Vous avez écouté le chef d’entreprise parler de son histoire ? Un délice, ici

Il y a plusieurs raisons d’aller dans la boutique de LOU COCAL à Sarlat. Pour la variété des recettes de biscuits, bien sûr. Mais aussi pour une ambiance incroyable ! On peut même y boire et déguster. Et si vous y allez de la part de LOVE PERIGORD, une surprise vous attend !

Maintenant, parlons biscuits, Histoire des biscuits, car LOVE PERIGORD souhaite proposer aux Périgourdins, comme aux visiteurs, les connaissances qui accompagnent leurs visites et découvertes. Cette attention à ce qui vient de nos ancêtres, de temps que nous imaginons mal, ça fait partie de la “slow life”, du slow tourisme, de l’attention portée à ce qui nous entoure et dans des moments privilégiés nous parle.

Le biscuit remonte à l’Antiquité, où il était principalement utilisé pour sa durabilité et sa facilité de transport lors de longs voyages ou dans des situations où la nourriture fraîche était rare. Les premiers biscuits étaient probablement des galettes dures et plates fabriquées à partir de farine et d’eau. Ils étaient cuits sur des pierres, mais il n’est pas possible de connaître leur forme exacte une fois terminés.

Au fil des siècles, les biscuits sont devenus plus sophistiqués. En Égypte ancienne, des peintures murales datant de la Ve dynastie montrent un ouvrier attisant le feu d’un four où cuisent des galettes. En Grèce antique, des références à des pains cuits deux fois ont émergé vers le IVe siècle av. J.-C. Ces pains cuits deux fois faisaient probablement partie des rations des légionnaires romains, car ils étaient une excellente manière de conserver le grain. Les marins romains disposaient d’un panis nauticus, qui était probablement l’ancêtre du biscuit de mer.

Au Moyen Âge, les biscuits étaient principalement utilisés par les marins car ils restaient comestibles plus longtemps que le pain. Au XIe siècle, une charte de la cathédrale de Paris a fait mention d’échaudés, un type de biscuit. Au XVe siècle, on appréciait les nieules, des échaudés parfumés à l’anis, et les talmouses, des gâteaux feuilletés, régal de Louis XI, qui les aimait surtout accompagnés de brie.

Lorsque Catherine de Médicis est arrivée à la cour de France en 1533, accompagnée de ses pâtissiers florentins, la France a découvert, sous son influence, les biscuits à la cuillère, qui ont donné naissance au boudoir au XIXe siècle. Les cuisiniers de la reine ont également apporté les macarons et les frangipanes, des douceurs élaborées par Frangipani, une personnalité italienne du XVIe siècle au sujet de laquelle l’histoire ne s’est pas accordée.

Au XVIIe siècle, les biscuits sucrés et salés sont devenus plus variés, souvent parfumés ou aromatisés avec des ingrédients tels que la vanille, le café, le chocolat ou la noix de coco. C’est également à cette époque que sont apparus les premiers petits fours, de petits articles cuits à petit four, c’est-à-dire à four presque éteint, après la cuisson de grosses pièces. Les premières gaufres sont également apparues à cette époque.

À l’époque moderne, l’utilisation du beurre et de nouvelles techniques de préparation de la pâte ont été déterminantes pour la fabrication de biscuits plus moelleux. En 1653, le pâtissier François de La Varenne a codifié la préparation des biscuits en conseillant le travail “au ruban”, qui consiste à faire mousser le mélange de sucre et d’œufs. À partir du XIXe siècle