de versailles et un éléments rationnels qui est l’ordre la division l’ordonance de la façade dans un livre aussi il faut qu’un livre soit ordonnée et personnellement j’ai le goût des livres des coupes et d’une manière assez régulière j’aime quand j’écris une biographie elle a divisé en 10 grands chapitres et à remplir ensuite ces chapitres exactement comme on ferait sculpté entre les colonnes des motifs divers j’aime que victor hugo lorsqu’il écrit et les contemplations les divisent en autrefois et aujourd’hui mais cette ordonnance doit ensuite se faire oublier il faut disait gabriel marcel dans sa belle conférence plus la littérature garde une attache du côté du réel et pour cela il faut qu’elles plongent dans ce chaos et qu’elle agit et l’idée doit apparaître dans l’oeuvre d’art sous forme de personnages sous forme d’image sous forme de 8 lorsque victor hugo dit je suis la vérité bâti en marbre blanc ce n’est pas très clair mais nous sentons qu’il y à là dessous un sens lorsque victor hugo ou compare le poète à un escalier qui descendraient très profondément dans une sorte d’enfer intérieur qui représente sans doute les passions l’inconscient et qui peu à peu émergent vers la lumière nous savons pas très exactement ce qu’il entend par ce symbole mais comme tout à l’heure pour le vieil homme et la mer nous sentons confusément que cela veut dire quelque chose pour lui cela veut dire quelque chose pour nous que tout cela est exprimé mais est exprimée avec une certaine obscurité qui rattache la littérature à la laiterie grands livres sont assez difficile à expliquer candide est un très bon livre est candidat un sens candidats une philosophie mais qu’elle ait de manière précise cette philosophie on peut en tirer deux ou trois les voyages de gulliver sont un des grands livres de l’humanité mais la philosophie de bus l’hiver est assez difficile à dégager en somme une certaine confusion voulue et noble qui cache une réalité authentique si sous la grâce il n’y a pas une force grondante alors nous tombons dans le joli la grande musique n’est pas la musique trop régulière c’est la musique qui par moments la musique sublime c’est celle qui domine le chaos des sons mon maître alain disait la grande musique se meut entre le bruit et la vertu c’est une formule un peu sommaire mais on voit très bien ce qu’il voulait dire la grande musique se meurt entre le bruit qui n’est plus de la musique et la vertu ou l’ordre qui étaient de la musique trop fait et où on ne sent plus ce grondement sourd des passions les plus beaux passages de beethoven ou de wagner nous donne souvent l’impression d’être tout proche du bruit mais ce bruit est ensuite dominé et bien dans la grande littérature c’est la même chose un tumulte de sentiments vrais ou qu’elle un ordre a été imposée voilà le sublime voilà le poème et quand valérie écrit le cimetière marin les idées qu’ils expriment sont des idées tragique c’est la mort c’est la rapide disparition du prix créatures que nous avons aimés et de nous mêmes mais en même temps cette merveilleuse forme de valérie est imposé à ces idées nous en sentons le tragique mais en même temps nous sentons que nous sommes des hommes des esprits libres et que nous pouvons dominer cette tragédie le père goriot est un réseau d’un trip toutes plus affreuse les unes que les autres mais l’impression d’ensemble qui se dégage de la lecture du père goriot n’est pas une impression pénible nous nous en sortons avec une certaine confiance dans la vie dans le jean christophe 2 en 1 rolland est l’histoire d’un homme vaincu en somme par les événements mais ce n’est tout de même pas un livre qui nous donne l’impression d’une défaite de l’homme et je pense qu’une belle biographie doit essentiellement est en cela une belle biographie ne doit rien cacher des luttes des malheurs du nero ou de l’héroïne mais en même temps doit nous montrer que tout cela a nécessairement été dominés puisque ce héros et héroïnes a vécu puisqu’il est arrivé la sortir de là et puisqu’il est arrivé en sortir bien souvent en accomplissant une grande oeuvre soit dans le domaine de l’action soit dans le domaine de l’art et par là cette biographie en nous apportant une image de la vie qui nous rassure en nous montrant que des difficultés analogues ou nombre au pu être surmontés cette biographie elle aussi nous ou que la vie est quelque chose que l’homme peut ordonner et consomme on peut ajouter l’homme à la vie l’esprit mots à elle et créer ainsi une oeuvre de cette bonne littérature est donc une image de la vie mais soumise à une technique l’écrivain a beau être tristes ou joyeux il faut que il fasse ses phrases si les poètes il faut qu’ils cherchent c’est rim rien de plus curieux dans le cadre d’un grand pont être que de regarder ses esquisses ces corrections il nous voyons que ce mouvement qui nous paraît l’expression si spontanée de la passion vivante on va éviter est une chose qui a été faite de manière très grave méditative prudente et difficile le poème à villequier maintenant que paris c’est par des essais marbre et bien la première version ce n’était pas ça c’était maintenant que la ville et c’est toulouse et ses marbres ce qui était beaucoup moins bon donc malgré sa douleur il avait la force de chercher il avait la force de corriger sa technique il y à un admirable poèmes où il raconte qu’il va voir la tombe de sa fille à villequier et qui lui apportera un bouquet de ouvert et de bruit hier blanche ce qui est inverse adorable et nous avons l’impression en lisant que que ce parc se faire ce père malheureux n’a fait que dire ce qu’il avait fait et décrire le bouquet qu’il avait apportés au repas du tout il a essayé toutes les fleurs avant de faire ce verre il est arrivé à la fin à se décider pour le ouvert et la bruyère blanche parce que c’était ce qui faisait le mieux et il a eu raison de le chercher lorsque nous entendons à l’église étant en grand deuil un requiem de fauré nous y trouvons ou douleur il ya des cris mais c’est créer sont enchâssés dans dans la musique et par là sont sauvés et notre douleur elle même et sauver la n’exclut pas les patients mais ils les purifie il ne peut devenir art qu en arrachant ce qui lui vient de la vie à son état violant l’amour chanté de tristan n’est pas compatible avec le seul instinct brutal le moment d’ascq ne permettrait pas de chanter avec pureté et dans le champ comme dans la poésie nous sentons cette contemplation à distance et cette paix intérieure et c’est pour cela que nous paraissent particulièrement en pot et nous donne une image de la vie qui nous réconcilient de mieux avec nous même les lire et puis savent rejeté la vie dans le passé il ya certains récifs balzac ou une aventure qui a été extrêmement douloureuse et raconter longtemps après dans quelques salons de paris et nous sentons que tout cela est fini tous ces héros sont sont morts par conséquent tout cela garde une importance tout cela reste capable de d’atteindre notre coeur est et notre esprit mais tout n’est pas comme la vie et même pas comme cette vie au second degré qui est une littérature direct c’est un récit de quelque chose qui est veuf donc si nous demandons à la littérature qu’elle soit proche de la vie lui demande tout de même une image de la vie roach retouchée dans quel sens est ce que nous souhaitons que cette image soit composée par l’artiste par l’écrivain de manière à diriger notre vie a dirigé la vie et des individus et celle des peuples en autres termes doivent elles cette littérature être engagées c’est à dire défendre et proposer un certain programme de en d’autres termes faut-il que le bo soit le bien faut-il partager les idées morales ou religieuses ou politiques dans artiste pour le comprendre je ne le crois pas dernièrement il y avait à la galerie charpentier une exposition e d’art olive il y avait là un admirable tableau que le polyptyque de bonnes au milieu une figure d’ange très belle en dessous les d’années nus entraînée par des diables et des tilles nécessaire pour comprendre ce tableau pour en saisir la beauté pour avoir plaisir à rester en contemplation devant ce visage d’ange et devons aussi supplice etait-il nécessaire de croire à la vérité de la religion et qui avait ému le patron lui même nom le politique de beaune est beau pour l’incroyant la misère de ces aux menus n’impliquait aucune croyance un tableau de saint sulpice peut manquer de bonté au aux yeux name du croyant le plus convaincu qui reconnaîtra que ce lapin une scène sacré mec ce n’est pas beau alors qu’au contraire le portrait par chassériau d’alice ausy nu et qui n’avaient certes aucune valeur morale peut ruisseler debout tu le bien n’est pas le beau la poésie didactique peut être détestable l’objet de la littérature n’est pas de faire de la morale ni et de la politique mais de procurer un certain bonheur d’une particulière essence nous allons tout à l’heure essayez d’analyser oui nous dit ici un homme comme sartre par exemple vous avez raison si vous parlez de la poésie mais nous si vous parlez de la prose d’apposer différente de la musique et de la poésie parce que là vous employer des mots qui sont communs à la littérature et à l’oeuf et comment ces mots n’engagerait il pas à la fois l’écrivain électeurs ici nous rencontrons plateau qui avait déjà soutenu la même thèse platon dans la république nous avait fait une cour sur la littérature engage platon demandé que l’on contraigne et les poètes à effacer de leurs heures toutes les places des pleurs parce que cela peut faire du mal au peuple tous les rires d’excessif parce qu’ils appellent une réaction tout ce qui par les dieux esclaves de leur passion parce que cela peut diminuer la confiance que l’on a dans les yeux il faut empêcher les poètes du plateau de persuader notre jeunesse que les dunes va pas mieux que les hommes ce qui engendrerait un complet les faits à les autoriserons nous les poètes à user d’imitation à faire parler leurs personnages dans les tragédie et comédie non dits plateau une imitation d’une mauvaise habitude devient un vice réel il ne faut pas imiter des femmes des esclaves ou des enfants et dès lors à ce qu’il semble un homme ayant le pouvoir conditionnée par un talent de d’imiter toute chose un tel homme s’il parvenait à entrer dans notre cité avec l’intention d’y présenter au public sa personne et ses poèmes nourrit ferions profonde révérence comme un personnage sacré hors pair délicieux mais nous lui dirions qu’il n’y a pas chez nous d’hommes comme lui dans la cité et qu’il n’est pas permis qu’il en vienne à s’y produire nous l’éloignent aurions en direction d’une autre cité après avoir sur son chef répandu du parfum et la voir couronnés de l’aisne eh bien je ne suis pas d’accord avec plâtre ce serait une grande erreur de croire que le littérature engagée puisse être efficace si elle est en même temps bell et il est très difficile qu’elle soit belle si elle est trop complètement engagé jeudi difficiles n’ont pas impossible mais je dis que une idée ou une doctrine pour atteindre à la beauté doit être incarné l’idée seule ne fera pas l’invs retard ce qui fait l’oeuvre d’art de madame bovary ce n’est pas le sujet de madame bovary sujet une madame bovary ce n’est rien c’est extrêmement simple c est le sujet d’une pièce à thèse peut être intéressant lui-même mais la pièce sera médiocre si elle n’est qu’une pièce à thèse le grand écrivain russe tchekhov disait lorsque je peins des voleurs de chevaux il y a des gens qui me demandent aussi de dire que c’est mal de voler des chevaux mais ça ce n’est pas mon affaire c’est la sphère des tribunes bien je crois que tchekhov a raison et je crois que sartre lui même lorsqu’il a fait oeuvre littéraire belle et l’a fait les mains sales sont une oeuvre littéraire belle et le diable et le bon dieu a sa beauté mais c’est parce que justement l’idée il y est incarnée et que l’oeuvre conserve ce mystère que j’exigeais tout à l’heure elle est assez obscures nul ne peut dire avec clarté ce qu’il a voulu dire dans les mains sales ce qu’il a voulu dire dans le diable et le bon dieu alors contraint son roman les chemins de la liberté est gâtée par le désir de prouver à bon rendement comme la doll de benjamin constant le dimitri le round 2 d’organier ou encore une nouvelle de pau sont bien plus et mouvement et nous le verrons tout alors bien plus utile que ses romans qui prétend démontrer quelque chose est ce à dire que je souhaite que l’auteur n’ait pas de passion naturellement nous d’abord parce que c’est impossible je ne ne crois pas qu’il faille aller à l’autre extrême qui serait la doctrine de l’art pour l’art on a été au 19e siècle quelques écrivains de grand talent on était partisan totalement de la doctrine de l’art pour l’art lisez la préface écrite par théophile gautier pour mademoiselle de maupin c’est un manifeste véhément contre la littérature qui on l’appelait instant la littérature utilitaires je voudrais bien savoir d’abord écrit goutier ce que veut dire ce grand flandrin de substantifs dont il truffe le vide de leur colonne utilité quel est ce mou et à coin s’applique-t-il ce qui est utile pour l’un mais pas pour l’autre vous êtes saft y est je suis poète il est utile pour moi mon premier verre rime avec mon second un autre mot lui déplaît c’est moralité il est aussi absurde de dire que l’homme est un ivrogne parce qu’il décrit d’une orgie un débauché par ce qu’ils racontent une débauche que de prétendre qu’un homme est vertueux parce qu’il a fait un livre de morale tous les jours au moins le contraire ce ne sont pas les auteurs continuent gauthier qui font les époques singh morales c’est une hypoxie morale qui suscite des auteurs semblable à m le plaidoyer que je vous engage à relire dans mademoiselle de maupin ne manque pas de vigueur mais il y aurait beaucoup pas répondre les moeurs suivent parfois les libres une épidémie de suicides fut déclenchée par le succès de werther lelia et 1 diana transformer des vies de femmes j’entends bien que l’on peu là-dessus disputé sans fin si je dis que la passion décrite par les romantiques a contaminé la jeunesse de la restauration on me dira que si les jeunes hommes de la restauration n’avaient pas et assoiffés de patio les romantiques n’aurait pas eu de lecteurs si je blâme le roman américain pour la dépravation et la dureté de la prée de guerre on objectera qu’une époque dur et des braves est à chercher des peintures vrai de sa misère et les a découvertes dans le roman américain invité le problème de l’arrêt de la vie ressemble à celui des salaires et des prix la hausse des salaires entraîne une hausse des prix après quoi la hausse des prix entraîne un rajustement des salaires la baisse de la moralité publique détermine une baisse de la moralité littéraire après quoi la baisse de la moralité littéraire dégrade encore la moralité publique j’accorde à théophile gautier et qu’un écrivain n’est pas nécessairement à débaucher parce qu ils pas la débauche et qu’un romancier peut compter un inceste sans avoir jamais convoité sa soeur mais je lui accorde aussi qu’une oeuvre d’art n’a pas pour objet de défendre les bonnes moeurs et que comme dit marcel proust un roman qui affiche les théories de l’auteur est comme un objet sur lequel on aurait laissé l’étiquette mais je dois bien reconnaître que dans de nombreux cas la volonté morale de l’artiste a eu une action sur le monde indique m un talent stoy rue victor hugo on tue une action sur les murs de leur temps il est certain que c’est grâce à dickens qu’un certain type d’école a disparu de l’angleterre que les enfants ont été mieux traités que par le passé mais si cette influence fut grande c’est justement dans la mesure où ces hommes épais de grands romanciers et avait su incarner l’ordre en outre je crois que cette influence sociale de la littérature sur la vie n’est pas la véritable influence que doit exercer et qu’exerce la littérature sur la vie et nous en arrivons maintenant à ce que doit être selon moi cette véritable 1 la littérature doit agir sur la vie d’abord par ce qu’aristote appelé la purgation des passions je veux dire par là que le bo fait du bien aux patients sans discours moreau le beau on lui même et religieux oui je dirais même le bout le plus frivole en apparence je ne sais si vous avez vu en ce moment à la comédie française le jeu de l’amour et du hasard c’est du marivaux par conséquent c’est une comédie légère mais d’abord le texte est exquis et puis cela est jouée par ellen perdrière avec une perfection qui véritablement vous arrache des larmes des larmes heureuse car il n’y a là dedans rien de triste c’est simplement parce que c’est trop beau parce que c’est exactement parfait et je crois que ses larmes sont toujours saine à contempler ainsi nos nos peines dans une tragédie de sophocle par exemple elles prennent une sorte de majesté l’art ne trouvons rien mais il crée un état d’esprit qui est pur il dispose à la beauté en religieuse et morale deuxièmement l’un classe de la littérature sur la vie c’est aussi que l’art fourni à la vie des modèles la vie coopi l’art à chaque époque l’art d’aimer la façon de parler de son amour à une femme un homme sont des choses qui sont apprises par nous de la littérature et singulièrement du théâtre on a parlé comme les héroïnes de racine ou comme celle de madame de lafayette au xviie siècle on a parlé comme les héroïnes de giraudoux en notre temps et quand les artistes donnent de la beauté au sentiment qu’ils expriment il assure par là même une certaine beauté à leur époque et inversement la vulgarité d’un certain type de conversation se traduit immédiatement dans la vie le cynisme du romancier est reflétée dans les moeurs quand un homme comme maurice herzog nous décrit ce sentiment sur l’anapurna ses sentiments au moment où blessés se croyant mourant il retraverse ces montagnes et domine pourtant avec sérénité sa crainte de la mort je crois que cette peinture est saine je crois que il est bon pour deux jaunes somme et même pour des au milieu de liens ces choses par qu’ils y prennent une plus belle baie de l’homme le spectateur ou le lecteur découvre que ses passions peuvent être exprimés avec noblesse et la devient un modèle qui le sauve des petits pains le lecteur de saint-exupéry pendant la guerre ne pouvait se laisser aller à une certaine bassesse de querelles de partis qui pouvait atteindre d’autres hommes mes lecteurs convaincu de saint-exupéry qui était entraînée au dessus et en dehors de ces choses rodrigue crête un certain type de jeunes hommes au xviie siècle werther et rené sont d’insensibilité les jeunes âmes du début du 19e siècle cependant que julien sorel les sauver de la sottise en somme une pieuse imitation des moments sublimes peut hisser l’homme au dessus de lui même élection de la littérature sur la vie et tente essentiellement ce que nous venons dire une exaltation que sutil avant tout demander aux artistes faudrait-il et nous en revenons ici à platon leur interdire la peinture des leaders et des vis l’humanité a pris là dessus des études successives les gars qui les a étudiées a montré que chez les grecs par exemple on a cherché avant tout à exprimer ce qu’il y avait de beau en l’homme la beauté de la forme humaine d’abord l’union du corps et de l’esprit et il a montré que tout l’art classique et singulièrement celui du dix septième siècle le conserve ce caractère olympien oui et même racine où pourtant les patients sont si fortes mais où elles n’ont jamais de laideur véritable au contraire l’art romantique et dan ar et qui s’est rapproché de la conception chrétienne de la vie qui s’est écarté de la conception grecque et païenne et il a accepté l’idée qu’il y a une beauté spirituelle qui est un arrachement à la chair et parce que la romantique vous l’êtes exprimé avant tout cette beauté spirituelle il devait admettre la laideur il devait dans notre dame de paris peindre ce monstre qu’est quasimodo il devait dans les cloîtres sculpter des danses macabres pourquoi pour montrer que le corps n’est rien et qu’une beauté spirituelle peut être associé à des corps affreux pour reposer l’imperfection du monde naturel et social à l’infini valeur du monde spirituel et je crois que c’est là le sens d’ensemble par exemple de l’oeuvre de mauriac ou plus précisément de l’oeuvre de graham greene graham greene peut justifier la peinture d’innombrables laideur et du nombre abolisse en nous montrant que au delà de cela il ya quelque chose de plus grand et qui fait que l’homme malgré tout peut-être est sauvé j’admets c’est vu des choses j’aime les romans de grave gré mais je crois que si cela permet de justifier la peinture de certaines leader cela ne justifie jamais la fausseté des peintures j’ai fait dernièrement dans les nouvelles littéraires un article que j’avais intitulé le devoir de vérité et c’est une idée à laquelle je tiens beaucoup j’exige d’un acteur non qu’il soit un moraliste et moins encore un hymne moraliste ce qui est un puritanisme à rebours j’exige qu’ils soient vrais les hommes empruntent aux livres que nous voulions mignon une grande partie de leurs idées sur le monde leur expérience personnelle étant nécessairement limitée d’éclore pensée sort du cercle étroit des choses qu’ils connaissent ils dépendent de témoignages et le témoin s’il est écrivain modèle la pensée de ses lecteurs ou téléspectateurs ans et la pensée qui détermine l’action si vous peignez des américains qui ne sont pas des américains des russes qui ne sont pas des russes des prolétaires qui ne sont pas des prolétaires des bourgeois qui ne sont pas les bourgeois par votre faute j’aurais une peinture ou dieuze ou d’ailleurs trop flatteuses de tout un peuple et votre oeuvre m’apprendra à mépriser les blés prêtres ou les militaires ou les prolétaires et mon comportement mon comportement de citoyen en sera fâcheusement modifie une description fausse engendre des actions mal adapté pour traiter humainement des hommes il faut s’habituer à les voir au nord le rôle du romancier de l’auteur dramatique du cinéaste et de rendre la confrontation possible et je crois que beaucoup des malheurs et des horreurs de ce qu’on a appelé l’univers concentrationnaire et vous nous deux ce qu’on avait renoncé à donner aux hommes d autres hommes une peinture véritable je ne crois pas que un lecteur constant du toy story par exemple puisse se faire de l’humanité une image qui lui permettrait encore certaines horreurs et au contraire certains livres donnent de l’homme une image si bestial qu’ on en arrive à penser qu’il serait possible de le traiter comme un animal ce qui rend difficile la position de beaucoup d’écrivains c’est le sentiment que les valeurs sur lesquelles ont vécu les générations antérieures celui qu’on pousse disparaissent sauf que des valeurs de remplacement soit anges beaucoup d’entre eux beaucoup des jeunes écrivains contemporains souhaitent des valeurs mais il n’en trouve pas où les valeurs qu’ils ont à proposer sont des valeurs de désespoir je pense par exemple au stoïcisme gratuit que nous propose camus était beau il ya sabotier quelques amis est une arme noble mais la doctrine qu’il nous propose est une doctrine de résignation et au fond de désespoir le jeune romancier de 1953 est dans une situation difficile parce qu’il doit rendre dramatique l’expérience d’une époque qui pour beaucoup est sans valeur il ne sait pas ce que veut dire la vie humaine or un écrivain a besoin non pas d’une orthodoxie mais de quelques idées sur la destinée humaine il lui faut le soc que cette vie c’est tout ce que nous avons elle est important et cela même si froid à la vie future car la vie future dépendra sera lié aux vertus et aux primes de la vie terrestre en un mot il faut à l’écrivain comme le disait gabriel marcel dans la première conférence de cette série à un lien nuptiale avec la fille il faut vous a dit maurice herzog que l’homme se trouve chez soi sur la terre ce qui est une très belle expression quand il semble que tout l’effort de quelques-uns de nos contemporains c’est justement le montrer que l’homme n’est pas chez soi sans la terre et que le monde est absurde ce qui en soi ne veut pas dire grand chose parce qu action veut dire hors de l’ordre et comment le monde tout entier serait-il or de l’ordre puisqu’il est l’ordre lui même le lecteur j’entends le vrai lecteur lecteur moyen si vous c’est moi c’est à dire de pauvres gens qui peinent et qui luttent et qu’ils aiment et qu’ils sont déçus et qui cherche sincèrement à comprendre le vrai lecteur ne vient pas aux livres pour admirer une technique ou pour s’étonner d’une hardiesse d’expression cela c’est un genre de plaisir qu’il laisse au dilettante et c’est un plaisir d’ailleurs réel et le lecteur le vrai lecteur jouit lui aussi de la technique sans le savoir et sans s’attacher à analyser lui même ses fines est ni ce n’est pas pour cela qu’il vient à courir il veut sortir de sa lecture avec le sentiment que le temps qu’il lui a donnée a été bien employé pour son bonheur et pour son élévation et c’est quand ils ne trouvent pas cela qu’ils cessent d’aller aux livres pour moi qui voyage beaucoup en province qui parle avec beaucoup de libraires je sais que les gens lisent moins ils lisent moins parce qu’ils ne trouvent pas dans les livres ce qui le cherchait ce sentiment que le temps données a été bien employé doit leur revenir à la fois de la beauté de l’oeuvre d’art et de l’image de la vie propose le lecteur ne revient jamais deux fois à des livres mal composé par des acteurs par des auteurs qui n’ont aucune direction de vie à lui offrir le lecteur garde le besoin de valeurs et c’est pour cela que même en notre temps il va à démoraliser au sens le plus large c’est à dire non pas du tout à des auteurs qui lui font de la morale mais à des auteurs qui décrivent les moeurs de façon vraie profonde et passionnés dans son match avec la vie l’écrivain contemporain la plupart d’entre eux tout haut beaucoup d’entre eux ont jeté l’épongé bien avant le lecteur ne vous y trompez pas ce mal n’a pas été de tout les temps les plus grands des écrivains que nous admirons n’ont jamais jeter l’épongé balzac ne craint pas de nous montrer les leaders de la vie le balzac n’est pas un écrivain déprimant balzac est un écrivain tonique cet homme qui pas des monstres à au plus haut point le respect d’une forme de société l’entente des meilleurs au delà des préjugés et des patients lui paraît possible relisez c’est admirable nouvelle la messe de l’acte et où l’on voit la rencontre d’armes du médecin agnostique et du porteur d’eau chrétiens dans une communion posthume le prodigieux intérêt que balzac ces données aient la vie quotidienne cédera même rendent confiance à ceux qui se sentent perdus dans la complexité du monde est accablé par la méchanceté de l’espèce car nous savons nous balzacien par les sondes notre maître que cette société peut-être difficile comme l’océan est difficile mais qu’elle a ses lois ses tempêtes ces requins etc un bon pilote il peut naviguer et qui la grande chance de se sauver pouces lui même n’avait pas jeté l’épongé post croyait pas des malheurs proust croyait au salut mystique par l’art et le croyais est à de hautes vertus dont la grand mère du héros et la discrète incarnation du bo1 des valeurs tolstoï à des valeurs tchekhov lui-même réaliste et pessimiste a les siennes là ne peut pas être divorcé de la vie puisque sa fonction et d’élever la vie à la dignité de la pensée en lui donnant une forme si l’abandonnent cette fonction l’artiste devient un jongleur il peut intéresser des spéciales spécialistes mais n’intéresse plus que s’il remplit cette haute fonction alors l’artiste était porté par le monde qui se réfléchit en lui et qu’on sonore de son temps ils aident à modeler en montrant aux hommes une image d’eux mêmes à la fois véritable et sublimer ce n’est pas la littérature engagée qui nous rend meilleurs c’est la beauté politique parce qu’elle nous arrache pour un instant au petitesse de notre nature et en même temps et nous rend heureux fût ce par le spectacle du plus sombre drame je vous parlais tout à l’heure du bonheur est trouvé en voyant les jeux de l’amour et du hasard mais j’ai prouvé le même en voyant leur en actions là aussi une sorte de frisson de beauté à passer sur tout un public et ce public ému vous voyant devant lui un drame qu’ils terrible qui est douloureux s’est sentie néanmoins hisser au dessus de 10 les hommes qui s’abandonne ensemble at-elle émotions se trouve rapprocher purifier et grunge et c’est à faire naître ses émotions que doit s’attacher l’écrivent le mauvais hasard et celui qui aliène l’homme du monde réel sans lui en proposer un meilleur le plus grand art et celui qui renoue le lien nuptiale en proposant à la contemplation comme disait sainteté yann à ce que les natures réalise si rarement dans l’expérience l’union de la vie et de la paix à sophocle à léonard de vinci montre ce que peut-être une telle harmonie en disposant l’âme à recevoir le monde et le monde à recevoir la wii dispose et l’esprit à recevoir le réel et marquer le réel du sceau de l’esprit voilà comment je conçois les rapports de la littérature et de la vie